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  • Living Building Challenge: la certification la plus exigeante débarque au Québec

    Traduite et en phase d’adaptation au contexte québécois, la certification va séduire. Mais l’appliquer est un défi. Qui sera le premier ?

    Living Building Challenge: la certification la plus exigeante débarque au Québec
    © JeHu68, Creative Commons

    Le Collaboratif Living Building Challenge de Montréal vient de publier un document de référence   pour permettre à tous les professionnels du milieu de connaître les défis de la norme, et les pistes de solution pour le Québec. Le point sur cette certification passionnante, exigeante, et qui n’est pas sans contradictions.

    Le Living Building Challenge (LBC), qu’est-ce que c’est?

    Tout simplement, c’est la certification la plus exigeante et la plus visionnaire à ce jour pour les bâtiments et projets durables. Elle a été lancée en 2006 par l’International Living Future Institute, dont les bureaux sont situés à Seattle, Portland  et Vancouver… soit parmi les villes les plus vertes d’Amérique du Nord. C’est LA certification qui fait rêver, le nouveau challenge, qui se décline sous formes de… pétales de fleur. Mais oui. Selon la typologie du projet (Rénovation, Paysage ou Infrastructure, Bâtiment, Quartier), et son emplacement (habitat naturel préservé, zone rurale ou agricole, village ou campus, zone urbaine générale, centre-ville, quartier des affaires), le projet doit se conformer aux 20 impératifs des 7 pétales.

    Selon la philosophie du Living Building Challenge, le bâtiment est un organisme vivant capable de subvenir à ses besoins en générant sa propre énergie issue de sources renouvelables, en récoltant et traitant sa propre eau, tout en s’intégrant de manière harmonieuse et efficace avec son environnement naturel.

    Les sept pétales sont les suivants :

    • Living Building Challenge: la certification la plus exigeante débarque au Québec
      © ILBI

      Site (limites à la croissance, agriculture urbaine, compensation pour la biodiversité, mode de vie sans voiture)

    • Eau (autonomie en eau, flux écologique de l’eau)
    • Énergie (autonomie )
    • Santé (environnement civilisé, air sain, biophilie)
    • Matériaux (liste rouge, calcul du bilan carbone intrinsèque, industrie responsable, approvisionnement adéquat, conservation et réutilisation)
    • Équité (échelle humaine et lieux humanisés, démocratie et justice sociale, droits d’accès à la nature)
    • Beauté (beauté et esprit, inspiration et éducation)

    Un des aspects les plus novateurs de la certification est  lié à son mode de certification. Contrairement aux autres normes existantes qui se fient à des prévisions, à la conception ou à des modélisations, la certification Living Building Challenge est accordée après une inspection du bâtiment 12 mois après sa construction.  

    Living Building Challenge : les + et les –

    Les avantages :

    • La certification la plus poussée à ce jour sur le domaine environnemental
    • Une certification basée sur la performance réelle de la maison, et non sur les prévisions de conception
    • Une liste simple d’impératifs très pertinents
    • Une communauté très active et accessible (nombreux échanges possibles sur le site de l’institut Living Future)

    Les inconvénients :

    • Les exigences sont difficiles à atteindre ( Net zéro en eau, subjectivité de la notion de beauté, très nombreux matériaux interdits…). Seulement cinq bâtiments ont reçu la certification complète à ce jour
    • Non-pertinence de certaines exigences au Québec. Le LBC préconise l’autonomie énergétique et en eau.  Or, en ville et dans les zones rurales connectées aux réseaux, ce principe est superflu. Ajoutons qu’au Québec,  l’autonomie énergétique (les panneaux solaires sont environnementalement coûteux à fabriquer…) est moins écolo que le recours à l’hydroélectricité du réseau. Pour l’eau, même observation : en ville il est évidemment moins coûteux au plan environnemental d’être relié au réseau que d’ajouter de gros réservoirs avec des matériaux à fort impact environnemental (béton!).
    • D’une manière générale, puisqu’il prône avant tout l’autonomie énergétique, le LBC demeure un concept assez individualiste, même si ses concepteurs valorisent l’idée de mutualiser les systèmes ( »sauts d’échelle »).

    La certification Living Building Challenge au Québec ?

    On attend encore le premier projet certifié au Québec, mais grâce au formidable travail du Collaboratif Living Building Challenge Montréal, une documentation très complète a été traduite ou élaborée pour le Québec. Ces documents sont accessibles en ligne gratuitement et en français, et sont destinés à tous les professionnels en construction et en aménagement, entrepreneurs, propriétaires de bâtiment, politiciens, représentants gouvernementaux ainsi qu’à toute personne soucieuse de bâtir un futur plus durable.

    Les principaux documents actuels pour le Québec sont les suivants :

    La norme Living building Challenge 2.1 – Défi du bâtiment vivant a été traduite par le Collaboratif avec le soutien de la Section du Québec du CBDCa. Son objectif est de faciliter la compréhension de la philosophie de cette norme et de faciliter sa diffusion au Québec.

    Le rapport La certification Living Building Challenge au Québec : défis et pistes de solution a été élaborée par le collectif en collaboration avec l’International Living Future Institute afin fournir un éclaircissement de la norme et des informations sur le contexte local.

    Pour en savoir plus sur le Living Building Challenge, vous pouvez :

    Vous abonner à la page Facebook du collaboratif

    Consulter le site web de l’International Living Future Institute

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  • Construisez avec des panneaux isolants préfabriqués… en paille !

    BioMur Distribution se lance dans les panneaux structuraux en paille. Ils viennent d’Ontario mais seront bientôt produits au Québec. Tout sur ce matériau alléchant.

    Construisez avec des panneaux isolants préfabriqués… en paille !
    Construisez avec des panneaux isolants préfabriqués… en paille !
    Kate Alvo au travail @ BioMur

    1. La paille, un matériau écologique et efficace

    On en dit des choses sur l’isolant paille ! Nid à humidité et à insectes, inflammable, difficile à poser… Outre que la plupart des préjugés sont faux, le panneau préfabriqué supprime la difficulté de la pose et les risques que la paille prenne l’eau sur le chantier, par exemple. Sinon, il est bon de savoir que la paille est un des isolants dont l’impact écologique est le plus faible… Surtout si les ballots de paille viennent de la ferme d’à côté! Enfin, question efficacité énergétique, on se situe au-dessus des exigences du Code de construction pour la paille en général (R30) et pour les PSI-Bio en particulier (R36, d’après les fournisseurs). Pour en savoir plus sur l’isolant paille, lisez donc notre article ici.

    Paille versus cellulose : le match

    La cellulose, isolant issu du papier journal, est certainement plus isolante que la paille, puisque sa valeur thermique peut atteindre R50. Mais la paille a l’avantage de ne pas avoir à être transformée, et peut se passer de pare-vapeur puisqu’elle relâche naturellement l’humidité. La paille nécessite en revanche plus de chauffage. Reste à calculer l’analyse de cyle de vie pour comparer sans se tromper !

     

    2. La composition des panneaux

    Ils sont composés de petits ballots de paille, évidemment, et enduits de part et d’autre de ciment-chaux (50% ciment, 50% chaux). Ils sont encadrés, sur les bords, par du bois et du Plywood. La finition peut avoir le look rustique habituel des maisons paille, mais aussi une allure très moderne, lisse et contemporaine, selon le choix du client. Entre chaque panneau est posé un joint d’étanchéité. La dimension des panneaux est détaillée ici.

    Construisez avec des panneaux isolants préfabriqués… en paille !
     @ BioMur

    3. Des panneaux préfabriqués et structuraux

    A la différence des (magnifiques) maisons construites au Saguenay par le Groupe écologique de recherches de la Baie, connus des internautes d’Écohabitation, les PSI-Bio sont conçus en usine et structuraux. La conception en usine apporte les avantages suivants :

    • Pas de risque que le matériau soit endommagé par la pluie sur le chantier
    • Des panneaux uniformes
    • Une pose rapide
    • Moins de déchets de chantier

    Les panneaux BioMur sont également structuraux. On peut donc… se passer d’ossature bois !

    4. Des panneaux faciles et rapides à installer

    « L’installation prend quatre heures par étage », affirme Kate Alvo. Rapide! Il faut « quelques jours de plus pour encadrer les portes et fenêtres entre les panneaux, et pour connecter les murs à la fondation » précise-t-on sur le site de BioMur. Au Québec, seul un entrepreneur accrédité peut poser les murs, mais les représentants de BioMur ou de Nature Built Wall Systems sont présents sur le site pour conseiller le constructeur.

    5. Étanchéité : un bilan rassurant

    Nature Built Wall Systems a déjà construit une douzaine de maisons et analysé finement l’évolution des murs sur plusieurs années grâce à la pose d’hygromètres. La compagnie assure que l’étanchéité est excellente, et que la paille ne stocke pas l’humidité, ce qui permet de se passer de pare-vapeur. Une spécificité importante qui limite le recours aux produits en plastique issus du pétrole. Une fois encore, cette page vous en dira davantage

    6. Des coûts compétitifs

    « Une maison construite avec les PSI-Bio coûte le même prix qu’une maison conventionnelle » peut-on lire sur le site. Mais notre ami Mike Reynolds, d’Ecohome (le frère anglophone d’Écohabitation) a calculé ici que les panneaux de murs extérieurs en PSI-Bio coûtaient plutôt moins cher (18$ le pied carré) que son équivalente conventionnelle (16 à 25$ le pied carré)… alors qu’elle est plus performante et plus saine !

    7. Conformité au Code de construction: ce qu’il faut démontrer

    Au Québec, les propriétaires et constructeurs de maisons paille doivent prouver, chiffres d’une tierce partie à l’appui, que leur future maison est conforme. Mais Kate Alvo souhaiterait que les murs PSI-Bio soient reconnus comme conformes par la Régie du Bâtiment et par Novoclimat, pour éviter de perdre du temps en paperasses. Elle y travaille !

    Construisez avec des panneaux isolants préfabriqués… en paille !
    Maison ontarienne BioMur @ BioMur

    8. Bientôt une production locale

    Pour l’heure, les panneaux viennent de Peterborough en Ontario, à 470 km de Montréal. Mais Kate Alvo s’est fixé l’année 2016 pour produire les panneaux au Québec, paille incluse évidement. Dépendamment de votre adresse, les panneaux viendront d’Ontario ou du Québec pour minimiser l’empreinte écologique.

    Intéressés? Pour joindre BioMur et Kate Alvo….

     

     

     

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  • Le Rendez-vous Écohabitation 2014 : le premier colloque grand public sur l’habitation écologique


    Date: 

    Samedi, 26 Avril, 2014 – 08:30

    Faculté d’aménagement de l’UdeM


    2940, ch. de la Côte Ste-Catherine
    , Montréal, Quebec, Canada

    Voir la carte: Google Maps

    Lieu

    Faculté d’aménagement de l’UdeM


    2940, ch. de la Côte Ste-Catherine
    , Montréal, Quebec, Canada 45° 30′ 17.5968″ N, 73° 37′ 18.768″ W

    Voir la carte: Google Maps

    Le 26 avril 2014, Écohabitation tiendra à Montréal son premier colloque grand public sur l’habitation écologique - Le Rendez-vous Écohabitation 2014 sous le thème : Ma maison écologique, ma maison économique. L’emplacement exact et la salle seront annoncés sous peu.

    Cet évènement unique abordera les différentes stratégies d’accessibilité à l’habitation verte à moindre coût :

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  • Nos alternatives écolos à Ikea (1) : les cuisines

    Comment éviter les grandes surfaces d’ameublement, dont les meubles viennent de loin et ne sont pas toujours durables ? Voici un début de réponse, avec une sélection de sites, de designers et de boutiques. Premier article de notre série de quatre : les cuisines !

    Nos alternatives écolos à Ikea (1) : les cuisines
    La cuisine Noah de À Hauteur d’homme. Photo Hh.

    Comment contourner Ikea, ses meubles pas toujours durables, son bilan écologique et social discuté? À Écohabitation, cette question nous taraude, comme le montre cette fiche. Et pour cette rentrée 2013, on a eu envie de creuser davantage le sujet. Meubles de brocante, meubles neufs et écolos, meubles de designers récupérateurs…. 

    Des cuisines magnifiques, neuves ou recyclées

    Un coup d’œil au catalogue, un coup de fil à Ikea Montréal et l’information tombe : les cuisines les moins chères coûtent 1780$, les plus chères sont à un peu plus de 3000$, sans compter l’installation. Imbattable ! Voici cependant nos alternatives….

    • On a découvert avec ravissement le travail d’Hubert Soucy, un designer-récupérateur, qui se spécialise dans la fabrication de cuisines issues de matériaux usagés. Hubert peut relooker votre cuisine de A à Z à partir de l’existant, ou bien la réinventer complètement à l’aide de son extraordinaire stock de meubles usagés dénichés ici et là. Le résultat est étonnant, comme cette cuisine rouge vif, aux moulures fantaisistes (des pieds de lit) (photo). C’est la plus jolie trouvaille de notre enquête. Hubert travaille à la commande.
    Nos alternatives écolos à Ikea (1) : les cuisines
    © Hubert Soucy Designer

    Les prix? La cuisine rouge a coûté 6000$ tout compris à son propriétaire (mais les prix dépendent vraiment de l’état de la cuisine et de la demande). Où? On le joint chez son agente, Isabelle, au 514-980-4838.

    • Après le recyclé, le neuf! Les plus belles cuisines contemporaines ET écolos sont  signées À Hauteur d’Homme. Neuf essences de bois québécois, au choix. Elles ont pour nom Noah, Alexandre, Julie et Eva et pour petite sœur une cuisine Eco+, encore plus écologique que les autres : en sus du bois massif local et caissons sans COV, la cuisine Eco + comporte un récipient inox spécial compostage, un espace pour vermicomposteur intégré… Le programme de reboisement est notable : à chaque arbre coupé, À Hauteur d’homme en replante dix via Arbre Évolution. Une action corrélée par les déclarations d’amour à la forêt québécoise scandées sur le site Internet.
    Nos alternatives écolos à Ikea (1) : les cuisines
     A Hauteur d’homme

    Les prix? La cuisine la moins chère coûte un peu moins de 8000$ (mais cela dépend de son volume). Où? À Montréal, au studio de design Hh, 7240 rue Clark, métro De Castelnau. 514-435- 5494, info@hh.ca

    • Cuisines Multiplex propose des cuisines sur mesure, exactement selon le goût du client, avec des caissons écologiques Purebond et des panneaux NuGreen et du bois FSC selon les disponibilités. « Tout est fabriqué au Qubec avec du bois québécois ou est-américain, assure Marika Nelson, cogérante de cette compagnie familiale. Nous incitons nos clients à faire des choix plus durables : on suggère les électroménagers Energy Star et la poubelle à compost, on déconseille le frigo gigantesque, on démontre qu’un four suffit. Et ça marche. » La photo ci-dessous présente une cuisine Multiplex d’une famille de Bromont.
    Nos alternatives écolos à Ikea (1) : les cuisines
    © Cuisines Multiplex

    Les prix? La cuisine la moins chère est évaluée à 10 000$. Où? À Montréal et en Estrie. On joint Marika Nelson et son conjoint Martin Morissette au  514-543-7002 

    Si vous connaissez d’autres bonnes adresses respectant nos critères (voir ci-dessus), nous les testerons et les ajouterons à la liste!

     

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  • Patrick Marsolais, l’homme de la rénovation écolo à la télé

    Quatre questions à Patrick Marsolais, co-animateur de l’émission dÉCO Tendance, sur l’évolution de la rénovation, la décoration et le design écoresponsables au Québec.

    Patrick Marsolais, l'homme de la rénovation écolo à la télé
    Photo du haut © CC Alex Kuhlmann,
    Photo du bas © CASA,
    montage Laurence C. Desrosiers pour Écohabitation
    Patrick Marsolais, l'homme de la rénovation écolo à la télé
    Karyne Beauregard et Patrick Marsolais © CASA

    Écohabitation : - Les matériaux et produits écologiques ont longtemps été considérés comme peu attractifs et pas vraiment stylés dans le milieu du design et de la décoration… C’est encore vrai?

    Patrick Marsolais : - Au tout début de l’émission, il y a trois ans, j’ai reçu plusieurs remarques douteuses sur les produits écologiques, mais plus maintenant. Pour ma génération, issue de parents qui ont vécu dans les années 70, un peu hippies, l’écologie a parfois une connotation péjorative. Pour les « citadins über-modernes », ça peut être perçu comme un frein au modernisme. Mais au contraire, c’est de plus en plus tendance! J’ai des luminaires venus d’une aréna, trouvés chez un antiquaire, et y’a pas plus moderne comme look.

    Écohabitation : - Est-ce que d’après vous les mentalités ont évolué au Québec par rapport à l’habitation et à la rénovation écologiques? Est-ce une « tendance du moment », ou un changement plus profond est en train de s’opérer?

    Patrick Marsolais : - C’est indéniable. J’observe une évolution des mentalités à la vitesse grand V. Je crois que c’est une tendance lourde et à long terme. Cependant, il ne faut pas lâcher, il faut ramener le sujet tout le temps. C’est tellement facile d’oublier lorsque vient le temps de construire et de rénover… Et ce n’est pas nécessairement à cause de l’argent, mais du temps qui nous manque pour bien se renseigner, évaluer, peser le pour et le contre. Il est pour moi inconcevable qu’on puisse encore nier l’impact des changements climatiques sur l’environnement. Quand je regarde mes enfants, la nouvelle génération, ça m’encourage beaucoup. Ils ont des réflexes et un souci que nous n’avions pas à leur âge.

    Écohabitation : - Qui sont les principaux téléspectateurs-trices des émissions de rénovation et de décoration écologiques? Qui s’intéresse à la rénovation, décoration et design écolos?

    Patrick Marsolais, l'homme de la rénovation écolo à la télé
    Un sous-sol revampé par l’équipe de dÉCO Tendance, © CASA

    Patrick Marsolais : - Je vais parler en mon nom parce que je ne connais pas les statistiques de la chaîne CASA. Pour dÉCO Tendance, je m’attendais à avoir un public très féminin, jeune, et urbain. Or, il est beaucoup plus mixte! On rencontre beaucoup de « coviewing », c’est à dire que l’émission est écoutée par des couples, « le gars et la fille ». Je crois que le côté écolo y est pour quelque chose et va chercher plus de gars. Étonnamment, beaucoup de personnes âgées me disent « on en apprend », ce que je trouve super. Le public est beaucoup plus large que celui imaginé au départ. En plus, 50 % des postulants qui veulent travailler pour l’émission sont des hommes. C’était vraiment une surprise!

    L’émission dÉCO Tendance est diffusée sur CASA les lundis 17h30, mercredis 13h, jeudis 18h30, vendredis 21h et samedi 10h. Il est possible de visionner des épisodes des saisons précédentes de dÉCO Tendance sur CASA et les capsules sur jourdelaterre.tv en ligne. Un grand merci à Patrick Marsolais pour cette entrevue.

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