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  • Top 3 des meilleures pratiques pour un sous-sol en climat froid

    Lorsqu’on pense au sous-sol, on se questionne généralement sur son utilité, la finition des planchers, le look de la salle de bain… Mais on oublie les défis incontournables auxquels il fait face : humidité, fluctuation des nappes phréatiques, chocs thermiques, pertes de chaleur, radon.

    Top 3 des meilleures pratiques pour un sous-sol en climat froid
    ©Randy Pertiet, sous licence CC
    Les sous-sols sont généralement sous isolés ou pas isolés du tout et, lorsqu’ils le sont, ils ont presque toujours de l’humidité emprisonnée dans leurs murs. Cela conduit à de la condensation, puis à la croissance de moisissures. La matière organique présente dans les sous-sols (montants de bois et gypse, par exemple) finit plus souvent qu’autrement en décomposition.
     

    Top 3 des meilleures pratiques pour isoler en climat froid 

    Top 3 des meilleures pratiques pour un sous-sol en climat froid
    CLIQUEZ SUR L’IMAGE POUR L’AGRANDIR © Gergana Gatina et Roxane Duguépéroux, pour Écohabitation

    1. ISOLER PAR L’INTÉRIEUR

    La méthode : 

    • un panneau de laine minérale ou de polystyrène expansé*  posé contre le mur de béton (agit comme bris thermique)
    • Un mur de 2×4 avec des matelas de laine de roche insérés dans ses cavités
    • Une cloison sèche avec une finition de peinture au latex (agit comme frein à la vapeur)
    L’isolation du sous-sol par l’intérieur constitue généralement l’option la moins chère et la plus courante. Cette méthode permet de traiter plus facilement les problèmes thermiques qui peuvent survenir à la jonction des murs, ainsi qu’à la jonction des semelles et des murs de fondation.
     
    N.B. Pour cette méthode d’isolation, il est impératif d’avoir une protection extérieure adéquate contre l’humidité, sans quoi elle pourrait migrer vers l’intérieur. La laine de roche n’est pas sensible à l’humidité, mais la situation pourrait entrainer une demande en chauffage ou en climatisation supplémentaire. Un déshumidificateur peut aider à maintenir un niveau d’humidité adéquat, mais nous vous conseillons tout de même de consulter notre page sur la rénovation par l’extérieur des sous-sols existants
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    2. ISOLER PAR L’EXTÉRIEUR

    La méthode :

    • Des panneaux de fibrociment et du crépi au-dessus du sol
    • 4 pouces de polystyrène expansé*
    • Un tapis de drainage
    • Un enduit goudronné pour les sols perméables ou une membrane élastomère pour les sols plus à risques (argileux)

    L’isolation des murs de fondation par l’extérieur est moins fréquente, en raison de coûts plus élevés que cette méthode peut entraîner. Cependant, en isolant les murs de sous-sol par l’extérieur, il est possible de prévenir l’exposition des murs au cycle gel/dégel saisonnier, un « choc thermique » qui peut provoquer la fissuration des fondations. Cette pratique permet également de garder le béton au chaud, en été. Par exemple, si l’air ambiant est à 23ºC et que le béton n’est pas isolé, il peut atteindre un point de rosé, ce qui augmente les risques de condensation à sa surface. Finalement, cette pratique permet aussi de libérer de l’espace dans les pièces de vie. 

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    3. ISOLER PAR L’INTÉRIEUR ET L’EXTÉRIEUR : LA MEILLEURE PRATIQUE

    La méthode : 

    • Des panneaux de fibrociment et du crépi au-dessus du sol
    • 3 pouces de polystyrène expansé*  (2″ peuvent suffir, mais 3″ est l’idéal)
    • Une membrane de drainage
    • Un enduit goudronné pour les sols perméables ou une membrane élastomère pour les sols plus à risques (argileux)
    • 2 pouces d’isolant en panneau – laine de roche ou polystyrène expansé* – posé contre le mur de béton intérieur
    • Un mur de 2×4 avec des matelas de laine de roche insérés dans ses cavités
    • Une cloison sèche avec une finition de peinture au latex

    L’isolation des murs de fondation par l’intérieur et l’extérieur est une méthode peu répandue, compte tenu des coûts associés. Il s’agit toutefois de la meilleure pratique, et de loin. Elle permet d’obtenir des niveaux de performance et de durabilité optimaux, ce qui réduit les pertes de chaleur et les coûts associés. En augmentant la température du béton, ou de la surface de condensation, cette pratique contribue également à réduire les problèmes de moisissure.

    L’image ci-dessous présente les variantes thermiques d’un sous-sol isolé sur ses deux côtés. La valeur R s’élève à R-40. Notez l’absence de ponts thermiques et la stabilité des températures, malgré une différence de 40 degrés entre l’intérieur et l’extérieur. L’investissement pour rester au chaud en vaut le coût!

    Top 3 des meilleures pratiques pour un sous-sol en climat froid
    © Ecohome

    EXONÉRATION DE RESPONSABILITÉ

    ÉCOHABITATION n’offre aucune garantie quant aux résultats des travaux entrepris par les propriétaires sur la base des informations contenues dans cet article. De plus, ÉCOHABITATION n’assume aucune responsabilité pour tout dommage, blessure ou perte subis à la suite de tentatives de reproduction d’une ou de plusieurs idées de construction ou rénovation résidentielles qui figurent ici. Avant d’entreprendre tout projet de rénovation résidentielle, il est de votre responsabilité de consulter des entrepreneurs qualifiés, des professionnels experts et les autorités compétentes, afin de vous assurer de la faisabilité du projet. Il est également de votre responsabilité de vous assurer que la réalisation des travaux est conforme aux règles de l’art, ainsi qu’à la législation et la réglementation en vigueur. 

    Rétention de la chaleur plutôt que production

    Top 3 des meilleures pratiques pour un sous-sol en climat froid
    ©  Zabelproject

    À l’heure actuelle, il y a peu de consensus sur les modes de conception, les matériaux ou les niveaux de performance optimaux des sous-sols. Cela pourrait expliquer en partie le fait que nombreux sont ceux qui doutent de l’utilité d’un sous-sol durable et performant. Nous semblons nous être accoutumés, en climat nordique, aux sous-sols humides, moisis et insuffisamment isolés.

     
    Écohabitation et son pendant anglophone Ecohome favorisent autant que possible une philosophie de rétention de la chaleur plutôt que de production. Malheureusement, les coûts supplémentaires liés à une isolation adéquate du sous-sol ne font généralement pas partie de l’équation lors du calcul des économies mensuelles, sans compter qu’un sous-sol bien conçu et bien isolé aura une durée de vie beaucoup plus longue et nécessitera moins de réparations.
     

    Un des avantages les plus fréquemment négligé d’une bonne isolation, c’est la résilience. Ceux qui ont des maisons peu isolées l’ont bien vu en hiver extrême : le froid glacial a pénétré la maison et ne s’en est plus échappé pendant des mois, créant un inconfort constant… Sans parler de la facture d’Hydro-Québec très très élevée ! Les maisons qui conservent mieux la chaleur peuvent offrir un plus grand confort pour une plus longue période de temps dans de telles situations, même en cas de pannes de longues durée.

    Quelques sujets de préoccupation pour tous les murs

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    Boudins et espaceurs, ©  floodsill.com

    Boudins et entretoises «espaceurs». En insérant des boudins ou des morceaux de styromousse découpé sous la lisse d’assise du mur en bois, on peut ainsi la soulever. En cas d’inondation mineure, le bois suspendu ne touchera donc pas à la dalle et l’eau pourra passer sous les murs sans les abimer.

     
    Isoler adéquatement la dalle. Une grande partie de la chaleur de la maison est perdue via un sous-sol mal isolé, notamment sous le plancher de la dalle. Les niveaux d’isolation optimaux sous la dalle varient selon la région et le climat, mais aussi selon les conditions de chantier et des sols. Afin d’économiser de l’argent et de l’énergie, nous recommandons un minimum de R-20 sous la dalle (pour un climat canadien près des zones frontières). Des niveaux accrus sont recommandés pour les régions plus au nord. Lire le cahier de projet La Ruche sur la construction écologique de dalle sur sol. 
     
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    Laine de roche ou polystyrène expansé à l’extérieur, ©  Roxul

    À l’extérieur, optez pour la laine de roche ou le polystyrène expansé*. Ces isolants ne sont pas affectés par l’humidité. Posés sur les murs extérieurs, ils peuvent être maintenus en place par le remblais et fixés au sol grâce à des panneaux de fibrociment accrochés aux murs de fondations.

    Avec ou sans isolation extérieure, le béton intérieur pourrait transférer son humidité aux composantes murales, soit en séchant ou lors de condensation sur le béton froid. La fibre de roche n’étant pas affectée par l’humidité, l’eau s’écoulera au travers et elle conservera tout de même sa valeur R initiale.

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    © Ecohome

    Favoriser un bon drainage. Peu importe l’endroit, ou le type d’isolation, les murs de fondation doivent être bien protégés des eaux souterraines. Un bon drainage assurera la durabilité des matériaux et limitera les risques de moisissure dans votre sous-sol. Un drain français (de dispersion ou périmétrique) à la base de la semelle de fondation est donc nécessaire. En les recouvrant de gravier ou de granulat, cela permettra de drainer adéquatement l’eau. Une membrane géotextile posée sur le granulat empêchera finalement le passage des sédiments. Un plus : prévoir un regard de nettoyage pour un entretien facilité à long terme. Pour en savoir plus sur le drainage de l’eau autour des fondations, c’est ici

    Un drain de surface est une mesure de protection efficace, surtout si vous avez une toiture métallique. Ne possédant pas de gouttière, ces toitures déversent l’eau de pluie et de la fonte des neiges autour de la maison, directement au niveau des fondations.  
     
    Top 3 des meilleures pratiques pour un sous-sol en climat froid
    Connexion bois/béton à éviter, ©  Ecohome

    Éviter toute connexion bois/béton. Il faut près de cinq ans à des fondations de béton pour qu’elles sèchent complètement et ce, seulement si elles sont complètement isolées de l’humidité et de l’eau présents dans le sol. Si la connexion entre le béton, poreux, et les éléments extérieurs n’est pas rompue, les murs ne sècheront jamais et continueront d’absorber l’humidité. Lorsqu’on doit encadrer les fenêtres et les portes, la pratique courante est d’incorporer le bois directement au béton. Cette méthode rend par contre le bois à risque de pourriture. Même si votre sous-sol est totalement étanche, le bois agira comme une éponge et absorbera toute l’humidité disponible dans le béton. 

    Isoler les solives de rive. C’est un endroit très difficile à isoler et à étanchéiser. Vaporiser de la mousse de polyuréthane à ces jonctions problématiques est l’une des solutions les plus communes et appréciées. Même si cela permet d’assurer que les ponts thermiques sont coupés, il reste que l’uréthane giclée n’est pas un produit très écolo

    Heureusement, il existe une autre façon de procéder, tout aussi efficace. Lors de la construction, il faut construire la plateforme légèrement en retrait. Ceci permet de poser un isolant rigide à l’extérieur de la solive de rive (ne pas oublier de faire un bon travail d’étanchéité à l’air du côté externe du mur). 

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    Capillarité, ©  Delta

    Mettre en place des coupures capillaires. Le bas des semelles n’est généralement pas protégé de l’humidité. L’inclusion d’une coupure capillaire entre les semelles et les fondations empêchera l’humidité de pénétrer par capillarité dans le béton. Il existe des membranes dédiées à cette fonction précise, mais une feuille de polyéthylène de 6 millimètres fait très bien l’affaire, à moindre coût. (La capillarité est un phénomène physique par lequel un liquide tend à passer à travers un corps poreux). 

    Isoler les murs d’ossature avec un isolant en matelas. Encore une fois, nous vous recommandons la laine de roche; pour sa plus valeur R légèrement supérieure, son contenu recyclé et surtout, sa haute résistance à l’affaissement lors d’exposition à l’eau. Toutefois, puisque les risques de moisissure sont plus faible près du mur d’ossature que près du mur de béton, un matelas en fibre de verre est une alternative acceptée.

    Installer un pare-air et un pare-vapeur. Afin de protéger les maisons contre l’infiltration de radon, le pare-vapeur sous la dalle doit être manipulé avec soin et bien scellé (avec un scellant acoustique). Porter une attention particulière aux divers points de pénétration et le long de la base du mur de fondation.

    Éviter le pare-vapeur à l’intérieur. Bien que ce soit une pratique courante, cette méthode est fortement déconseillée. En effet, la peinture au latex (ou un pare-vapeur primaire) est recommandée à ce stade, mais il est surtout important de ne PAS inclure un pare-vapeur en polyéthylène derrière le gypse. C’est une solution intéressante au-dessus du niveau du sol, puisqu’elle permet aux murs de sécher vers l’extérieur, mais cela est impossible au sous-sol.
    En effet, les matériaux de construction (bois, béton) sont humides à la base. Les études sont concluantes à ce sujet : un pare-vapeur à l’intérieur des murs au niveau d’un sous-sol empêchera les matériaux de sécher. À éviter à tout prix !
     
    *Polystyrène expansé et non extrudé. Connu sous le nom de « styromousse rigide », « mousse bleue », ou « isolant rose ». le bilan écologique du polystyrène extrudé est mauvais. À proscrire!
     

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  • Quand gestion des matières résiduelles rime avec opportunités d’affaires

    Développée spécialement pour les ICI (industries, commerces et institutions), la formation «Écoconstruction : opportunités d’affaires» est offerte gratuitement à Montréal le 2 juillet 2014.

    Quand gestion des matières résiduelles rime avec opportunités d'affaires
    L’atelier de Linéaire-Design, ©Samuel Pépin-Guay

    Fabricant cherchant à valoriser ses résidus de production, manufacturier s’interrogeant sur l’interdiction imminente de l’enfouissement du bois, détaillant souhaitant démêler les accréditations et certifications du domaine du bâtiment écologique, école de métiers de la construction croulant sous les matériaux… La nouvelle formation d’Écohabitation est pour vous!

    La formation s’adresse tout particulièrement aux acteurs du secteur de la construction et rénovation résidentielle (fabricants, manufacturiers, détaillants, fournisseurs, commerçants, distributeurs, industriels) ainsi qu’aux écoles de métiers de la construction

    Pour connaître les détails et les modalités d’inscription, consultez le plan de cours de la formation Écoconstruction : Opportunités d’affaires. 

    Inscription gratuite !

    La formation, qui aura lieu le mercredi 2 juillet 2014 au Centre St-Pierre, à Montréal, est offerte gratuitement. Pour s’inscrire, les employés ou dirigeants d’ICI du secteur CRD doivent contacter Laurence C. Desrosiers au 514.985.0004 poste 609. Les candidatures seront évaluées, puis les ICI ciblées devront remplir un formulaire de diagnostic en ligne. Ce formulaire nous permettra de sélectionner les ICI participantes invitées à la formation gratuite du 2 juillet et nous aidera à préparer l’atelier d’accompagnement de l’après-midi. Écohabitation se réserve le droit de sélectionner les ICI participantes sur la base du cas présenté par leur formulaire de diagnostic. 

     

    Quand gestion des matières résiduelles rime avec opportunités d'affaires

     

     

     

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  • Nos alternatives écolos à Ikea (2) : des meubles tout beaux, tout neufs

    En cette période aux nombreux déménagements, voici en rappel notre petite sélection d’adresses pour acheter des meubles neufs mais écologiques et locaux !

    Nos alternatives écolos à Ikea (2) : des meubles tout beaux, tout neufs
    À Hauteur d’homme

    Ceux qui ont lu notre article sur les cuisines, le premier volet de notre série sur les alternatives écolos à IKEA, le savent. Pour cette série, nous avons privilégié quatre critères : matières premières locales, fabrication locale, matériaux sains, réutilisation de meubles et matériaux usagés. Les fabricants cités ci-dessous respectent au moins deux d’entre eux.

    MEUB : une allure nordique

    Au plan esthétique, on dirait un Ikea écolo et local ! Lits, commodes, miroirs, bureaux, caissons pour ordi, buffets, banc à chaussures : voici des meubles en bois clair, au profil épuré, simplissimes. Le bois, du merisier du Québec le plus souvent FSC, les colles et scellants sont sans COV ou ont une émissivité COV très faible (certification Greenguard Children & Schools) et les ébénistes fabriquent tout sur place. On nous signale aussi que les employés viennent à vélo et que l’atelier est chauffé principalement par le solaire passif! Deux points à retenir : certains meubles existent en plusieurs dimensions pour convenir aux besoins de chacun, et le site propose une boutique en ligne. Le fondateur de MEUB, Mathieu Pellerin, est aussi le patron d’une ébénisterie écolo, MATPEL, où tout est fait sur mesure.

    Prix : le lit est à 2199$, la grosse commode à 1979$, la petite à 1799$, le petit caisson de bureau deux tiroirs est à 755$… La qualité semble avoir un prix! Boutique en ligne. Où? À Montréal, dans Rosemont. 2177 rue Masson (local 203). 514-563-0672, info@meub.ca

    Nos alternatives écolos à Ikea (2) : des meubles tout beaux, tout neufs
    © Meub
    Nos alternatives écolos à Ikea (2) : des meubles tout beaux, tout neufs
    © Meub
    Nos alternatives écolos à Ikea (2) : des meubles tout beaux, tout neufs
    © Meub

     

    À Hauteur d’homme (Hh) : du super design québécois

    On a découvert les créations du designer Louis-Philippe Pratte avec ses magnifiques cuisines, mais il propose aussi des lits, tables, bibliothèque, tabourets, commodes… en érable et merisier FSC du Québec, fabriqués à Montréal par l’entreprise en réinsertion Bois urbain. Pour les meubles comme pour les cuisines, le très bon programme de reboisement fonctionne.

    Prix : les lits sont à 1249$ et 2799$, la commode à 2199$, la grande table à 1699$ (prix des produits sans finition). Disons que c’est un investissement. Boutique en ligne. Où? À Montréal, dans cinq points de vente différents, mais aussi à Québec et Toronto. Bientôt une salle de montre à proximité du marché Jean-Talon. 514-435- 5494, info@hh.ca

    Nos alternatives écolos à Ikea (2) : des meubles tout beaux, tout neufs
    © À Hauteur d’homme
    Nos alternatives écolos à Ikea (2) : des meubles tout beaux, tout neufs
    © À Hauteur d’homme
    Nos alternatives écolos à Ikea (2) : des meubles tout beaux, tout neufs
    © À Hauteur d’homme

     

    Dénicher du meuble québécois chez les grands détaillants… québécois (pas si simple)

    Germain Larivière ou Brault et Martineau ont des prix parfois comparables à ceux d’Ikea. Proposent-ils des meubles fabriqués au Québec avec du bois local, et massif si possible ? Chez Germain Larivière, on nous assure que 60% des meubles proposés environ sont fabriqués « au Québec et au Canada ». On nous signale par exemple une table de salon de la marque « Forge Design » fabriquée au Québec en bois recyclé.  Au magasin Germain-Larivière de Brossard (Dix Trente), le vendeur Mario Binette nous indique que « si les clients posent des questions précises sur la provenance du bois, on les aide et on peut regarder ensemble le site Internet des fournisseurs ». Attention à distinguer l’origine du bois et la fabrication…  Certains meubles faits en bois québécois ont été fabriqués en Chine. Le bois a donc fait un aller-retour en avion. Écologiquement, ça gâche tout!

    Chez Brault et Martineau, c’est une autre affaire. Nous avons laissé trois messages sur les répondeurs de trois personnes différentes (communications, ressources humaines, ventes…). « Ça, c’est une bonne question ! » s’est exclamée une préposée du service à la clientèle, au siège de la compagnie, dans Montréal Est. Certes. Mais on attend encore la réponse !

    On a également appelé Structube, pensant y dénicher quelques meubles made in Quebec. Déception. « Madame, chez nous, tout est chinois. Les matières premières comme la fabrication. » Au moins, c’est clair.

    L’alternative à Ikea… chez Ikea

    On connaît des petits malins pour qui le meuble Ikea de base (en pin blanc) sert de tremplin à une créativité débridée. On le peint, on le vernit, on le détourne de son utilisation première…  Autre alternative : Tel Quel, le comptoir Ikea (près des caisses) où vous pouvez dénicher à bas prix des meubles endommagés parfois très corrects. À Écohabitation, on est très satisfaits de notre méridienne en cuir noir trouvée chez Tel Quel !

    Et aussi…

    Atelier Hoch pour les fauteuils contemporains  – bois récupéré ou certifié FSC, panneaux de bois NU Green, rembourrage à base de plantes.

    Avivia fabrique à la demande des armoires et comptoirs de cuisine écologiques, en bois FSC, panneaux sans COV et huiles Livos.

    Linéaire Mobilier Actuel propose lits, tables, chaises longues en acajou, frêne, cerisier (bois du Québec ou FSC, huiles Livos ou Ecoselection). La liste des magasins où ces meubles sont disponibles est sur cette page. On peut également passer commande.

    Nos alternatives écolos à Ikea (2) : des meubles tout beaux, tout neufs
    © Atelier Hoch
    Nos alternatives écolos à Ikea (2) : des meubles tout beaux, tout neufs
    © Linéaire Mobilier Actuel

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  • La masse thermique dans les murs au Québec, ça marche ?

    On en entend parler, on en parle… La masse thermique, c’est quoi au juste? Sûrement pas une baguette magique pour résoudre tous nos problèmes énergétiques, mais un bon outil, à condition de bien savoir la comprendre et l’utiliser. Démystification.

    La masse thermique dans les murs au Québec, ça marche ?
    © Jeremy Levine Design, Creative Commons

    On entend souvent parler de masse thermique dans le milieu de la construction. Cependant, même pour des professionnels aguerris, il est difficile de s’y retrouver dans l’ensemble des informations fournies, tant ce qui est dit au sujet de la masse thermique peut souvent paraître contradictoire.

    La masse thermique dans les murs au Québec, ça marche ?
    Mur en bois massif © Sybren A. Stüvel, Creative Commons

    Avant toute chose, il faut bien comprendre ce qui est appelé « masse thermique » pour les murs extérieurs. Tous les matériaux sont capables de stocker et restituer de la chaleur, mais à des échelles différentes. Ainsi, les murs que l’on qualifie de murs massifs sont ceux qui sont construits avec des matériaux lourds, qui seront bien plus capables de stocker et restituer de la chaleur que les autres : béton, brique, terre, pierre ou encore bois massif (contrairement aux murs en ossature bois plus standards sur le marché). Cependant, ces techniques de construction ne se suffisent pas à elles-mêmes. Par exemple, on ne pourra pas parler de mur massif si l’on a un mur constitué de planches de bois de seulement 1 pouce d’épaisseur. Attention donc, il faut rester très raisonnable sur l’effet de la masse thermique de vos murs s’ils sont insuffisamment dimensionnés, d’autant plus que la masse thermique d’un mur n’est pas un outil magique et ne pourra jamais compenser ses faiblesses en isolation.

    Comment déterminer si son mur est massif ou non ?

    Pour pouvoir parler de mur massif et aller chercher des bénéfices énergétiques, la limite généralement considérée à dépasser est un mur avec une capacité thermique de 1,06 kJ/m²-K (6 Btu/ft²-°F). La capacité thermique d’un mur est la quantité d’énergie dont on a besoin pour augmenter la température d’une masse donnée de 1 degré.

     

    Pour les murs en bois massif, la règle du pouce pour les principales essences utilisées au Québec est de considérer une épaisseur minimale des murs de 7,5 pouces (profil rectangulaire) pour pouvoir prendre en compte la masse thermique.

     

    Pour aller plus loin, la capacité thermique du mur (critère le plus simple et pragmatique pour les réglementations) n’est pas le seul critère qu’il faudrait prendre en compte. Cependant, ces autres critères (effusivité, diffusivité, couleur, etc.) seront abordés dans un prochain article. 

     

    Tout cela a l’air bien attrayant, mais avoir un mur avec de la masse « thermique », en quoi est-ce que ça peut aider pour sa performance énergétique ? Avoir un mur massique permet en réalité de stocker la chaleur de son environnement lorsqu’elle est en excès, et de la restituer à l’intérieur de la maison lorsque le mur « réchauffé » est plus chaud que l’intérieur de la maison. Les flux thermiques allant toujours des corps chauds vers les corps froids, il devient réellement intéressant d’avoir de la masse thermique avec beaucoup d’inertie (temps de diffusion de la chaleur dans le mur) dans les murs lorsque le flux s’inverse au cours d’une journée complète. On s’explique : si la nuit, il fait plus froid que la  température de confort intérieure de l’habitation, et le jour plus chaud, avoir un mur constitué de beaucoup de masse thermique, ça fonctionne! C’est pour cela que l’on peut observer des murs épais constitués de briques ou de terre dans de nombreuses architectures traditionnelles tout autour du monde.

    La masse thermique dans les murs au Québec, ça marche ?
    Mur en pierres. © mckaysavage, Creative Commons

     

    Pour mieux comprendre ce qui se passe, on peut observer l’exemple extrême d’un climat désertique chaud où les températures peuvent varier de façon drastique entre le jour et la nuit. Avoir des murs avec une forte inertie thermique permet de trouver une répartition plus agréable des variations de température pour le corps humain. Le jour, la chaleur environnante prend un long moment avant de réchauffer le mur extérieur. Lorsque la chaleur a complètement traversé le mur et pénètre l’intérieur de la maison qui était jusqu’alors resté frais toute la journée, le soleil commence à se coucher. Le flux thermique s’inverse alors avec la froideur nocturne : le mur continue à irradier de sa chaleur vers l’intérieur, et commence à perdre sa chaleur à l’extérieur durant toute la nuit. Le matin, un nouveau cycle recommence. Tout l’avantage de la masse thermique réside ici : maintenir la chaleur diurne dans l’habitation pour la fraicheur nocturne, et inversement.

    L’exemple précédent est toutefois très théorique pour le Québec, car la masse thermique commencera à ne plus avoir d’effet dès que l’on s’éloignera de ce schéma de 12 heures de déphasage. Pendant le rude hiver québécois, le flux thermique est en permanence de l’intérieur vers l’extérieur. Dans ce cas, le mur ne se réchauffe jamais assez, et passe son temps à perdre sa chaleur vers l’extérieur. La masse thermique n’est dans ce cas d’aucune utilité, hormis pour absorber les pics de consommation du bâtiment. Durant ces périodes, on est heureux d’avoir des murs avec une forte isolation pour maintenir les températures intérieures à un niveau confortable.

    C’est pourquoi jusqu’à maintenant, l’effet bénéfique de la masse thermique n’était que très peu ou pas reconnu pour les climats nordiques par les réglementations qui en tiennent compte  (International Energy Conservation Code – IECC – 2003 à 2009 entre autres). Dans ces réglementations, la masse thermique des murs est considérée différemment selon la zone climatique : elle est valorisée pour les climats chauds, et minimisée pour les climats froids. Selon les anciennes versions du IECC, il n’était pas possible de tenir compte de l’effet de la masse thermique pour la zone 7 qui concerne la majorité du territoire québécois, et l’effet était très mineur pour la zone 6 (les villes les plus au sud et sud-est).

    Tout sur les zones climatiques internationales

    Les zones climatiques sont déterminées par chiffres de 1 à 8 selon leurs degrés-jours de chauffage et de réfrigération, et par lettres selon certains critères d’humidité : C pour un climat marin, B pour un climat sec, et A pour un climat qui n’est aucun des deux.

    La masse thermique dans les murs au Québec, ça marche ?

     

    Au Québec, la plupart des territoires sont situés en zone 7 au-dessus des 5000 degrés-jours de chauffage (Bagotville, Québec, Rimouski, Sept-Îles, Shawinigan, Saint-Jérôme, Sainte-Agathe-des-Monts, Thetford Mines, Val-d’Or, etc.), mais de nombreuses villes sont tout de même dans la zone 6 (Montréal, Drummondville, Granby, Sherbrooke, Trois-Rivières, Valleyfield, etc.). Selon les sources, il est possible de trouver certaines villes dans une zone ou l’autre, c’est vrai par exemple pour Sherbrooke ou encore Trois-Rivières. Ceci s’explique par la précision de la conversion entre 65°F et 18°C.

    Au niveau international, on peut constater que certains états américains et pays européens qui vendent leurs produits tablent souvent sur la masse thermique. Attention à bien soupeser ces informations, car elles sont souvent exagérées ou basées sur des zones inférieures à celles du Québec.

     

    À ce stade-ci de la lecture, la plupart des constructeurs de maisons avec des murs massifs auront sauté au plafond, les occupants avec eux, et les futurs occupants également. Effectivement, un des principaux arguments pour le choix de murs avec de la masse thermique au Québec est le confort thermique qu’ils apportent. Nous avons une bonne nouvelle pour ces gens-là : même si la masse thermique a un plus petit effet dans nos zones climatiques froides, elle existe tout de même bel et bien! De nombreux tests ont notamment été effectués par le Oak Ridge National Laboratory pour comparer les performances de murs massifs par rapport à des murs standards, soumis à des fluctuations de température, pour mieux prendre en compte les effets de l’inertie thermique des murs, contrairement aux normes de tests habituelles. Les murs massifs ont été plus performants, dépendamment bien sûr de leur épaisseur, de leur composition, de leurs matériaux, du climat reproduit, etc. Cela s’est traduit concrètement par des facteurs de correction qu’il est possible d’appliquer aux modes de calculs standards.

    Outre le fait que de plus en plus d’études et d’outils permettent de quantifier les effets dynamiques de la masse thermiques sur la performance énergétique, les réglementations mentionnées ci-dessus (notamment IECC) ont effectué un vrai virage pour leur dernière version de 2012, et indiquent un plus grand effet de la masse thermique pour la zone climatique du Québec. À ce jour, nous n’arrivons pas à expliquer ce virage net à Écohabitation, même si on ne passe que de zéro à un peu d’effet… L’explication la plus probable est que la lumière des nouvelles études ait pu aider à changer les réglementations. Toujours est-il qu’il est désormais possible de prendre en compte la masse thermique des murs pour certains types de construction, avec une amélioration de la performance des murs jusqu’à 25% de leur résistance thermique au Québec.

    Nous sommes actuellement en discussion avec des consultants américains spécialisés en constructions de bois massif, qui sont les constructeurs les plus concernés par la bonne prise en compte de la masse thermique au Québec. Nous étudierons prochainement l’effet de la masse thermique sur la performance énergétique de ces types de construction spécifiques.

    Pour plus de détails concernant la prise en compte de la masse thermique dans les murs de bois massif ou autres types de constructions massives, n’hésitez pas à contacter notre service Consultants Écohabitation

     

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  • Lessive plus écologique : faisons notre propre savon!

    Écohabitation ne recule devant rien pour faire avancer l’écologie domestique. Après des essais plutôt décevants avec la balle de lavage, Camille, coordonnatrice du Programme Réno, poursuit ses recherches en quête d’une lessive plus écologique.

    Lessive plus écologique : faisons notre propre savon!
    ©Camille Ouellette, Écohabitation

    Déçue par mes essais avec la balle de lavage, je me suis renseignée sur d’autres alternatives au savon à lessive traditionnel, comme les noix de lavage, mais plusieurs commentaires mitigés laissés par des internautes quant à leur réelle efficacité m’ont laissée froide. J’ai dû me rendre à l’évidence : pour l’instant, on ne semble pas avoir encore trouvé la solution pour une lessive efficace sans savon!

    Au départ, je ne croyais pas possible de pouvoir faire moi-même un savon à lessive aussi efficace que celui vendu en magasin (j’utilise du savon à lessive écologique d’une grande marque portant l’EcoLogo), mais c’est possible et ça fonctionne très bien! Si bien que mon copain n’y a vu (et senti) que du feu lorsque j’ai substitué le savon à lessive traditionnel par le fait maison! Je parie que votre savon maison passera le test aussi chez vous.

    Des substances saines et inoffensives?

    Lessive plus écologique : faisons notre propre savon!

    Il existe mille et une recettes sur le web pour faire son savon à lessive à la maison, en plus d’une panoplie de savons ménagers et de détergents à multiples usages. Pas facile de trouver LA bonne recette. Certaines sont plus ou moins complexes et utilisent des ingrédients divers pas toujours faciles à trouver à l’épicerie du coin. 

    Plusieurs recettes (presque toutes) utilisent du borax, ou borate de sodium, utilisé comme activateur dans les détergents conventionnels et reconnu pour ses propriétés nettoyantes et antiseptiques. En me renseignant plus sur cette matière, j’ai constaté que plusieurs sources affirment que le borax est inoffensif pour l’environnement, mais que d’autres affirment le contraire. Il a été classé toxique pour la reproduction en 2008 par la règlementation européenne – soupçonné d’affecter la fertilité et de causer des risques pendant la grossesse – puis a été ajouté en 2010 sur la liste des substances hautement surveillées selon la norme européenne sur le contrôle des produits chimiques REACH.

    Avec ou sans borax?
    Difficile d’y voir clair parmi les différentes allégations et mises en garde. J’avais initialement testé une recette avec borax (avant de pousser plus loin mes recherches) qui fonctionnait très bien. Par la suite, j’ai trouvé et testé une recette sans borax, ni autre ingrédient contre-indiqué, qui fonctionne tout aussi bien. En cas de doute, mieux vaut appliquer le principe de précaution!
     

    Choisir la bonne recette

    Mon choix s’est arrêté sur une recette toute simple tiré du blogue  A green routine, fabriquée avec des ingrédients que l’on peut se procurer facilement à l’épicerie ou dans les magasins d’aliments naturels.

    Ingrédients nécessaires pour la réalisation du savon à lessive

    • 1 barre de savon pour le corps râpée finement
    • 1 tasse (250 ml) de carbonate de sodium
    • ½ tasse (175 ml) d’acide citrique
    • ½ tasse de bicarbonate de sodium (petite vache)
    • ¼ tasse de gros sel

    Qu’est-ce que l’acide citrique?
    L’acide citrique est naturellement présent dans le citron et est entre autres utilisé dans l’industrie alimentaire comme acidifiant. Comme tout acide sous forme poudreuse, il peut être irritant si inhalé. À manipuler avec précaution dans un endroit aéré, mais sans ventilation, et porter des gants. Voir la fiche Acide citrique du Programme International sur la Sécurité Chimique. Il est possible d’acheter de l’acide citrique dans les magasins d’aliments naturels ou sur Internet.

    Qu’est-ce que le carbonate de sodium?
    Le carbonate de sodium, aussi appelé soude, cristaux de soude ou cristaux à lessive, est un sel de sodium basique. À ne pas confondre avec son petit frère, le bicarbonate de soude (petite vache). Il n’est pas toxique pour l’homme ni l’environnement, mais comme l’acide citrique, c’est une poudre fine et les mêmes précautions s’appliquent lors de sa manipulation. Voir la fiche Carbonate de sodium du Programme International sur la Sécurité Chimique.

    Je n’ai pas trouvé de carbonate de sodium à mon supermarché. La bonne nouvelle, c’est qu’il est très facile d’en faire soi-même et c’est ce que j’ai fait. Il suffit d’étaler uniformément une tasse (250 ml) de bicarbonate de soude sur une plaque à biscuit, puis cuire au four à 100°C (400 °F) pendant environ 30 minutes. Il n’est pas facile de reconnaître lorsque le bicarbonate de soude se change en carbonate de sodium, puisqu’il reste plus ou moins sous la même forme, soit une poudre blanche. Contrairement au bicarbonate de soude, les grains du carbonate de sodium sont plus fins et opaques, et ils sont séparés. La nuance est subtile, mais si vous regardez de près, il est possible de voir la différence. 

    Lessive plus écologique : faisons notre propre savon!
    Bicarbonate de soude avant sa transformation en carbonate de sodium.

    Voici comment faire :
     

    1. Râper une barre de savon naturel, (j’ai utilisé la marque Ivory, mais une autre marque pourrait tout aussi bien faire l’affaire) à l’aide d’une râpe à fromage. Si vous choisissez une barre de savon parfumé,  le savon à lessive en gardera la fragrance, mais elle ne devrait pas être transmise aux vêtements. Sur la râpe, choisir le plus petit grain possible. Si les flocons sont trop gros, ils auront du mal à se dissoudre dans l’eau, surtout à l’eau froide. Bien sûr, n’oubliez pas de bien la nettoyer après usage.
    2. Ajouter au savon râpé le reste des ingrédients et bien mélanger.

    Voilà, votre savon est prêt à être utilisé! Mettre entre 2 et 3 cuillérées à soupe par brassée. Pour conserver le savon plus longtemps, le mettre dans un contenant hermétique.

    Lessive plus écologique : faisons notre propre savon!
    Préparation du savon à lessive maison, par Camille Ouellette. 

    Pourquoi faire son propre savon à lessive?

    En plus des avantages environnementaux, faire son propre savon à lessive est bénéfique pour votre portefeuille! Le savon à lessive traditionnel est plutôt dispendieux, mais il n’en coûte qu’une fraction du prix pour le savon maison. Une boîte (450 g) de bicarbonate de soude se détaille à aussi peu qu’un dollar et est suffisante pour une recette, en incluant la préparation de carbonate de sodium. L’acide citrique se détaille à environ 5$ la livre, ce qui vous permettra de faire plusieurs recettes.

    Pour maximiser davantage les économies d’énergie, lavez à l’eau froide et étendez votre lessive à l’extérieur lorsque la température le permet. N’oubliez pas de bien ranger l’acide citrique et le carbonate de sodium à l’abri des enfants et des animaux. Il en va de même pour le savon.

    Vous avez testé des recettes de savon maison? Partagez vos expériences avec Écohabitation!

    Où se procurer les ingrédients :

    Avant de se déplacer, il est préférable de vérifier la disponibilité du produit en magasin.

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