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  • 5 bonnes raisons d’engager un ÉcoEntrepreneur cet été!

    Que ce soit pour vos projets de rénovation ou de construction neuve, les ÉcoEntrepreneurs seront de plus en plus nombreux sur les chantiers cet été.

    5 bonnes raisons d’engager un ÉcoEntrepreneur cet été!
    © Jeremy Levine, Creative Commons

    Vous avez des travaux à réaliser cet été? Confiez-les à un ÉcoEntrepreneur accrédité ! Chef de file en matière d’environnement et de santé en habitation, l’ÉcoEntrepreneur souhaite réduire l’impact écologique de votre habitation et autant votre santé que le bien-être de votre famille lui tiennent à cœur. Voici cinq bonnes raisons de leur confier votre projet.

    5 bonnes raisons d’engager un ÉcoEntrepreneur cet été!
    1. Connaissance des meilleurs matériaux : Les ÉcoEntrepreneurs ont à cœur votre santé et celle de notre planète. Ils vous proposeront des matériaux écologiques et durables qui feront de votre demeure un milieu sain où vous pourrez vivre en toute quiétude.
       
    2. Options écolos dans votre budget : Les ÉcoEntrepreneurs vous soumettront des options écologiques qui respectent votre budget et vous découvrirez alors que l’habitation saine et durable est à portée de main.
       
    3. Économies d’énergie : Les ÉcoEntrepreneurs veilleront à ce que votre maison consomme peu d’énergie, afin que vous fassiez des économies. Vous pourrez dire adieu aux infiltrations d’air en hiver et aux factures astronomiques !
       
    4. Accrédités et évalués : Nous sommes persuadés que votre beau-frère fait des miracles avec une truelle, mais les ÉcoEntrepreneurs, eux, ont des exigences professionnelles et une éthique à respecter. De plus, ils sont évalués selon un processus rigoureux par le programme ÉcoEntrepreneur.
       
    5. Vision à long terme : Une habitation bien construite ou bien rénovée, selon les meilleures pratiques environnementales, c’est un investissement sûr pour le futur. Porter son choix sur un ÉcoEntrepreneur, c’est donc opter pour une vision à long terme de son habitation et de ses finances !

    Bref, les ÉcoEntrepreneurs ont comme priorité que votre maison vous plaise et soit à votre image. Ainsi ils proposent, par exemple, des peintures sans composés organiques volatils (COV) à leurs clients, afin de restreindre les polluants chimiques domestiques. De plus, ils font preuve d’originalité en utilisant des matériaux recyclés. Par exemple, l’ÉcoEntrepreneur Robin Gratton, de Construction Larix inc., a créé un mur original et esthétique avec des résidus de bois pour ses clients de la résidence Mainguy-Plante. Enfin, un test d’infiltrométrie est réalisé dans les futures demeures construites par les ÉcoEntrepreneurs, dans le but de maximiser la performance énergétique des maisons.

    Pour en apprendre davantage sur le programme ou encore pour engager un ÉcoEntrepreneur pour votre projet cet été, consultez le site internet www.ecoentrepreneur.ca.

    Bonne chance dans vos projets… et bon été!

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  • Le label RGE, Reconnu Grenelle de l’Environnement

    Le label RGE, Reconnu Grenelle de l'Environnement
    Le label RGE ou Reconnu Grenelle de l’Environnement permet de choisir un artisan compétent dans la maîtrise de l’énergie et la pose d’énergies renouvelables

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  • Top 3 des meilleures pratiques pour un sous-sol en climat froid

    Lorsqu’on pense au sous-sol, on se questionne généralement sur son utilité, la finition des planchers, le look de la salle de bain… Mais on oublie les défis incontournables auxquels il fait face : humidité, fluctuation des nappes phréatiques, chocs thermiques, pertes de chaleur, radon.

    Top 3 des meilleures pratiques pour un sous-sol en climat froid
    ©Randy Pertiet, sous licence CC
    Les sous-sols sont généralement sous isolés ou pas isolés du tout et, lorsqu’ils le sont, ils ont presque toujours de l’humidité emprisonnée dans leurs murs. Cela conduit à de la condensation, puis à la croissance de moisissures. La matière organique présente dans les sous-sols (montants de bois et gypse, par exemple) finit plus souvent qu’autrement en décomposition.
     

    Top 3 des meilleures pratiques pour isoler en climat froid 

    Top 3 des meilleures pratiques pour un sous-sol en climat froid
    CLIQUEZ SUR L’IMAGE POUR L’AGRANDIR © Gergana Gatina et Roxane Duguépéroux, pour Écohabitation

    1. ISOLER PAR L’INTÉRIEUR

    La méthode : 

    • un panneau de laine minérale ou de polystyrène expansé*  posé contre le mur de béton (agit comme bris thermique)
    • Un mur de 2×4 avec des matelas de laine de roche insérés dans ses cavités
    • Une cloison sèche avec une finition de peinture au latex (agit comme frein à la vapeur)
    L’isolation du sous-sol par l’intérieur constitue généralement l’option la moins chère et la plus courante. Cette méthode permet de traiter plus facilement les problèmes thermiques qui peuvent survenir à la jonction des murs, ainsi qu’à la jonction des semelles et des murs de fondation.
     
    N.B. Pour cette méthode d’isolation, il est impératif d’avoir une protection extérieure adéquate contre l’humidité, sans quoi elle pourrait migrer vers l’intérieur. La laine de roche n’est pas sensible à l’humidité, mais la situation pourrait entrainer une demande en chauffage ou en climatisation supplémentaire. Un déshumidificateur peut aider à maintenir un niveau d’humidité adéquat, mais nous vous conseillons tout de même de consulter notre page sur la rénovation par l’extérieur des sous-sols existants
    Top 3 des meilleures pratiques pour un sous-sol en climat froid
    CLIQUEZ SUR L’IMAGE POUR L’AGRANDIR © Gergana Gatina et Roxane Duguépéroux, pour Écohabitation

    2. ISOLER PAR L’EXTÉRIEUR

    La méthode :

    • Des panneaux de fibrociment et du crépi au-dessus du sol
    • 4 pouces de polystyrène expansé*
    • Un tapis de drainage
    • Un enduit goudronné pour les sols perméables ou une membrane élastomère pour les sols plus à risques (argileux)

    L’isolation des murs de fondation par l’extérieur est moins fréquente, en raison de coûts plus élevés que cette méthode peut entraîner. Cependant, en isolant les murs de sous-sol par l’extérieur, il est possible de prévenir l’exposition des murs au cycle gel/dégel saisonnier, un « choc thermique » qui peut provoquer la fissuration des fondations. Cette pratique permet également de garder le béton au chaud, en été. Par exemple, si l’air ambiant est à 23ºC et que le béton n’est pas isolé, il peut atteindre un point de rosé, ce qui augmente les risques de condensation à sa surface. Finalement, cette pratique permet aussi de libérer de l’espace dans les pièces de vie. 

    Top 3 des meilleures pratiques pour un sous-sol en climat froid
    CLIQUEZ SUR L’IMAGE POUR L’AGRANDIR © Gergana Gatina et Roxane Duguépéroux, pour Écohabitation

    3. ISOLER PAR L’INTÉRIEUR ET L’EXTÉRIEUR : LA MEILLEURE PRATIQUE

    La méthode : 

    • Des panneaux de fibrociment et du crépi au-dessus du sol
    • 3 pouces de polystyrène expansé*  (2″ peuvent suffir, mais 3″ est l’idéal)
    • Une membrane de drainage
    • Un enduit goudronné pour les sols perméables ou une membrane élastomère pour les sols plus à risques (argileux)
    • 2 pouces d’isolant en panneau – laine de roche ou polystyrène expansé* – posé contre le mur de béton intérieur
    • Un mur de 2×4 avec des matelas de laine de roche insérés dans ses cavités
    • Une cloison sèche avec une finition de peinture au latex

    L’isolation des murs de fondation par l’intérieur et l’extérieur est une méthode peu répandue, compte tenu des coûts associés. Il s’agit toutefois de la meilleure pratique, et de loin. Elle permet d’obtenir des niveaux de performance et de durabilité optimaux, ce qui réduit les pertes de chaleur et les coûts associés. En augmentant la température du béton, ou de la surface de condensation, cette pratique contribue également à réduire les problèmes de moisissure.

    L’image ci-dessous présente les variantes thermiques d’un sous-sol isolé sur ses deux côtés. La valeur R s’élève à R-40. Notez l’absence de ponts thermiques et la stabilité des températures, malgré une différence de 40 degrés entre l’intérieur et l’extérieur. L’investissement pour rester au chaud en vaut le coût!

    Top 3 des meilleures pratiques pour un sous-sol en climat froid
    © Ecohome

    EXONÉRATION DE RESPONSABILITÉ

    ÉCOHABITATION n’offre aucune garantie quant aux résultats des travaux entrepris par les propriétaires sur la base des informations contenues dans cet article. De plus, ÉCOHABITATION n’assume aucune responsabilité pour tout dommage, blessure ou perte subis à la suite de tentatives de reproduction d’une ou de plusieurs idées de construction ou rénovation résidentielles qui figurent ici. Avant d’entreprendre tout projet de rénovation résidentielle, il est de votre responsabilité de consulter des entrepreneurs qualifiés, des professionnels experts et les autorités compétentes, afin de vous assurer de la faisabilité du projet. Il est également de votre responsabilité de vous assurer que la réalisation des travaux est conforme aux règles de l’art, ainsi qu’à la législation et la réglementation en vigueur. 

    Rétention de la chaleur plutôt que production

    Top 3 des meilleures pratiques pour un sous-sol en climat froid
    ©  Zabelproject

    À l’heure actuelle, il y a peu de consensus sur les modes de conception, les matériaux ou les niveaux de performance optimaux des sous-sols. Cela pourrait expliquer en partie le fait que nombreux sont ceux qui doutent de l’utilité d’un sous-sol durable et performant. Nous semblons nous être accoutumés, en climat nordique, aux sous-sols humides, moisis et insuffisamment isolés.

     
    Écohabitation et son pendant anglophone Ecohome favorisent autant que possible une philosophie de rétention de la chaleur plutôt que de production. Malheureusement, les coûts supplémentaires liés à une isolation adéquate du sous-sol ne font généralement pas partie de l’équation lors du calcul des économies mensuelles, sans compter qu’un sous-sol bien conçu et bien isolé aura une durée de vie beaucoup plus longue et nécessitera moins de réparations.
     

    Un des avantages les plus fréquemment négligé d’une bonne isolation, c’est la résilience. Ceux qui ont des maisons peu isolées l’ont bien vu en hiver extrême : le froid glacial a pénétré la maison et ne s’en est plus échappé pendant des mois, créant un inconfort constant… Sans parler de la facture d’Hydro-Québec très très élevée ! Les maisons qui conservent mieux la chaleur peuvent offrir un plus grand confort pour une plus longue période de temps dans de telles situations, même en cas de pannes de longues durée.

    Quelques sujets de préoccupation pour tous les murs

    Top 3 des meilleures pratiques pour un sous-sol en climat froid
    Boudins et espaceurs, ©  floodsill.com

    Boudins et entretoises «espaceurs». En insérant des boudins ou des morceaux de styromousse découpé sous la lisse d’assise du mur en bois, on peut ainsi la soulever. En cas d’inondation mineure, le bois suspendu ne touchera donc pas à la dalle et l’eau pourra passer sous les murs sans les abimer.

     
    Isoler adéquatement la dalle. Une grande partie de la chaleur de la maison est perdue via un sous-sol mal isolé, notamment sous le plancher de la dalle. Les niveaux d’isolation optimaux sous la dalle varient selon la région et le climat, mais aussi selon les conditions de chantier et des sols. Afin d’économiser de l’argent et de l’énergie, nous recommandons un minimum de R-20 sous la dalle (pour un climat canadien près des zones frontières). Des niveaux accrus sont recommandés pour les régions plus au nord. Lire le cahier de projet La Ruche sur la construction écologique de dalle sur sol. 
     
    Top 3 des meilleures pratiques pour un sous-sol en climat froid
    Laine de roche ou polystyrène expansé à l’extérieur, ©  Roxul

    À l’extérieur, optez pour la laine de roche ou le polystyrène expansé*. Ces isolants ne sont pas affectés par l’humidité. Posés sur les murs extérieurs, ils peuvent être maintenus en place par le remblais et fixés au sol grâce à des panneaux de fibrociment accrochés aux murs de fondations.

    Avec ou sans isolation extérieure, le béton intérieur pourrait transférer son humidité aux composantes murales, soit en séchant ou lors de condensation sur le béton froid. La fibre de roche n’étant pas affectée par l’humidité, l’eau s’écoulera au travers et elle conservera tout de même sa valeur R initiale.

    Top 3 des meilleures pratiques pour un sous-sol en climat froid
    © Ecohome

    Favoriser un bon drainage. Peu importe l’endroit, ou le type d’isolation, les murs de fondation doivent être bien protégés des eaux souterraines. Un bon drainage assurera la durabilité des matériaux et limitera les risques de moisissure dans votre sous-sol. Un drain français (de dispersion ou périmétrique) à la base de la semelle de fondation est donc nécessaire. En les recouvrant de gravier ou de granulat, cela permettra de drainer adéquatement l’eau. Une membrane géotextile posée sur le granulat empêchera finalement le passage des sédiments. Un plus : prévoir un regard de nettoyage pour un entretien facilité à long terme. Pour en savoir plus sur le drainage de l’eau autour des fondations, c’est ici

    Un drain de surface est une mesure de protection efficace, surtout si vous avez une toiture métallique. Ne possédant pas de gouttière, ces toitures déversent l’eau de pluie et de la fonte des neiges autour de la maison, directement au niveau des fondations.  
     
    Top 3 des meilleures pratiques pour un sous-sol en climat froid
    Connexion bois/béton à éviter, ©  Ecohome

    Éviter toute connexion bois/béton. Il faut près de cinq ans à des fondations de béton pour qu’elles sèchent complètement et ce, seulement si elles sont complètement isolées de l’humidité et de l’eau présents dans le sol. Si la connexion entre le béton, poreux, et les éléments extérieurs n’est pas rompue, les murs ne sècheront jamais et continueront d’absorber l’humidité. Lorsqu’on doit encadrer les fenêtres et les portes, la pratique courante est d’incorporer le bois directement au béton. Cette méthode rend par contre le bois à risque de pourriture. Même si votre sous-sol est totalement étanche, le bois agira comme une éponge et absorbera toute l’humidité disponible dans le béton. 

    Isoler les solives de rive. C’est un endroit très difficile à isoler et à étanchéiser. Vaporiser de la mousse de polyuréthane à ces jonctions problématiques est l’une des solutions les plus communes et appréciées. Même si cela permet d’assurer que les ponts thermiques sont coupés, il reste que l’uréthane giclée n’est pas un produit très écolo

    Heureusement, il existe une autre façon de procéder, tout aussi efficace. Lors de la construction, il faut construire la plateforme légèrement en retrait. Ceci permet de poser un isolant rigide à l’extérieur de la solive de rive (ne pas oublier de faire un bon travail d’étanchéité à l’air du côté externe du mur). 

    Top 3 des meilleures pratiques pour un sous-sol en climat froid
    Capillarité, ©  Delta

    Mettre en place des coupures capillaires. Le bas des semelles n’est généralement pas protégé de l’humidité. L’inclusion d’une coupure capillaire entre les semelles et les fondations empêchera l’humidité de pénétrer par capillarité dans le béton. Il existe des membranes dédiées à cette fonction précise, mais une feuille de polyéthylène de 6 millimètres fait très bien l’affaire, à moindre coût. (La capillarité est un phénomène physique par lequel un liquide tend à passer à travers un corps poreux). 

    Isoler les murs d’ossature avec un isolant en matelas. Encore une fois, nous vous recommandons la laine de roche; pour sa plus valeur R légèrement supérieure, son contenu recyclé et surtout, sa haute résistance à l’affaissement lors d’exposition à l’eau. Toutefois, puisque les risques de moisissure sont plus faible près du mur d’ossature que près du mur de béton, un matelas en fibre de verre est une alternative acceptée.

    Installer un pare-air et un pare-vapeur. Afin de protéger les maisons contre l’infiltration de radon, le pare-vapeur sous la dalle doit être manipulé avec soin et bien scellé (avec un scellant acoustique). Porter une attention particulière aux divers points de pénétration et le long de la base du mur de fondation.

    Éviter le pare-vapeur à l’intérieur. Bien que ce soit une pratique courante, cette méthode est fortement déconseillée. En effet, la peinture au latex (ou un pare-vapeur primaire) est recommandée à ce stade, mais il est surtout important de ne PAS inclure un pare-vapeur en polyéthylène derrière le gypse. C’est une solution intéressante au-dessus du niveau du sol, puisqu’elle permet aux murs de sécher vers l’extérieur, mais cela est impossible au sous-sol.
    En effet, les matériaux de construction (bois, béton) sont humides à la base. Les études sont concluantes à ce sujet : un pare-vapeur à l’intérieur des murs au niveau d’un sous-sol empêchera les matériaux de sécher. À éviter à tout prix !
     
    *Polystyrène expansé et non extrudé. Connu sous le nom de « styromousse rigide », « mousse bleue », ou « isolant rose ». le bilan écologique du polystyrène extrudé est mauvais. À proscrire!
     

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  • Quand gestion des matières résiduelles rime avec opportunités d’affaires

    Développée spécialement pour les ICI (industries, commerces et institutions), la formation «Écoconstruction : opportunités d’affaires» est offerte gratuitement à Montréal le 2 juillet 2014.

    Quand gestion des matières résiduelles rime avec opportunités d'affaires
    L’atelier de Linéaire-Design, ©Samuel Pépin-Guay

    Fabricant cherchant à valoriser ses résidus de production, manufacturier s’interrogeant sur l’interdiction imminente de l’enfouissement du bois, détaillant souhaitant démêler les accréditations et certifications du domaine du bâtiment écologique, école de métiers de la construction croulant sous les matériaux… La nouvelle formation d’Écohabitation est pour vous!

    La formation s’adresse tout particulièrement aux acteurs du secteur de la construction et rénovation résidentielle (fabricants, manufacturiers, détaillants, fournisseurs, commerçants, distributeurs, industriels) ainsi qu’aux écoles de métiers de la construction

    Pour connaître les détails et les modalités d’inscription, consultez le plan de cours de la formation Écoconstruction : Opportunités d’affaires. 

    Inscription gratuite !

    La formation, qui aura lieu le mercredi 2 juillet 2014 au Centre St-Pierre, à Montréal, est offerte gratuitement. Pour s’inscrire, les employés ou dirigeants d’ICI du secteur CRD doivent contacter Laurence C. Desrosiers au 514.985.0004 poste 609. Les candidatures seront évaluées, puis les ICI ciblées devront remplir un formulaire de diagnostic en ligne. Ce formulaire nous permettra de sélectionner les ICI participantes invitées à la formation gratuite du 2 juillet et nous aidera à préparer l’atelier d’accompagnement de l’après-midi. Écohabitation se réserve le droit de sélectionner les ICI participantes sur la base du cas présenté par leur formulaire de diagnostic. 

     

    Quand gestion des matières résiduelles rime avec opportunités d'affaires

     

     

     

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  • Nos alternatives écolos à Ikea (2) : des meubles tout beaux, tout neufs

    En cette période aux nombreux déménagements, voici en rappel notre petite sélection d’adresses pour acheter des meubles neufs mais écologiques et locaux !

    Nos alternatives écolos à Ikea (2) : des meubles tout beaux, tout neufs
    À Hauteur d’homme

    Ceux qui ont lu notre article sur les cuisines, le premier volet de notre série sur les alternatives écolos à IKEA, le savent. Pour cette série, nous avons privilégié quatre critères : matières premières locales, fabrication locale, matériaux sains, réutilisation de meubles et matériaux usagés. Les fabricants cités ci-dessous respectent au moins deux d’entre eux.

    MEUB : une allure nordique

    Au plan esthétique, on dirait un Ikea écolo et local ! Lits, commodes, miroirs, bureaux, caissons pour ordi, buffets, banc à chaussures : voici des meubles en bois clair, au profil épuré, simplissimes. Le bois, du merisier du Québec le plus souvent FSC, les colles et scellants sont sans COV ou ont une émissivité COV très faible (certification Greenguard Children & Schools) et les ébénistes fabriquent tout sur place. On nous signale aussi que les employés viennent à vélo et que l’atelier est chauffé principalement par le solaire passif! Deux points à retenir : certains meubles existent en plusieurs dimensions pour convenir aux besoins de chacun, et le site propose une boutique en ligne. Le fondateur de MEUB, Mathieu Pellerin, est aussi le patron d’une ébénisterie écolo, MATPEL, où tout est fait sur mesure.

    Prix : le lit est à 2199$, la grosse commode à 1979$, la petite à 1799$, le petit caisson de bureau deux tiroirs est à 755$… La qualité semble avoir un prix! Boutique en ligne. Où? À Montréal, dans Rosemont. 2177 rue Masson (local 203). 514-563-0672, info@meub.ca

    Nos alternatives écolos à Ikea (2) : des meubles tout beaux, tout neufs
    © Meub
    Nos alternatives écolos à Ikea (2) : des meubles tout beaux, tout neufs
    © Meub
    Nos alternatives écolos à Ikea (2) : des meubles tout beaux, tout neufs
    © Meub

     

    À Hauteur d’homme (Hh) : du super design québécois

    On a découvert les créations du designer Louis-Philippe Pratte avec ses magnifiques cuisines, mais il propose aussi des lits, tables, bibliothèque, tabourets, commodes… en érable et merisier FSC du Québec, fabriqués à Montréal par l’entreprise en réinsertion Bois urbain. Pour les meubles comme pour les cuisines, le très bon programme de reboisement fonctionne.

    Prix : les lits sont à 1249$ et 2799$, la commode à 2199$, la grande table à 1699$ (prix des produits sans finition). Disons que c’est un investissement. Boutique en ligne. Où? À Montréal, dans cinq points de vente différents, mais aussi à Québec et Toronto. Bientôt une salle de montre à proximité du marché Jean-Talon. 514-435- 5494, info@hh.ca

    Nos alternatives écolos à Ikea (2) : des meubles tout beaux, tout neufs
    © À Hauteur d’homme
    Nos alternatives écolos à Ikea (2) : des meubles tout beaux, tout neufs
    © À Hauteur d’homme
    Nos alternatives écolos à Ikea (2) : des meubles tout beaux, tout neufs
    © À Hauteur d’homme

     

    Dénicher du meuble québécois chez les grands détaillants… québécois (pas si simple)

    Germain Larivière ou Brault et Martineau ont des prix parfois comparables à ceux d’Ikea. Proposent-ils des meubles fabriqués au Québec avec du bois local, et massif si possible ? Chez Germain Larivière, on nous assure que 60% des meubles proposés environ sont fabriqués « au Québec et au Canada ». On nous signale par exemple une table de salon de la marque « Forge Design » fabriquée au Québec en bois recyclé.  Au magasin Germain-Larivière de Brossard (Dix Trente), le vendeur Mario Binette nous indique que « si les clients posent des questions précises sur la provenance du bois, on les aide et on peut regarder ensemble le site Internet des fournisseurs ». Attention à distinguer l’origine du bois et la fabrication…  Certains meubles faits en bois québécois ont été fabriqués en Chine. Le bois a donc fait un aller-retour en avion. Écologiquement, ça gâche tout!

    Chez Brault et Martineau, c’est une autre affaire. Nous avons laissé trois messages sur les répondeurs de trois personnes différentes (communications, ressources humaines, ventes…). « Ça, c’est une bonne question ! » s’est exclamée une préposée du service à la clientèle, au siège de la compagnie, dans Montréal Est. Certes. Mais on attend encore la réponse !

    On a également appelé Structube, pensant y dénicher quelques meubles made in Quebec. Déception. « Madame, chez nous, tout est chinois. Les matières premières comme la fabrication. » Au moins, c’est clair.

    L’alternative à Ikea… chez Ikea

    On connaît des petits malins pour qui le meuble Ikea de base (en pin blanc) sert de tremplin à une créativité débridée. On le peint, on le vernit, on le détourne de son utilisation première…  Autre alternative : Tel Quel, le comptoir Ikea (près des caisses) où vous pouvez dénicher à bas prix des meubles endommagés parfois très corrects. À Écohabitation, on est très satisfaits de notre méridienne en cuir noir trouvée chez Tel Quel !

    Et aussi…

    Atelier Hoch pour les fauteuils contemporains  – bois récupéré ou certifié FSC, panneaux de bois NU Green, rembourrage à base de plantes.

    Avivia fabrique à la demande des armoires et comptoirs de cuisine écologiques, en bois FSC, panneaux sans COV et huiles Livos.

    Linéaire Mobilier Actuel propose lits, tables, chaises longues en acajou, frêne, cerisier (bois du Québec ou FSC, huiles Livos ou Ecoselection). La liste des magasins où ces meubles sont disponibles est sur cette page. On peut également passer commande.

    Nos alternatives écolos à Ikea (2) : des meubles tout beaux, tout neufs
    © Atelier Hoch
    Nos alternatives écolos à Ikea (2) : des meubles tout beaux, tout neufs
    © Linéaire Mobilier Actuel

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