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Webinaire gratuit : Que veulent les gens qui s’intéressent à LEED
Démarquez-vous dans un créneau en plein essor
Date:Jeudi, 15 Janvier, 2015 – 11:00
webinaire – en ligneMontreal, Quebec, Canada
Lieu
webinaire – en ligneMontreal, Quebec, Canada 45° 30′ 6.0804″ N, 73° 34′ 2.1216″ W
Le jeudi 15 janvier, suivez un webinaire gratuit donné par Jean-Sébastien Trudel, associé principal d’Ellio et auteur du best-seller Arrêtons de pisser dans l’eau embouteillée.
Vous découvrirez :
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Le produit du mois : le récupérateur de chaleur des eaux grises Écodrain
Un nouvel épisode de notre série du « produit du mois ». Sous le feu de nos projecteurs, une nouvelle solution pour récupérer la chaleur des eaux grises.
La construction durable, ça bouge! Presque chaque jour, de nouveaux produits sortent sur le marché : plus performants, plus efficaces, plus innovants, plus écologiques ou meilleurs pour la santé. Écohabitation se tient sans cesse au courant des actualités et vous partage ses belles découvertes ainsi que ses valeurs sûres.
Depuis l’été 2014, la startup canadienne Ecodrain distribue des récupérateurs de chaleur avec la rare particularité de pouvoir s’installer à l’horizontal (pente minimale de 1°). Malgré l’installation horizontale qui limite l’efficacité du système par rapport aux systèmes verticaux, leur produit phare, le A1000, affiche une l’efficacité de 33%.
Vous pouvez visionner cette vidéo promotionnelle mais très complète pour mieux comprendre comment le système fonctionne (en anglais) :
Le coup de cœur ? On adore la facilité d’installation et l’adaptabilité de ce système qui laissent présager de nombreuses utilisations, notamment pour le secteur de la rénovation!
On aime
- La simplicité d’usage du système : absolument rien à manipuler ni alimenter! Il n’y a pas de pièces amovibles ni d’électricité, le transfert de chaleur se fait de manière passive grâce à un procédé qui optimise les turbulences et l’efficacité de la récupération.
- Les économies réalisables. Pour avoir une idée de ce que vous pourriez économiser, vous pouvez vous faire une idée selon votre cas grâce au calculateur développé par le CEATI (choisissez R3-36 pour une meilleure représentativité). Pour une famille de 4 personnes à Montréal, on parle d’économies à partir de 100 $ par année.
- La facilité d’installation et l’adaptabilité du système de 1,4 mètres de longueur
- La durée de vie affichée de 30 ans, pour des économies d’énergie largement au-delà de la période de retour sur investissement (d’environ 7 ans pour l’exemple exposé précédemment)
- La salubrité. La double séparation entre les eaux drainées et l’apport d’eau fraiche afin de limiter les risques de contamination. Le produit est certifié selon toutes les normes sanitaires en vigueur et ne contient pas de plomb.
On aime moins
- Le potentiel risque de bouchage des tuyaux à cause de l’installation horizontale du système. Ecodrain affirme que le système a été conçu pour optimiser l’écoulement de l’eau et prévenir le bouchage des tuyaux. Néanmoins, Écohabitation a hâte de pouvoir observer (ou tester) ce système afin d’avoir les premiers retours sur expérience.
- Pour les dalles sur sol, le système est légèrement plus difficile à installer, car il faut s’assurer qu’il reste accessible. N’oubliez pas dans ce cas d’insérer l’appareil dans une cavité adaptée.
Son coût
439,95 $ CAD (comptez au total environ 800 $ comprenant les frais de port de l’appareil et l’installation par un plombier)
Attention! Une directive (controversée) de la Régie du Bâtiment du Québec (RBQ) interdit de raccorder l’alimentation en eau froide de la douche sur la conduite d’eau préchauffée par les systèmes de récupération de chaleur des eaux grises.
Selon la RBQ, les conditions de température de l’eau qui alimente directement la douche peuvent se retrouver dans la plage de prolifération des bactéries, telles que les légionnelles. Pour le moment, il est ainsi uniquement possible d’utiliser cet appareil pour préchauffer l’eau du chauffe-eau, ce qui limite l’efficacité générale du système. (À suivre…)
Pour en savoir plus
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Pourra-t-on se chauffer aux granules de bois cet hiver?
Des internautes ont contacté Écohabitation en panique : « Il n’y a plus de granules au Québec! Je vais changer de mode de chauffage… Les granules de bois sont envoyées outre-mer! Comment va-t-on passer l’hiver? » Écohabitation a mené sa petite enquête.
De nombreux Québécois utilisent la combustion de granulés de bois comme chauffage principal; un mode qu’Écohabitation affectionne particulièrement. Mais l’hiver est à peine commencé que déjà, la biomasse semble difficile à trouver. Faut-il s’en inquiéter?
1. La pénurie est-elle due à un manque de ressources, une baisse des matières premières?
La réponse de François Mireault, directeur général chez Lauzon bois énergétique recyclé inc.: « Non, il n’y a pas de manque du côté des ressources. La faute vient des distributeurs. En avril 2014, nous avons contacté plusieurs grandes quincailleries afin de les inviter à passer leur commande rapidement. Mais comme la saison estivale était à leur porte, certaines grandes chaînes de distribution ont préféré remplir de barbecues et ensembles de patio leurs entrepôts. En général, les personnes en charge des commandes ne sont pas celles qui suivent le marché de l’énergie, et il n’y avait jamais vraiment eu de problème avant. C’est donc normal qu’il y ait eu une mauvaise gestion de leur côté. Plusieurs nous ont finalement rappelés en septembre, mais c’était trop tard. Les distributeurs qui ont signé des contrats tôt n’ont pas de problèmes d’approvisionnement! On verra sans doute un ajustement de ce côté-là dans l’année à venir. »
Réponse semblable du côté de Jean-François Bouchard, directeur des ventes chez Granulco : « Non, le problème n’est pas du côté des matières premières, ni du côté des producteurs. Il vient des détaillants qui n’ont pas su prévoir à l’avance. S’ils accumulaient les sacs de granules en été plutôt que de commander uniquement en septembre, il n’y aurait pas de problème de pénurie comme c’est le cas présentement. L’usine fonctionne à pleine capacité, à l’année longue. Il n’y a absolument pas de problème d’approvisionnement pour la matière première. Les détaillants ont mal planifié, ils ont appris, et l’approvisionnement devrait donc se normaliser l’an prochain. »
Au Québec, toutes les usines fonctionnent à pleine capacité. François Leclerc, de chez Feu Vert Solution, nous parle en chiffres : « Le Québec consomme en moyenne 60 000 tonnes de granules par année. Granules LG en produit près de 600 000 tonnes à elle seule ! Les petits producteurs (de plus en plus nombreux) ont de leur côté une capacité située entre 10 000 et 40 000 tonnes. Imaginez le potentiel ! ».Puisque toutes les usines fonctionnent à capacité maximale et que la matière première ne manque pas, ce sera vraissemblablement aux quincailleries de revoir leurs modèles d’approvisionnement en biomasse. Elles devront passer leurs commandes en début d’année, plutôt qu’au début de la saison froide, comme elles le font généralement.2. S’il manque de granule, c’est qu’elle est envoyée en Europe et aux États-Unis!
Les producteurs ont effectivement des clients en Ontario, aux États-Unis et outre-mer, mais leur exportation est limitée. À ce propos, François Mireault, directeur général chez Lauzon bois énergétique recyclé inc., souligne : « Nous produisons des granules à l’année longue. Si les quincailleries ne veulent stocker des sacs pendant la saison morte, nous ne pouvons le faire à leur place en espérant qu’elles passent éventuellement une commande. Nous vendons donc les surplus aux État-Unis et en Ontario, mais ces marchés ne sont pas priorisés. Si un distributeur nous rappelle en septembre, car il est maintenant prêt à recevoir des granules, nous ne pouvons tout de même pas briser des contrats déjà en place, même au bénéfice d’une entreprise québécoise… ».
De son côté, Granules LG a limité son exportation à 10% cette année, uniquement afin de garder ouvert un marché prometteur outre-mer. L’exportation ne serait donc pas en cause.
3. Que peut-on faire? Comment s’assurer d’un approvisionnement stable tout l’hiver?
Si l’hiver 2014-2015 n’est pas trop rude, tout devrait rentrer dans l’ordre rapidement. En attendant, les propriétaires de poêles aux granules peuvent s’informer auprès de leur commerçant sur les dates de livraison et s’approvisionner en petites quantités à toutes les semaines, à défaut de pouvoir faire des grosses réserves à l’automne.
Ken St-Gelais l’a mentionné dans son entrevue à Radio-Canada : « Plusieurs consommateurs de granules s’approvisionnent pour l’ensemble de leurs besoins en chauffage hivernal d’un coup, généralement à l’automne. Ce qui représente l’achat d’environ 150 à 200 sacs de granules. C’est énorme pour les détaillants qui ont déjà du mal à maintenir un minimum de sacs en stock! Les clients doivent donc rationner leurs achats. En répondant à une demande hebdomadaire, l’usine, qui fonctionne 7 jours sur 7, 24h/24, devrait parvenir à répondre aux besoins de tous ses clients. Par ailleurs, toutes les quincailleries sous mandat avec LG (Québec, Ontario, Nouvelle-Angleterre, Maritimes) reçoivent, et recevront tout l’hiver, des stocks sur une base hebdomadaire. Tous les clients auront le nécessaire pour se chauffer au cours de la saison froide. Il leur suffit de retourner s’approvisionner à chaque semaine!».
En plus de se rationner, il est possible de :
- Contacter différents centres de distribution ou quincailleries. Si une grande chaîne est en pénurie, il est fort possible qu’une autre en offre en bonne quantité.
- Contacter le département du service à la clientèle chez Lauzon bois énergétique recyclé. Il pourra sans doute vous orienter vers un distributeur près de chez vous qui a des granules en stock. Contact.
- S’informer auprès d’une usine proche de votre domicile. Certains producteurs offrent la possibilité aux particuliers de s’approvisionner, en vrac, directement à l’usine.
4. Si les granules viennent vraiment à manquer, y a-t-il des alternatives?
Peut-on mettre autre chose que des granules dans son poêle ou sa fournaise? Martin Lambert, d’Écosolaris, mentionne qu’il est possible dans certains cas d’utiliser du maïs ou des copeaux de bois en remplacement des granules, mais uniquement du côté industriel ou commercial.
Qu’en est-il du côté résidentiel? Feu Vert Solution nous éclaire : « Il existe des poêles ou fournaises hybrides, même du côté résidentiel. Nous en faisons par ailleurs la distribution. Elles peuvent brûler des copeaux de bois et du maïs, mais pas celui vendu en épicerie, bien sûr. Ça dépend des marques. Pour les fournaises non-hybrides, on ne peut malheureusement pas utiliser autre chose que des granules. J’ai fait moi-même des tests sur différentes fournaises avec du maïs, du blé, des noyaux de cerises et de l’avoine. Ça fonctionne très bien, surtout pour le blé. Mais, comme il faut extrêmement bien calibrer la fournaise (bon apport d’air, bonnes quantités, bonne sorte et bonne taille des matières premières), je ne conseille pas du tout aux propriétaires d’en faire l’essai à la maison. Au contraire. Ils pourraient briser tout le système. » Par ailleurs, Écohabitation ne recommande la combustion du maïs en aucun cas, notamment pour des raisons environnementales.
D’autres questions récurrentes auxquelles nous avons trouvé réponse :
Devrais-je changer mon système de chauffage?
Non! Nous l’avons déjà mentionné, le chauffage aux granules est un des meilleurs choix à faire, autant du côté économique qu’environnemental. Puisque l’approvisionnement en granules ne devrait pas être un problème récurrent, pourquoi changer?La pénurie va-t-elle faire augmenter les prix?
Non! Les prix ne devraient pas gonfler. Si c’est le cas, cela ne viendra pas des usines de production, mais des détaillants voulant gonfler leurs profits.Y a-t-il du positif à retirer de tout cela?
C’est un problème qui a une solution toute simple : l’approvisionnement au bon moment! On ne devrait pas revoir de pénurie avant longtemps. Par ailleurs, pour François Leclerc, la pénurie pourrait créer de nouveaux marchés très intéressants. « Aux États-Unis, on peut distribuer directement dans les maisons, avec un minimum de trois tonnes par livraison. Mais pour que ce soit possible, il faut que l’équipement soit adapté. Au Québec, les gens n’achètent pas vraiment en vrac, parce qu’ils n’ont pas l’équipement nécessaire. Nous offrirons donc bientôt un silo de bonne capacité, en métal résistant au feu, afin que les propriétaires puissent stocker pour l’année leurs besoins en granules. Lorsqu’il y aura assez de clients équipés ainsi, nous pourrons livrer directement chez eux. La pénurie que nous vivons cette année pourraient accélérer le processus ».–Voir aussi : ANNUAIRE ÉCOHABITATION : CHAUFFAGE AUX GRANULES -
Adhérez à la grande famille d’Écohabitation!
Devenir membre d’Écohabitation, c’est soutenir l’organisme et profiter de nombreux avantages : rabais sur nos formations et événements, accès à des publications exclusives, et bien plus!
À la recherche d’un cadeau de dernière minute à offrir (pour un être cher ou vous-même)? Devenez membre d’Écohabitation, un cadeau écolo et payant! Fans de la première heure ou néophytes souhaitant démarrer sous peu un projet d’habitation écologique, l’adhésion à Écohabitation est un geste qui profitera à tous. En effet, les membres d’Écohabitation ne font pas que soutenir l’organisme. Ils profitent de rabais et prix avantageux sur une foule de services : formations, entrées à nos divers événements sur l’habitation écologique, accès à des publications exclusives, etc.
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Un sofa sain, sans retardateur de flammes, ça existe encore?
Écohabitation mène l’enquête et vous embarque dans une virée magasinage écolo à Montréal.
Suite au premier volet de notre dossier sur les retardateurs de flammes, Écohabitation a mené une petite enquête sur le terrain pour connaître les difficultés auxquelles sont confrontés les consommateurs à la recherche de meubles sains sans composés retardateurs de flammes. En boutique, en personne, sur le web, au téléphone… Nous avons arpenté les grandes artères de Montréal et visité différents types de magasins et d’ateliers.
Les grandes chaînes d’ameublement : difficile de trouver sain à bon prix
Mauvaise nouvelle : il est difficile, voire impossible (pour le moment du moins!), de trouver des meubles sans retardateurs de flamme dans les magasins offrant des prix très concurrentiels. Et pour cause, leurs produits sont souvent importés et répondent donc au standard californien. Il en est de même pour les compagnies canadiennes qui exportent leur marchandise à l’étranger.
À titre d’exemple, nous avons visité le fabricant de meubles canadien EQ3. Il conçoit toutes ses pièces rembourrées à Winnipeg (Manitoba) et pourtant, tous ses produits contiennent des retardateurs de flammes. En effet, même si la production de composés à base de PBDE (produits bromés) est interdite au Canada depuis 2008, aucune loi n’empêche les fabricants d’utiliser d’autres types de retardateurs de flamme, comme le TDCPP (à base de chlore) afin de rentrer dans les critères d’exportation.
Faut-il se ruiner pour acheter un sofa sain ?
Se ruiner, peut-être pas. Investir plus que prévu… Oui. Attention cependant : dépenser pour une sofa luxueux ne vous aidera pas nécessairement à consommer mieux. C’est ce que l’on constate dans les magasins visités offrant des meubles haut de gamme importés d’Europe, où seuls les sofas à plus de 8 000 $ sont dépourvus de produits ignifuges.
sofa deux places Van Gogh Designs, disponible chez Ludovik © Van Gogh DesignsAprès d’innombrables recherches infructueuses, nous avons enfin trouvé un magasin de meubles et de décorations qui commercialise des sofas sains : la boutique Ludovik, située sur la rue Notre-Dame Ouest, à Montréal. Avant de nous répondre, le responsable a pris le temps de contacter ses fournisseurs et il s’avère que l’une des marques qu’il commercialise, Van Gogh Designs, fabrique des sofas sans retardateurs de flammes. Il s’agit d’une marque canadienne établie à Vancouver, certifiée ISO 9001 (systèmes de gestion de la qualité). Le prix de leurs sofas varie entre 1500$ et 3500$, en fonction du modèle, du tissu et du rembourrage choisi (sofas de 3 à 5 places). Il s’agit du meilleur prix que nous avons trouvé pour un sofa sans retardateur de flammes.
Attention cependant ! Même en faisant appel à des fournisseurs et distributeurs sympathiques et attentionnés, il nous a été impossible de voir la preuve de l’absence des retardateurs de flamme. Aucune fiche technique ni analyse de produit n’a été réalisée par Écohabitation. Ici, nous avons donc choisi de faire confiance, et souhaitons en toute transparence vous en aviser.
Privilégiez l’achat local
Si vous comptez investir dans un sofa sain et de bonne qualité, tout en ayant l’embarras du choix entre les modèles proposés, le mieux est encore d’acheter local.
sofa Cara deux places © InterversionInterversion offre depuis 25 ans du mobilier conçu et fabriqué exclusivement au Québec. La marque propose un service sur mesure, donc si vous voulez un sofa sans retardateurs de flammes, il vous suffira de le demander. Le prix des sofas démarre à 2400 $ (2 places, revêtement en cotton), fabriqué en bois sans COV (composés organiques volatils).
sofa Stanley composable © MontaukUn autre magasin a retenu notre attention : Montauk Sofa. Cette boutique propose des sofas esthétiques, confortables et dépourvus de tout produit retardateur de flammes. Les meubles sont fabriqués à Montréal, pour un service totalement sur mesure. Évidemment, la qualité a un prix. Comptez au minimum 3800 $ pour un sofa 3 places (revêtement tissu, base en érable). Ce sera ensuite à vous de personnaliser votre sofa en fonction de vos goûts et de votre budget.
L’Atelier Hoch n’offre pas de sofas et canapés, mais de jolis meubles contemporains en bois récupéré ou certifié FSC. Leurs fauteuils une place, en panneaux de bois NU Green et rembourrage à base de plantes, sont intéressants.
Rénover ses meubles : une autre excellente solution
Si vous disposez déjà d’un sofa que vous avez acheté ou récupéré, pourquoi ne pas opter pour sa rénovation ? Luwiss Éco-rembourrage et Foutu Tissu, dont nous avons déjà parlé dans notre article Nos alternatives écolos à IKEA (3) : Meubles usagés et rénovation saine, sont des professionnels dans le domaine, deux ateliers exemplaires de Montréal, qui utilisent des matériaux écologiques pour remplacer les composantes de vos meubles. Chez Luwiss Éco-rembourrage, on explique que d’ordre général, les prix sont « 50 à 60% inférieur à l’équivalent neuf et haut de gamme, 25% supérieur à l’équivalent neuf et bas de gamme ». Chez Foutu Tissu, une restauration de sofa débute à 600$ et les prix varient ensuite selon le type de projet. N’hésitez pas à les contacter pour une soumission ou pour plus d’information au sujet de leurs services.
© Foutu tissuPour consommateurs avertis
Notre constat après avoir passé plusieurs jours à enquêter auprès d’une quinzaine de magasins de Montréal : il est souvent plutôt ardu de trouver les informations exactes sur les composantes chimiques des meubles. La mission s’avère d’autant plus compliquée qu’on trouve très peu de renseignements à ce sujet sur les sites Internet des divers manufacturiers et distributeurs, et que dans les salles de montres et boutiques, les meubles sont exposés sans la moindre étiquette ou fiche informative. Ce sera donc à vous de faire vos recherches, poser des questions et juger de la crédibilité des vendeurs en fonction des arguments qu’ils avancent. D’où l’importance d’être soi-même bien informé sur les retardateurs de flammes !
Aussi, n’oubliez pas que certaines boutiques commercialisent plusieurs marques, dont certaines utilisent des retardateurs de flammes et d’autres pas. N’hésitez pas à vous renseigner auprès du responsable du magasin. S’il n’est pas au courant, il pourra toujours appeler ses fournisseurs.
Notre petit guide d’achats ne se prétend pas exhaustif, mais plutôt représentatif de l’exercice de magasiner un sofa sans retardateurs de flamme à Montréal. Vous connaissez une marque de sofas sans retardateurs de flammes qui nous aurait échappé, à Montréal ou ailleurs ? Faites-nous le savoir via la section commentaires ci-dessous; nous ferons nos recherches et pourrons mettre à jour notre petit guide d’achats.
Guide d’achats :
- Atelier Hoch : 5550 rue Fullum, suite 218, Montréal / 514-253-5732 / www.atelierhoch.ca
- Foutu Tissu : 2177 rue Masson (suite 306) Montréal / 514-377-4010 / www.foututissu.com
- Interversion : 4273 Boulevard Saint-Laurent, Montréal / 514-284-2103 / www.interversion.com
- Ludovik : 1318 Rue Notre-Dame Ouest, Montréal / 514-678-6617 / www.ludovik.ca (la marque Van Gogh Designs)
- Luwiss Éco-rembourrage : 2205 Parthenais, atelier 101, Montréal / 514-502-7507 / luwiss.com
- Montauk Sofa : 4404 Boulevard Saint-Laurent, Montréal / 514-845-8285 / www.montauksofa.com
Autres ressources : Pour ceux d’entre vous qui lisez l’anglais, Perkins + Will a publié un guide pour éviter les retardateurs de flamme dans l’environnement bâti : Healthy Environments: Strategies for Avoiding Flame Retardants in the Built Environment. Le guide propose un lien vers une liste de compagnies américaines qui offrent des meubles sans retardateurs de flamme (via le Center for Environment Health), ainsi qu’un lien vers leur propre liste de manufacturiers qui proposent des meubles sans retardateurs de flammes.