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1. Risques pour la santé
On estime qu’un non-fumeur exposé à des concentrations élevées de radon pendant toute une vie a environ 1 risque sur 20 de développer un cancer du poumon. Cette estimation passe cependant à 1 risque sur 3 pour un fumeur!
La peau est une barrière naturelle contre le radon, mais celui-ci peut pénétrer dans les poumons via l’air inhalé. Comme le radon est inerte, il ne se fixe pas dans les poumons. Par contre, lorsqu’il se décompose, il produit des dérivés radioactifs qui se fixent aux parois des bronches. Ces dérivés émettent un rayonnement alpha risquant d’altérer les cellules bronchiques et de provoquer un cancer.
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2. Zones à risque
La présence ou non de radon dans une habitation dépasse largement sa position géographique.
Le radon est présent naturellement dans l’air à une concentration minime variant de 1 à 10 Bq/m3.
Dans les sous-sols québécois, sa concentration moyenne est plutôt de 35 Bq/m3.
Ces teneurs ne sont pas assez élevées pour avoir un impact sur la santé humaine (Rappel : ligne directrice = 200 Bq/m3).
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5. Le radon, l’eau et les puits
Parce que le radon peut aussi pénétrer dans la maison par l’eau qui l’approvisionne…
Les recherches ont démontré que de boire de l’eau contenant du radon était beaucoup moins nocif que de le respirer
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3. Mesurer la teneur en radon dans sa maison
C’est tout simple !
A. La méthode clé en mains
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Trousse de mesure
On commande une trousse de mesure (détecteur de traces alpha ou chambre à ionisation) qui ressemble à un piège à fourmis;
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7. Pour aller plus loin
Merci à Mathieu Brossard, Spécialiste régional en rayonnement, programme de la santé environnementale chez Santé Canada, pour son apport à cette fiche technique.Pour trouver des professionnels
L’annuaire en ligne gratuit d’Écohabitation :