Veille

  • Formation Terravie : Jardin de plantes indigènes


    Date: 

    Samedi, 24 Mai, 2014 – 10:00

    sur les terrains de Terravie


    200, Duncan Sud
    , Montcalm, Quebec, Canada, J0T 2V0

    Voir la carte: Google Maps

    Lieu

    sur les terrains de Terravie


    200, Duncan Sud
    , Montcalm, Quebec, Canada, J0T 2V0
    45° 57′ 35.0316″ N, 74° 32′ 55.4388″ W

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    Les 24 et 25 mai 2014, Terravie vous convie à un atelier sur les plantes indigènes. Un bon aménagement paysager a besoin d’être pensé et certaines étapes sont bien importantes. Cet atelier vise à comprendre les clefs d’un bon aménagement, de la conception à la réalisation, ainsi que les principales erreurs à éviter. Vous découvrirez les avantages d’intégrer des espèces indigènes à propriétés médicinales et culinaires dans vos projets horticoles.

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  • Webinaire SYNAPSE sur les structures vertes


    Date: 

    Mardi, 13 Mai, 2014 – 13:00

    webinaire – en ligne

    de chez vous !, Quebec, Canada

    Lieu

    webinaire – en ligne

    de chez vous !, Quebec, Canada 45° 32′ 44.0016″ N, 73° 38′ 13.092″ W

    Le mardi 13 mai dès 13h, le Dr Richard Côté, professeur associé à la Chaire en éco-conseil de l’UQAC, nous présentera une série d’alternatives « vertes » ou les fonctions biophysiques des végétaux sont mises à profit afin de créer un environnement urbain confortable, durable et surtout à l’échelle humaine. Nous discuterons de l’utilisation des toits végétalisés, des trames vertes, des fossés fleuris et bien d’autres.

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  • Conférence sur la santé et l’environnement à McGill


    Date: 

    Lundi, 12 Mai, 2014 – 15:00

    Université McGill, Édifice médical McIntyre, 6ème étage, Amphithéâtre Robert Palmer Howard


    3655, rue Drummond
    , Montreal, Quebec, Canada

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    Lieu

    Université McGill, Édifice médical McIntyre, 6ème étage, Amphithéâtre Robert Palmer Howard


    3655, rue Drummond
    , Montreal, Quebec, Canada 45° 30′ 6.9912″ N, 73° 34′ 51.7548″ W

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    Le 12 mai dès 16h, l’Association pour la santé environnementale du Québec vous invite à la conférence révolutionnaire : 

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  • Bienvenue chez Kate et Bernat !

    Accompagnés de nombreux amis, bénévoles et membres de leurs familles, Kate et Bernat ont construit eux-mêmes leur maison isolée en paille, solaire passive et nette zéro. Petit tour du propriétaire.

    Bienvenue chez Kate et Bernat !
    ©Bernat Ferragut et Kate Alvo
    Aux côtés d’un papa écologiste, scientifique et rêveur, Kate Alvo plonge dès le début de l’âge adulte dans le domaine de la construction et de la rénovation. C’est en 2009, sous les enseignements de Chris Magwood, expert canadien en construction écologique spécialisé en paille, qu’elle trouve vraiment sa voie : le design et la construction de bâtiments durables. Son compagnon Bernat Ferragut et elle planchent alors sur quelques projets afin de mettre en pratique leurs connaissances.
    Écohabitation : Comment avez-vous atterri à Portneuf ? Racontez-nous un peu votre histoire et votre parcours.

    Kate : – C’est lors d’une visite de la région que nous avons trouvé le terrain. Classé comme site agricole avec permission de construction résidentielle, il avait été jugé inutile pour l’exploitation. Personne n’en voulait ! Nous avons acheté la terre en 2010 et nous nous sommes penchés sur les plans dès 2011. La construction a commencé en avril de la même année.

     

    Bienvenue chez Kate et Bernat !« Nous nous sommes fixés le défi de nous construire une maison durable à un prix abordable. Notre but est de profiter des caractéristiques naturelles des matériaux de construction soigneusement choisis, ainsi que du soleil et de la terre pour chauffer, rafraîchir et contrôler l’humidité pour promouvoir une bonne qualité d’air dans notre maison. »

     

    - Kate Alvo 

     
    Écohabitation : Parlez-nous un peu de cette maison hors du commun.
    Kate : – C’est une maison solaire passive isolée en paille (300 ballots) et en cellulose. La structure est en bois et s’assoit en partie sur pilotis et en partie sur un demi-sous-sol. Nous avons dessiné la maison pour une petite famille – trois à quatre personnes. Le système de chauffage est hybride, constitué d’une chaudière à granules, de panneaux solaires thermiques et d’électricité. Nous avons également 3kW de panneaux solaires photovoltaïques (PV) branchés à Hydro-Québec. Même au milieu de l’hiver, nous surproduisons par rapport à notre consommation !».  
     

    À l’intérieur comme à l’extérieur, seuls des matériaux naturels ont été utilisés. À l’extérieur : du bois (mélèze) extrêmement résistant à la pourriture et aux insectes, qui pourra durer des décennies et qui nécessite peu d’entretien. À l’intérieur : encore du bois, local et recyclé, une finition à la chaux (un anti-acariens et anti-moisissure qui donne un très bel effet) et des armoires sans formaldéhyde, certifiées FSC. L’évier est en fonte, garanti à vie et constitué de 89 % de matériaux recyclés. Une toilette à compost permet d’économiser 30 % de leur eau potable, tout en fournissant un engrais pouvant être utilisé directement dans leurs plantations.

    Bienvenue chez Kate et Bernat !
    @Bernat Ferragut et Kate Alvo
     
     
    Écohabitation : Vous avez remporté le pari de construire une maison à la fois solaire passive et à énergie nette zéro. Cela a-t-il constitué un défi de taille ?
    Kate : – Pour atteindre le net-zéro, il faut tout d’abord bien orienter la maison, ce qui ne coûte rien. Le côté non-boisé de notre site a une orientation naturelle sud-sud-est et l’implantation du bâtiment n’a été soumise à aucune restriction au niveau municipal. Cela nous a permis d’ériger la maison afin de profiter pleinement de l’énergie gratuite du soleil. Par la suite, il faut très bien isoler et étanchéiser l’enveloppe. Après ça, c’est une question de bien gérer sa consommation d’énergie, en faisant des choix. Par exemple, nous n’avons pas de sécheuse. C’est un changement de mentalité.
     
    Bienvenue chez Kate et Bernat !
    Quelques détails de la maison écolo de Kate et Bernat. © Bernat Ferragut et Kate Alvo

     
    Écohabitation : Pourquoi avoir choisi d’isoler avec la paille ?
    Kate : – En fait, une partie de la maison est isolée en paille. Nous avons choisi la paille pour ses propriétés hygroscopiques (c’est-à-dire que les murs en paille « respirent »), son taux d’isolation, sa fonction structurelle et parce que c’est un produit issu d’un procédé agricole local. Nous avons toujours été attirés par le jeu de lumière sur les murs de paille autour des fenêtres, ainsi que par l’aspect organique de la surface. Le reste de la maison (planchers, haut des murs, sous-sol et toiture) est isolé en cellulose.»
     
     
    Écohabitation : Avez-vous fait appel à un entrepreneur ? Qui a travaillé sur la maison ? 
    Kate : – En général on était deux, mon mari Bernat et moi-même, mais sur les trois ans de construction, plus d’une quarantaine de personnes – amis, familles, bénévoles - sont venues de temps à autre nous donner un coup de main. On a engagé des entrepreneurs trois fois : pour les murs de la fondation, pour l’isolation en cellulose et pour l’installation du panneau électrique.
     
    Écohabitation : D’après votre expérience, quels sont les avantages et les désavantages de l’auto-construction écologique au Québec ?
    Kate : – Les avantages : c’est une des seules façons d’assurer la bonne qualité de la construction… Si on sait ce qu’on fait! Il y a trop d’entrepreneurs qui ont trop peu de souci pour la qualité de leur travail et qui ne comprennent pas bien la science du bâtiment et l’importance des détails de construction.
    Les désavantages : ce n’est pas toujours évident de construire avec des matériaux naturels dans notre climat. Les saisons où il fait assez chaud pour construire, il y a des risques de pluie. Il faut donc bien protéger les matériaux sur le chantier, de l’excavation à la finition. Puisque les bâches utilisées doivent être de très bonne qualité, cela entraîne des surcoûts pour des matériaux qui finiront dans les décharges, après plusieurs mois d’exposition aux éléments (pluie, soleil, vent, etc.).
    Aussi, les lois sur la construction découragent l’auto-construction écologique parce qu’elles découragent le bénévolat : seuls les membres de la famille immédiate des propriétaires ont le droit d’aider à construire une maison. C’est dommage.
     
    Écohabitation : Pendant la construction, avez-vous rencontré des difficultés ou des obstacles particuliers ? Comment les avez-vous surmontés ?
    Kate : – Notre plus grand défi a été de construire sur un terrain en pente. Nous avons dû être très​ créatifs lors du montage de la structure et de la logistique; la majorité de la maison s’appuie sur des pilotis, ce qui réduit les risques d’infiltration et d’humidité.
     
    Écohabitation : Avez-vous rencontré des problèmes au niveau des lois et règlements de la municipalité, ou avec le Code de construction?
    Kate : – Non, nous avons été chanceux. Notre municipalité était très ouverte au projet et elle nous a encouragés. Malheureusement, ce n’est pas le cas partout au Québec.
     
    Écohabitation : Qu’est-ce que votre expérience vous a appris? Referiez-vous certaines choses différemment ?
    Kate : – Nous avons appris que la construction en pente est bien difficile et que de construire avec des matériaux naturels requiert énormément de temps et de main d’œuvre. Si c’était à refaire, nous le ferions sur un terrain plus plat et avec des murs de paille préfabriqués. Ils peuvent être montés en une seule journée et nécessitent peu de main-d’œuvre. Cela élimine l’utilisation des bâches… et beaucoup de maux de têtes !
     
    Bienvenue chez Kate et Bernat !
    Finition intérieure : du bois local et recyclé et un enduit à la chaux
    © Kate Alvo et Bernat Faragut
    Écohabitation : Avez-vous des projets en cours, ou des projets futurs ?
    Kate : – Oui, plusieurs ! Je me suis lancée dans la distribution de panneaux structuraux isolés en paille avec ma compagnie BioMur. De plus, afin de démystifier et expliquer les aspects les plus importants de la construction écologique et de la permaculture, nous avons commencé à donner plusieurs formations sur notre terrain, dont un atelier-visite de notre maison, avec Écohabitation. Nous offrons aussi un atelier sur le Solaire thermique (10-11 mai), au cours duquel nous allons installer un système de panneaux solaires thermiques sur la maison pour connecter à notre système de chauffage. Nous avons même un atelier de construction de serre solaire passive sans styromousse. L’information sur nos ateliers se trouve sur notre site web. Et les deux formations via Écohabitation peuvent être consultées ici : Atelier-visite Maison durable Portneuf et Introduction à la permaculture.
     
    Écohabitation : Pour terminer, si vous n’aviez que deux conseils à donner, quels seraient-ils ?
    Kate : – Mes deux conseils pour les auto-constructeurs et ceux qui veulent se faire construire un habitat écologique :
    1. Informez-vous, suivez des formations, lisez des livres sur la construction écologique… Il existe beaucoup de « greenwashing » sur le marché. Soyez vigilants et gardez l’esprit critique. 
    2. N’oubliez pas que construire prend toujours plus de temps que prévu. Si vous construisez vous-même, vous avez deux choix : ou vous étirez votre chantier et travaillez en même temps que vous construisez, ou bien vous avez les ressources financières disponibles pour vous laisser le temps de construire sans travailler. Et il y a une troisième possibilité : vous pouvez faire faire une partie de la maison par quelqu’un d’autre. Par exemple, achetez simplement des murs préfabriqués. Cela peut vous sauver un an de travail !

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  • Coup dur pour les récupérateurs de chaleur au Québec.

    Suite à une directive questionnable de la Régie du bâtiment du Québec, la direction de Solénove, leader en matière de récupération de la chaleur des eaux grises au Québec, a dû informer ses clients, partenaires et collaborateurs qu’elle mettait fin à ses activités.

    Coup dur pour les récupérateurs de chaleur au Québec.
    CC, flickrPrince

    C’est une triste nouvelle qui nous a été transmise récemment par la direction de Solénove Énergie Québec inc.

    La province enregistrerait un retard important en ce qui concerne la récupération de chaleur des eaux grises, notamment par rapport à l’Ontario, qui reconnaît déjà cette technologie d’économie d’énergie dans son Code du bâtiment.  C’est pourtant au Québec que cette mesure a d’abord été introduite. Pour monsieur François Michel, président de Solénove, « le laxisme des institutions gouvernementales a été une importante barrière au déploiement de la technologie au Québec au cours des dernières années, principalement en ce qui concerne la Régie du bâtiment et Hydro-Québec (malgré une décision favorable de la Régie de l’énergie).  Les mesures novatrices d’économie d’énergie et de puissance comportent déjà plusieurs barrières commerciales naturelles.  Si l’on ajoute à cela l’inertie des institutions, nous perdons la viabilité commerciale de l’opération, à court et moyen terme. »

    Cette décision fait suite à une directive de la Régie du Bâtiment du Québec (RBQ) qui interdit de raccorder l’alimentation en eau froide de la douche sur la conduite d’eau préchauffée par les systèmes de récupération de chaleur des eaux grises. Selon la RBQ, les conditions de température de l’eau qui alimente directement la douche peuvent se retrouver dans la plage de prolifération des bactéries, telles que les légionelles.

    Coup dur pour les récupérateurs de chaleur au Québec.
    © RBQ

    Pour monsieur François Michel, « Cette décision est questionnable de la part de la RBQ.  Cette dernière a solutionné un problème, possiblement inexistant, à un coût énorme pour les Québécois, l’environnement et l’industrie verte québécoise.  Tout ce que nous demandons est la réalisation de tests, afin de vérifier si, oui ou non, la technologie représente réellement un risque pour la santé des occupants.  Ironiquement, pendant ce temps, la technologie connaît une croissance importante en France, une juridiction pourtant reconnue pour sa réglementation sévère en matière de légionellose ».

    Écohabitation rappelle que les systèmes de récupération de chaleur des eaux grises sont une des mesures d’efficacité énergétiques les plus viables à ce jour. Sa période de retour sur investissement est rapide (parfois moins d’un an), son surcoût est modéré et voire même inexistant (si cette solution permet de se passer d’un réservoir d’eau chaude plus volumineux), et sa durée de vie est très importante. Pour se rendre compte des économies visées, vous pouvez vous fier au calculateur développé par le CEATI. Par exemple, une famille montréalaise qui prend quatre douches de 10 minutes par jour bénéficierait d’économies de 1 722 kWh d’électricité par année, soit environ 130 $. À bon entendeur : cette mesure devient quasiment inévitable si l’on veut limiter les dépenses énergétiques des douches interminables de ses adolescents! 

    Coup dur pour les récupérateurs de chaleur au Québec.
    Calculateur développé par le CEATI. © CEATI 

    Le principe de précaution concernant le développement des légionnelles est une bonne chose pour la santé de tous les Québécois, mais il est extrêmement dommage que cela se fasse au détriment de l’industrie verte québécoise. Selon Emmanuel Cosgrove, directeur d’Écohabitation, « il est vraiment utile de se questionner sur le risque autour du développement des légionnelles pour les volumes d’eau considérés. Y a-t-il vraiment une susceptibilité plus grande pour les conditions de développement de la légionnelle? Si on poussait un peu la logique, il serait possible d’interdire de nombreuses installations de plomberie où il y a des conditions équivalentes à celles des systèmes de récupération de chaleur. Il est vraiment dommage de se passer de l’option de préchauffage du réservoir et de l’eau de douche au profit de l’option moins efficace du réservoir seulement. Dans notre contexte québecois, où il est très difficile d’avoir des mesures d’efficacité énergétique rentables rapidement, cette technologie fait presque office d’exception et il est dommage de lui mettre des bâtons dans les roues sans études approfondies. »

    Plus d’efforts devraient être réalisés pour aider la démocratisation de cette technologie tout en favorisant les installations qui ne comportent aucun risque pour la santé. Le programme Novoclimat 2.0 valorise d’ailleurs de manière importante ces systèmes, s’ils sont bien posés.

    Notez toutefois que cette mesure d’efficacité énergétique existe toujours au Québec et qu’il restera toujours possible de s’approvisionner avec ces systèmes auprès d’autres distributeurs. En attendant, vous pouvez profiter de la vente de liquidation proposée par Solénove, jusqu’à épuisement des stocks.

    Pour en savoir plus sur les récupérateurs de chaleur des eaux grises, vous pouvez consulter la fiche technique d’Écohabitation.
     

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