Veille

  • Colloque urbanisme durable et villes de demain

    Colloque de formation sur la conception et l’évaluation de la qualité des quartiers

    Colloque urbanisme durable et villes de demain
    © Section du Québec du CBDCa
    Date: 

    Jeudi, 22 Janvier, 2015 – 08:30

    Centre Mont-Royal


    2200 Rue Mansfield
    , Montréal , Quebec, Canada, H3A 3R8

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    Lieu

    Centre Mont-Royal


    2200 Rue Mansfield
    , Montréal , Quebec, Canada, H3A 3R8
    45° 30′ 11.0844″ N, 73° 34′ 30.9576″ W

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    Quels sont les principes d’un urbanisme véritablement durable ?

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  • Conférence gratuite sur le radon à Montréal

    Un café-conférence à l’invitation de l’Association pulmonaire du Québec

    Conférence gratuite sur le radon à Montréal
    © Association pulmonaire du Québec
    Date: 

    Lundi, 8 Décembre, 2014 – 17:00

    Café de la Cinémathèque québécoise


    355 boul. de Maisonneuve Est
    , Montréal , Quebec, Canada, H2X 1K1

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    Lieu

    Café de la Cinémathèque québécoise


    355 boul. de Maisonneuve Est
    , Montréal , Quebec, Canada, H2X 1K1
    45° 30′ 51.0984″ N, 73° 33′ 43.704″ W

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    Le lundi 8 décembre 2014, l’Association pulmonaire du Québec vous invite à une conférence sur le radon

    Le radon est un gaz radioactif d’origine naturelle, imperceptible par les sens. On estime que 16% des cas de cancer du poumon seraient associés à l’exposition au radon.

    Experts qui participeront à la conférence et à la période de questions :

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  • Le produit du mois : un panneau de contreventement isolant rigide en fibre de bois recyclé

    Nouvel épisode de notre série du « produit du mois »! Sous le feu de nos projecteurs, un panneau de contreventement tout naturel issu des copeaux de scieries locales, disponibles dans notre belle province. Écohabitation est heureux. Très heureux.

    Le produit du mois : un panneau de contreventement isolant rigide en fibre de bois recyclé
    Benjamin Davidson, sous licence cc

    La construction durable, ça bouge! Presque chaque jour, des nouveaux produits sortent sur le marché : plus performants, plus efficaces, plus innovants, plus écologiques ou meilleurs pour la santé que les précédents. Écohabitation se tient sans cesse au courant des actualités et vous partage ses belles découvertes et valeurs sûres.

    LE PRODUIT COUP DE COEUR : SONOclimat ECO4 - Un panneau de contreventement écologique et isolant.

    • Créé par MSL

      Contreventement : Système (voiles ou plaques) en béton, maçonnerie, bois ou tôle destiné à assurer la stabilité d’une ossature ou d’une structure d’un bâtiment. 

    • Fabriqué à Louiseville (Québec)
    • Fait à 100 % de fibres de bois recyclées, dont 46 % post-consommation, 31 % post-industriel (selon le manufacturier)
    • Recyclable à 100 %
    • Les copeaux de bois proviennent d’un rayon de 150 km ou moins (Mauricie, Lanaudière, Mirabel) 
    • Sans COV ni urée-formaldéhyde – sans émanations toxiques et non irritant
    • Peut être utilisé aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur (il n’est pas pare-air et offre une bonne perméance à la vapeur)
    Le produit du mois : un panneau de contreventement isolant rigide en fibre de bois recyclé
    SONOclimat ECO4 © MSL Louiseville

    Les fibres de bois sont enlacées et fusionnées avec de la cire naturelle grâce à la chaleur et à la pression. Aucune colle nécessaire! Insonorisant, le panneau de fibre de bois est également perméable à la vapeur, ce qui permet à la vapeur d’eau de s’échapper. 

    PROPRIÉTÉS VALEUR NOMINALE
    R par pouce 2,7 = r
    R total (1,5 pouces) 4,05 = R
    Dilatation linéaire ≤  de 0,5 %
    Absorbtion d’eau ≤  de 5 %
    Charge de rupture transversale ≥ à 40 psi
    Perméabilité à la vapeur 25,9 perms (1490 ng)

    Valeurs R (par pouce) de certains isolants:

    • Fibre de verre = 3,6
    • PSX = 5
    • Cellulose = 3,6

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Son coût? Compétitif – Entre 28 $ et 30 $ le panneau de 4 x 8 pi, soit 0,90 $ le pi2. Il remplace parfaitement bien l’OSB laminé au polystyrène (qu’on n’aime pas du tout). 

    Pour en savoir un peu plus sur ce produit tant attendu, nous avons contacté Sébastien Beaulieu, directeur du marketing de Matériaux spécialisés Louiseville (MSL) :

    En obtenant la certification GreenGuard Gold, le produit permettra d’obtenir des points dans la certification Novoclimat 2.0 et LEED® – matériau à faible teneur en COV.

    ÉCOHABITATION : Le produit est-il certifié ?
    SB : Nous tentons actuellement d’obtenir les certifications EcoLogo et Greenguard Gold. Mais, étant une petite entreprise, l’obtention des certifications peut être longue. Nous n’avons aucun doute que seule la complexité du volet administratif pourrait limiter leur obtention, car nous dépassons toutes leurs normes.

    ÉCOHABITATION : Est-il possible d’utiliser le panneau ailleurs que dans les murs ?
    SB Nous pensons qu’il pourra très bien être posé comme sous-plancher. Ce qui sera très commode puisqu’il est également un excellent isolant acoustique. Mais nous devons encore réaliser les tests avant de le vendre comme tel.

    ÉCOHABITATION : Est-ce que le produit se combine bien avec les autres matériaux ?
    SB Mais oui, bien sûr! Il est toujours possible de maintenir les matériaux en place à l’aide de lattes, fourrures, en clouant ou en utilisant des scellants acoustiques ou tapes traditionnels.

    ÉCOHABITATION : Pensez-vous offrir d’autres produits similaires ?
    SB Potentiellement des panneaux de 2 pouces, pour du R6, si la demande se fait sentir. Présentement, nous offrons un produit très pratique, qui répond aux normes de l’industrie. La valeur R4 répond au code de construction, son épaisseur (1,5 pouces) s’adapte aux clous généralement utilisés en chantier et son poids, léger, est semblable à celui du OSB, ce qui convient parfaitement aux constructeurs. Les panneaux conviennent aussi à toutes les structures.

    ÉCOHABITATION : Y a-t-il d’autres avantages à travailler avec ce produit ?
    SB : Quand tu coupes un panneau de polystyrène, il y a plusieurs miettes qui revolent partout. Tu fais quoi avec ça ? Quand tu coupes le panneau, les miettes se limitent à quelques sciures de bois inoffensives qui peuvent se dégrader. Selon nous, c’est un immense avantage d’un point de vue écologique. 

    Autre plus ? Si le panneau est utilisé pour les murs et la toiture, il permet de gagner 1.0 point dans la certification LEED® Canada pour les habitations (0,5 point pour l’aspect recyclé et 0,5 point pour le matériau local). 

    La porte est maintenant grande ouverte pour la mise en marché d’autres produits novateurs, écolos et très alléchants du même genre. On espère finalement que la popularité du SONOclimat ECO4 limitera la demande pour les différents panneaux SONOclimat laminés (beaucoup moins écolos) de la même compagnie!

    AUTRES PRODUITS DISPONIBLES AU QUÉBEC

    Vous connaissez d’autres produits que nous n’avons pas mentionnés ? Faites-nous en part dans la section commentaires ci-dessous ! 

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  • Série Chauffez vert pour moins cher (1) : les granules de bois

    Vous avez manqué notre série Chauffez vert, publiée en plein mois de juillet? Alors que le mercure chute, la voici en rappel. Si le Québec est le pays de l’eau, c’est aussi le pays du bois ! Matière régionale et renouvelable (quand elle est issue de forêts bien gérées), le bois est une alternative prometteuse aux combustibles fossiles. Gros plan sur sa nouvelle forme : le granulé.

    Série Chauffez vert pour moins cher (1) : les granules de bois
    Dans l’ordre habituel : © Light Painting, © Oregon Department of Forestry, © Alternative Heat (toutes images sous licence CC). Montage Écohabitation.
    Les granules ou granulés (pellets en anglais) sont des petits cylindres composés de sciure de bois compactée sans agent de liaison. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les brûleurs à granules, petits et esthétiques, sont aussi puissants que ceux au mazout. 
     
    Leur utilisation nécessite une installation spéciale et un espace pour le stockage, mais le chauffage aux granules s’avère une solution écologique de choix;  de la matière

    FONCTIONNEMENT

    Il existe quatre types de systèmes pour les granules :

    1. FOURNAISES : Dans ce type d’appareil, un système d’échangeur permet de récupérer la chaleur des fumées issues de la combustion pour la transmettre à de l’air frais. L’air chauffé est ensuite soufflé par un ventilateur dans un circuit alimentant les pièces de la maison. Au Québec, les fournaises à bois sont toujours en système bi-énergie avec l’électricité.
    Coût sans installation : environ 3 000 $. 

    2. POÊLE : Appareil autonome à combustion, conçu pour être encastré dans un foyer de maçonnerie existant. La chaleur se diffuse dans la pièce par rayonnement (plus il y a de masse dans le foyer, plus il aura de rayonnement) et par convection.
    Coût sans installation : entre 1 200 $ et 3 000 $. 

    3. FOYER OU INSERT : Appareil qui possède sa propre enveloppe et qui doit être installé dans un corps de maçonnerie fait sur mesure. La chaleur se diffuse dans la pièce par rayonnement.
    Coût sans l’installation : entre 2 000 $ et 4 000 $. 

    4. CHAUDIÈRE : Appareil qui permet de chauffer de l’eau, qui sert ensuite à la fois au chauffage de la maison et au chauffage de l’eau sanitaire.
    Coût : environ 7 000 $ (mais l’eau chaude est incluse dans cet appareil). 

    De plus en plus de détaillants offrent des poches de granules.

    Coût : entre 4 et 7 $ le sac de 40lbs, ce qui fournit entre 20 et 30 heures de combustion.

    Différents poêles et chaudières sont également disponibles dans les quincailleries grandes surfaces.

    Dans tous les cas (à part pour le foyer), un système automatisé permet une alimentation en granules continue et régulée en fonction des besoins. Les granules peuvent également être contenues dans le système (poêle) que l’on alimente en sacs de 20 ou 40 lbs (10 ou 20 kg). Pour des systèmes plus imposants ou moins accessibles, l’alimentation se fait automatiquement par une vis sans fin depuis un silo. L’air nécessaire à la combustion est soufflé par un ventilateur, pour améliorer celle-ci. 

    QUEL TYPE EST LE MIEUX ADAPTÉ À QUELLE SITUATION ?

    Série Chauffez vert pour moins cher (1) : les granules de bois
    © PSG Distribution

    FOURNAISE : Ce type d’installation est mieux adapté pour des maisons comportant de nombreuses pièces séparées par des cloisons, où l’air ne circule pas naturellement. Si vous possédez déjà une fournaise, mais avec une autre source de combustion, le changement peut être avantageux. Vous économisez en gardant l’installation de soufflage de l’air et la cheminée (si elle est aux normes).
     

     

    Série Chauffez vert pour moins cher (1) : les granules de bois
    Poêle à granules Wiseway @ Ecosolaris

    POÊLE : Le poêle est le chauffage au bois le plus facilement installable et le moins cher lors d’une rénovation, si aucun système de distribution n’est prévu. Idéal aussi dans les chalets et dans les maisons hyper-efficaces sur le plan énergétique. Il permet de chauffer assez rapidement des espaces plus ou moins grands en fonction de sa puissance.

    Série Chauffez vert pour moins cher (1) : les granules de bois
    © Terre en Santé

     

     

    FOYER OU INSERT : Ce système est idéal si vous possédez un foyer ouvert que vous voulez conserver. Cela permettra de garder l’ambiance tout en bouchant les exfiltrations d’air de la cheminée.

    Série Chauffez vert pour moins cher (1) : les granules de bois
    © Bio Energie International

     

     

    CHAUDIÈRE : Si vous disposez d’un circuit à eau chaude, tel qu’un plancher radiant, ce système a tout intérêt à être employé. Si vous construisez, c’est aussi une solution à envisager, car elle offre un confort et une certaine valeur à la maison.

     

    N.B. Plus un feu est intense et ponctuel, moins il émet de polluants et de composés toxiques. Un foyer de masse est donc la meilleure option qui soit. Par contre, pour un meilleur contrôle de la température, les foyers à combustion lente, ou combustion semi-complète, peuvent être plus appropriées. 

    Dans tous les cas, il faut choisir un appareil en combustion fermée, homologué EPA ou CSA B415, qui garantit que l’appareil limite le seuil des émissions de particules fines à 7,5 g/h (contre 80 g/h pour les poêles et foyers classiques à combustion lente). Aussi :
    • Un dispositif de contrôle du monoxyde de carbone (CO) devra également être installé près de l’appareil.
    • Pour des questions de santé, ne jamais brûler de bois souillé (peint, vernis, traité).
    • Pour réduire les pertes, poser l’appareil sur un mur intérieur plutôt qu’extérieur si possible.
    • Vérifier les lois et règlements de sa municipalité.
    • Éviter les foyers ouverts (à cheminée : ils polluent l’air intérieur, aspirent la chaleur de la maison et ne chauffent que les quelques mètres cubes situés immédiatement autour…). Il existe de belles alternatives plus performantes !
    L’indispensable air extérieur. Un feu consomme beaucoup d’air. Un apport d’air extérieur est donc fortement recommandé, voire obligatoire dans le cadre d’une certification LEED. Cet apport, s’il est suffisant, assure une meilleure combustion et une meilleure qualité de l’air dans la maison.

    PASSER D’UNE CHAUDIÈRE AU MAZOUT À UNE CHAUDIÈRE À GRANULES

    Oui, c’est possible ! On peut changer n’importe quelle chaudière à combustion existante par un modèle à granules. Le principe est le même : une arrivée d’air, un apport en combustible – en l’occurrence des granules comme celles utilisées dans d’autre types d’installations. Nul besoin de changer d’échangeur ni de système de distribution. On passe ainsi du pire au (presque) meilleur en termes d’impact environnemental – chaque mètre cube de granules permet d’éviter environ 850 kg de CO2 par année, par rapport au mazout ! Grâce au fort excès d’air (combustion dite oxydante : où la quantité d’air excède ce qui est nécessaire), on peut atteindre un rendement de combustion de 97%. Pour du bois, c’est excellent.

    Plus simple encore : suffit de changer le brûleur. Seul frein au Québec : les assureurs, qu’il faut convaincre de la pertinence de cette technique simple et peu coûteuse. Renseignez-vous auprès de la compagnie Écosolaris pour cette méthode particulière.

    Dans tous les cas, compte tenu des coûts du mazout, il sera toujours rentable de changer ce système pour autre chose. 

    AVANTAGES – EN CHIFFRES

    Les appareils à granules sont avantageux d’un point de vue environnemental, mais également en termes d’efficacité et de coûts réels, comparables aux coûts de l’électricité. 

    COMBUSTIBLE* UNITÉ Btu

    COÛT UNITAIRE

    (taxes incluses)

    EFFICACITÉ

    COÛT RÉEL

    (1 M Btu)

    BOIS DUR corde (16 po) 8 000 000 80,00 $ 60 % 16,67 $
    MAZOUT litre 36 650 1,11 $ 75 % 40,38 $
    GAZ NATUREL mètre cube 35 940 0,71 $ 90 % 21,95 $
    PROPANE litre 24 200 0,74 $ 90 % 33,98 $
    ÉLECTRICITÉ kW 3 413 0,083 $ 100 % 24,32 $
    GRANULES sac (40 lb) 340 000 7,00 $ 85 % 24,22 $

    *Source : Guillemette Énergies

    Selon Ressource naturelles Canada, cela équivaut, en coût annuel de chauffage pour une maison individuelle neuve de deux habitants, à :
    • Bois dur : 809 $
    • Mazout : 1 689 $
    • Électricité : 1 549 $
    • Granules : 1 490 $
    Du côté des hausses annuelles moyennes des coûts pour différents types de combustibles, les granules sont, une fois encore, gagnantes (entre 1999 et 2010) :
    • Mazout léger (# 2) 6,69 %
    • Mazout lourd (# 6) 10,09 %
    • Propane 6,04 %
    • Gaz naturel 5,06 %
    • Électricité 1,96 %
    • Granules de bois 2,14 %

    BÛCHES OU GRANULES ? – LE CONSEIL D’ÉCOHABITATION

    Alors que le choix entre les granules et les combustibles fossiles est facile, autant du point de vue écologique qu’économique, le choix entre les bûches et les granules est plutôt un compromis entre facilité d’installation et facilité d’utilisation. Privilégiez les granules (plutôt que les bûches) si :
    • Vous avez de la place pour les stocker
    • Vous avez la possibilité de vous en procurer localement

    AVANTAGES

    DES GRANULES DE BOIS

    INCONVÉNIENTS

    DES GRANULES DE BOIS

    - Allumage automatique

    - Meilleur rendement de combustion

    - Moins de particules

    - Autonomie

    - Installation adaptée

    au stockage du combustible

    - Installation et combustible

    plus chers

     

    LE NEC PLUS ULTRA DE LA BIOMASSE GRANULÉE ? Lorsqu’elle est couplée à l’électricité ! Tous les détails à suivre dans le volet (2) de notre série.

    FINANCEMENT POSSIBLE

    Plusieurs programmes offrent de belles opportunités de financement. Informez-vous rapidement toutefois, car certaines sont pour un temps limité.

    PROGRAMME INITIATEUR DESCRIPTION DE L’AIDE

    NOVOCLIMAT 2.0

    Énergie et ressources naturelles Québec Aide financière pour la construction de maisons neuves à haute performance énergétique. Chauffage admissible : électricité, gaz naturel, biomasse ou combinaison.

    ÉCORÉNOV

    Revenu Québec 

    Crédit d’impôt remboursable temporaire pour inciter les particuliers ou propriétaires à faire des travaux de rénovation écoresponsables. La liste des divers systèmes de chauffage acceptés est disponible ici. Les travaux de rénovation doivent avoir été effectués par un entrepreneur qualifié, en vertu d’une entente conclue après le 7 octobre 2013 et avant le 1er novembre 2014. Il est donc trop tard pour entreprendre des travaux, mais si les travaux ont été réalisés dans la bonne période, le crédit d’impôt pourra être demandé lors de la production de votre déclaration de revenus pour l’année d’imposition 2014.

    LOGIRÉNOV

    Revenu Québec Crédit d’impôt remboursable mis en place pour encourager les ménages à rénover, agrandir ou adapter leur résidence. Pour les systèmes de chauffage reconnus, c’est ici.

    POUR UNE ANALYSE PERSONNALISÉE DE VOTRE PROJET

    Vous songez à construire ou rénover votre habitation et souhaitez améliorer sa performance énergétique ? Nos experts en science du bâtiment durable et efficacité énergétique peuvent réaliser une analyse détaillée de votre projet et vous conseiller sur les mesures les plus adaptées, selon leur importance, leur rentabilité et surtout, selon votre réalité. Pour les contacter :
    Téléphone : 514.985.0004 poste 608

    DES FOURNISSEURS

    Les fournaises à granules sont commercialisées par un certain nombre de compagnies au Québec. Vous pouvez consulter notre annuaire.
    Pour les fournisseurs de granules, c’est ici
     

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  • Comment éviter les plastifiants, additifs et produits synthétiques dans les plastiques

    Bien qu’ils aient l’avantage d’être légers, flexibles et faciles à mouler, les plastiques génèrent des volumes de déchets affolants. De plus en plus, la demande des consommateurs change et les détaillants mettent de la pression.

    Comment éviter les plastifiants, additifs et produits synthétiques dans les plastiques
    From the belly of seabirds. Trevor Leyenhorst, sous licence CC.
    Comment éviter les plastifiants, additifs et produits synthétiques dans les plastiques
    © Dimitar Dilkoff pour Oceans Are Getting Choked With Plastic

    Réduire l’empreinte écologique des plastiques est une entreprise difficile. Bien que des progrès significatifs aient été faits du côté de la production de produits chimiques plus sûrs et d’alternatifs intéressants, il reste encore beaucoup de place pour l’améloration. 

    Une étude à ce propos est parue en juillet 2014 : The Plastics Scorecard ; Evaluating the Chemical Footprint of Plastics. Résultat de plusieurs années de discussions, débats, tests et études sur l’empreinte environnementale et l’impact sur la santé des plastiques, l’étude réalisée par Mark S. Rossi, Ph.D. et Ann Blake, Ph.D. vise à fournir des pistes concrètes afin de rendre les polymères plus durables et plus sains, autant en ce qui concerne leur fabrication et leur durée de vie utile que leur gestion en fin de vie. The Plastics Scorecard est à la fois une évaluation de l’empreinte de différents plastiques et un guide de sélection pour des alternatifs plus sains. Voici un aperçu…

    STRATÉGIES À PRENDRE POUR RÉDUIRE L’EMPREINTE PLASTIQUE

    Comment éviter les plastifiants, additifs et produits synthétiques dans les plastiques
    © Plastic Scorecard, Clean Product Action, 2014

     

    One of the most ubiquitous and long-lasting recent changes to the surface of our planet is the accumulation and fragmentation of plastics” (Barnes et al., 2009).

     

    La figure ES-1, en présentant une analyse de l’empreinte des principaux plastiques retrouvés sur le marché, fournit une première piste de réflexion pour l’acheteur, le concepteur et le fournisseur. Si vous devez utiliser du plastique, optez pour l’acide polyactique, le polypropylène ou le polyéthylène, si possible. Idéalement, on évite le polychlorure de vinyle (PVC) et le polystyrène.

     

    Une fois les meilleurs et pires plastiques identifiés, on doit :

    1. Se demander : est-ce nécessaire? Par exemple, est-ce qu’un retardateur de flammes dans le matelas de mon bébé est utile?
    2. Utiliser des additifs plus sains ou des polymères moins nocifs – Si l’additif est nécessaire, il y a des alternatives saines possibles et disponibles. Par exemple, l’industrie du PVC utilise généralement du phtalate comme stabilisant et du BPA comme antioxydant. Cependant, afin de d’améliorer son image, l’industrie a évolué très rapidement et est aujourd’hui en mesure d’offrir des produits de PVC sans ces ajouts nocifs, remplacés par des ajouts de polyoléfine (impacts minimaux sur la santé et l’environnement – voir aussi le uPVC).
    3. Fermer la boucle en privilégiant les plastiques à contenu recyclé ou post-consommation – L’utilisation de contenu post-consommation a le potentiel de réduire considérablement l’empreinte totale d’un produit. 

    1. EST-CE NÉCESSAIRE À LA PERFORMANCE DU PRODUIT ?

    Plusieurs additifs sont introduits dans de nombreux articles à cause de lois désuètes, de raisons historiques ou encore, par une puissante industrie pétrochimique qui veut rester lucrative. Il revient donc au consommateur de faire ses propres recherches et de choisir des articles sans ajouts. Du côté des fabricants, une poussée en R&D, telle que celle réalisée par cette étude, peut aider à réduire l’utilisation des additifs. Même si les additifs s’avèrent nécessaires, il y a encore des solutions. 

    2. UTILISER DES ADDITIFS OU DES POLYMÈRES MOINS NOCIFS

    POLYOLÉFINE : Polymère synthétique issu de la polymérisation d’une oléfine (mélange de carbone et d‘hydrogène). Hydrophobe, il possède une grande inertie chimique, mais est sensible aux UV et résiste peu à l’inflammation. 

    Les principaux éléments affectant l’empreinte environnementale des plastifiants sont les additifs qui s’y retrouvent. Cela ouvre la voie aux produits issus d’une chimie plus «verte»; soit l’ensemble de principes qui réduit ou élimine l’utilisation de substances dangereuses lors de la conception, de la fabrication, de l’utilisation ou du rejet d’un produit. Ici, on ne parle pas nécessairement de bioplastiques, mais de produits pétroliers moins néfastes (voir graphique ES-1).

     

    Pour bien comprendre l’impact de meilleurs produits plastiques, voici un exemple comparatif de sacs plastiques utilisés pour les intraveineuses dans les hôpitaux. 

    Tableau 1 : Sac en PVC plastifié avec du xylène et des phtalates (DEHP)
    Ingrédient chimique Poids Éléments chimiques – haute dangerosité
    Polymère : PVC 68,80 % * *

    Plastifiant (DEHP)

    30,00 % DEHP 30,00 %

    Antioxidants (incluant le BPA)

    0,50 % BPA 0,50 %

    Monochlorure de Vinyle

    0,0001 % VCM 0,0001 %
    Autres agents Inconnu Inconnu Inconnu
    TOTAL 100 % Aux moins 3 éléments 35 %

    * Impact négligeable sur la santé et l’environnement (excluant les cycles de production et la gestion en fin de vie).

     

    Ici le plastifiant est ajouté au PVC pour le rendre malléable, puisque ce dernier ne l’est pas naturellement. La polyoléfine est malléable et n’a donc pas besoin d’ajout de plastifiants. Voyons les résultats de cette modification dans le tableau 2.

    Tableau 2 : Sac en polyoléfine  
    Ingrédient chimique Poids Éléments chimiques – haute dangerosité
    Polymère : composé de polyoléfine et de polypropylène 99,39 % * *
    Autres agents (lubrifiants, peroxide, solvent, BPA-0,003%) Inconnu Inconnu Inconnu
    TOTAL 100 % 0 élément 0 %

    * Impact négligeable sur la santé et l’environnement (excluant les cycles de production et la gestion en fin de vie).
     

    Polyéthylène

    Le polyéthylène (PE) est un des polymères les plus simples et les moins chers à produire. Les utilisations les plus courantes sont les sacs de plastique, les bouteilles et les récipients souples (pour le shampoing, par exemple). Ils sont identifiés par les sigles « 2″ et « 4″. Leur impact sur la santé est négligeable.

    Le choix de sacs plastiques en polyoléfine plutôt qu’en PVC aurait permis, entre 2008 et 2013, d’éliminer :

    • 1 543 467 livres de PVC
    • 673 023 livres de phtalates
    • 33 651 livres de BPA

     

    3. CONTENU RECYCLÉ

    L’utilisation de contenu recyclé élimine rarement complètement la nécessité de plastique vierge. Bien souvent, les entreprises ne peuvent pas utiliser du plastique recyclé à 100 %, généralement pour des raisons de performance. Ce qui nécessite l’utilisation - et donc la production continue - de certains polymères vierges. Reste que l’utilisation de contenu recyclé post-consommation a le potentiel de réduire considérablement l’empreinte d’un produit plastique et de contourner plusieurs des impacts liés à la fabrication des polymères. Un bon choix, donc.

    LE CAS DES BIOPLASTIQUES

    Issus de ressources renouvelables (maïs, patate, canne à sucre, huile, blé, etc.) les bioplastiques sont biodégradables et souvent recyclables. Leur production entraine moins de GES que celle des plastiques issus du pétrole (environ 68 % de moins)*. Leur production soulevant la question de la création d’une bioéconomie mondiale pouvant entrainer la déforestation, une surutilisation de terres arables et des problèmes au niveau de l’approvisionnement alimentaire, ils sont davantage préférables s’ils sont issus des sous-produits agricoles ou forestiers.

     

    Malgré l’avancement de la recherche, les bioplastiques ont encore aujourd’hui un point dévarable : leur faible point de fusion. Une petite chaleur peut suffire à les faire fondre… Pas très pratique, surtout en ce qui a trait au bâtiment, que l’on veut le plus durable possible. On les utilise plutôt pour des emballages, sacs poubelles, articles jetables et dans le secteur de l’alimentation.

    SECTEUR DU BÂTIMENT : EXEMPLE D’INITIATIVE PRISE AFIN DE LIMITER L’UTILISATION DE PLASTIQUES NOCIFS

    Initiative : Perkins+Will Precautionary List (P+W, 2014)  

    Pourquoi? : Fournir aux acteurs de l’industrie de l’information quant aux matériaux de construction et de meilleures alternatives.

    Comment? : La liste comprend un total de 25 substances et groupes de substances rencontrés dans les bâtiments et identifiés comme ayant des impacts négatifs sur la santé. Elle offre des informations détaillées sur leurs effets sur la santé, ainsi que des solutions de rechange. 

    CONCLUSION

    Malgré l’impact important des plastiques et des plastifiants, il paraît illusoire de considérer le retrait absolu de ces produits omniprésents dans notre quotidien. Avec cette réalité en tête, l’étude reflète une promesse d’avancée intéressante pour une industrie plastique qui devra réduire, au moins un peu, son empreinte globale.

     

    Aussi présents dans l’étude :

    • Explication du « Pourquoi le plastique dans nos vies? »
    • Méthode d’analyse – mesurer l’empreinte écologique
    • Empreinte écologique détaillée des différents plastiques
    • Les éléments chimiques et leurs effets potentiels sur la santé
    • Lexique complet pour vous aider à faire la différence entre les additifs, catalyseurs, polymères, monomères, etc. 

     

    Pour en savoir plus sur le plastique :

     

    * ConsoGlobe – Développement durable; bioplastique 

     

     

     

     

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