Veille

  • Lancement du guide Repenser le reboisement

    Le Jour de la Terre, en collaboration avec Écohabitation, vous invite à un 5@7 de lancement d’un outil destiné à améliorer le verdissement et la résilience de la forêt urbaine

    Lancement du guide Repenser le reboisement
    © Jour de la Terre
    Date: 

    Jeudi, 13 October, 2016 – 17:00

    Bureaux d’Écohabitation


    5824, boulevard St-Laurent
    , Montréal, Quebec, Canada

    Voir la carte: Google Maps

     
    Lancement du guide Repenser le reboisement

    Le Jour de la Terre, en collaboration avec Écohabitation, vous invite à un 5@7 de lancement du guide « REPENSER LE REBOISEMENT ».
    Le jeudi 13 octobre, venez partager avec vos proches un moment convivial en présence de:

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  • Avoir le bon aspirateur: pourquoi c’est vraiment important et comment le choisir

    Nous passons en moyenne 90% de notre temps à l’intérieur. Saviez-vous que l’air y est souvent un vrai réservoir de particules fines? Outre la ventilation, choisir le bon appareil pour nettoyer la maison, le bureau ou tout autre espace clos peut donc faire une belle différence. Explications…

    Avoir le bon aspirateur: pourquoi c'est vraiment important et comment le choisir
    CC, Oliver Wagner

    Aspirateur: quels enjeux? Un mot sur les particules fines

    Lorsqu’on parle des particules fines présentes dans les maisons, les sources sont nombreuses :  
    • Combustion (mazout, gaz, bois, fumée de cigarette…)
    • Matériaux de construction et meubles
    • Produits nettoyants
    • Produits corporels
    • Et plus encore…

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  • Consultation publique sur les bâtiments durables: la Ville de Montréal veut vos idées!

    Ce jeudi 6 octobre est lancé un processus de consultation des citoyens, organismes et institutions de la métropole. L’objectif est captivant: favoriser les bâtiments durables!

    Consultation publique sur les bâtiments durables: la Ville de Montréal veut vos idées!
    Planétarium Rio Tinto Alcan à Montréal, certifié LEED NC niveau Platine / © Espace pour la vie (Raymond Jalbert)

    La Commission sur l’eau, l’environnement, le développement durable et les grands parcs de la Ville de Montréal lance une consultation publique sur l’avenir de l’intégration des principes du développement durable à la construction et à la rénovation des bâtiments sur le territoire de toute la Ville. 

    Consultation publique sur les bâtiments durables: la Ville de Montréal veut vos idées!

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  • Prêts pour LEED v4 ?

    À partir du 1er novembre 2016, tout projet résidentiel qui s’inscrira au programme LEED pour les habitations suivra le système v4.

    Prêts pour LEED v4 ?
    @ usgbc

    Les inscriptions sous le système 2009 se termineront le 31 octobre 2016 et les projets devront être complétés au plus tard le 30 juin 2021. Pour l’instant, deux projets sont inscrits sous la v4 au Québec, « La Géode » de Construction KnightsBridge et « l’Heure Bleue », un projet de Pierre Chevrier et de Suzanne Rhéaume.

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  • Bois massif à l’horizon dans la construction québécoise!

    On le sait, le bois au Québec, il n’en manque pas! Dans un esprit de valorisation de cette ressource noble, écologique et renouvelable, la Province devient la deuxième au Canada, après la Colombie-Britannique, à faciliter ce type de constructions.

    Bois massif à l’horizon dans la construction québécoise!
    @Oregon Department of Forestry, sous licence CC

    Ces dernières années, le monde de la construction des grands bâtiments vit une petite révolution avec le bois lamellé-croisé (ou CLT, pour Cross-Laminated Timber). Cet assemblage massif de pièces de bois peut être utilisé pour la structure des murs porteurs, des dalles de planchers et de toits. Une nouvelles perspective pour les bâtiments jusqu’à 12 étages, dont l’horizon était fait auparavant de béton ou d’acier. Bien implantée en Europe depuis le début des années 1990, la pratique se confirme en Amérique du Nord, et le Québec n’est pas en reste.

    Le Québec se distingue sur le terrain du bois lamellé-croisé

    On le sait, le bois au Québec, il n’en manque pas! Dans un esprit de valorisation de cette ressource noble, écologique et renouvelable, la Province devient la deuxième au Canada, après la Colombie-Britannique, à faciliter ce type de constructions.

    « Aux États-Unis et au Canada, l‘industrie, les associations, les centres de recherche et les experts en ingénierie déploient tous leurs efforts pour promouvoir son utilisation et son acceptation. Approuvée en 2012, la norme ANSI/APA PRG 320-2011 Standard for Performance-Rated Cross-Laminated Timber, utilisée à la fois au Canada et aux États-Unis, couvre les exigences de fabrication, de qualification et d’assurance qualité. La performance structurale et la compétitivité des coûts du CLT lui permettent de concurrencer directement l‘acier et le béton. » Cecobois, le Centre d’expertise sur la construction commerciale en bois, qui joue un rôle fondamental dans le soutien et le développement de la construction en bois, est donc très enthousiaste quant à l’avenir du CLT.

    Voici quelques-uns des projets résidentiels en CLT les plus marquants :

    Projet du Lac-Étchemin, Lac Étchemin (2011)

    Première maison fabriquée avec des panneaux de CLT au Québec, avec certification LEED Platine. Seulement deux autres initiatives de construction en bois lamellé-croisé ont précédé celle-ci au Canada, soit la Austria House à Whistler (Colombie Britannique) qui a hébergé l’équipe olympique autrichienne, et la Dowling Residence à Vancouver.

    Un projet rendu possible grâce à des entrepreneurs et promoteurs de la région de Montmagny, la compagnie autrichienne Binderholz Gmblz et TERGOS architecture + construction écologique.

    Bois massif à l’horizon dans la construction québécoise!
    © TERGOS architecture + construction écologique

    Résidence Gérard-Blanchet, Desbiens (2011)

    Premier édifice multilogements en Amérique du Nord construit avec des panneaux de CLT (murs, plafonds et dalles de planchers).

    Un projet de l’architecte Christian Côté (Groupe Arokos inc.) réalisé avec l’appui de la municipalité de Desbiens et la SHQ.

    Bois massif à l’horizon dans la construction québécoise!
    © lesarchitectesassociés.com

    Condominiums du District 03, quartier Nouvo Saint-Roch à Québec (2013)

    Une fois terminé, le bâtiment érigé en 23 jours seulement était le plus haut édifice en structure CLT en Amérique du Nord (6 étages).

    Construit par Éric Pelletier Architectes. L’aspect esthétique des panneaux en lamellé-croisé a été utilisé puisque environ 40% des surfaces de bois (plafonds ou murs) sont laissées apparentes.​

    Bois massif à l’horizon dans la construction québécoise!
    © duproprio

    Écocondos Origine, écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres (2016)
    Un immeuble de 13 étages (12 en bois sur socle de béton) qui s’élève sur 40,9 mètres, pour un nouveau record nord-américain.

    Piloté par le consortium NEB, Yvan Blouin Architecture, le constructeur EBC, le fournisseur Nordic et le promoteur Synchro Immobilier.

    Bois massif à l’horizon dans la construction québécoise!
    © nordic structures

    Projet Arbora, quartier Griffintown (2017)

    Visant la certification LEED Platine, les édifices sont érigés avec près de 80% du bois en CLT. Lorsque terminé, le projet résidentiel et commercial devrait être le plus gros projet CLT au monde.

    Un projet résidentiel et commercial de Lemay+CHA et des groupes Sotramont, LSR et GesDev.

    Bois massif à l’horizon dans la construction québécoise!
    © arboragriffintown.ca

    Les perspectives du marché, du point de vue des manufacturiers québécois Nordic Structures et CLT Outaouais

    Alors que la demande en matériaux de construction économiques, efficaces et durables affichant une performance éprouvée ne cesse d‘augmenter, le CLT est prometteur pour la construction multifamiliale. 

    Nordic Structures

    Avec une capacité annuelle de 80 000 m3, l’usine de panneaux contre-croisés est la plus grande au monde. Entrevue avec André Huot (A.H.), chargé du développement des affaires.

    Écohabitation (E) : Depuis combien de temps Nordic conçoit et fabrique du bois lamellé-croisé?

     (A.H.) : La fabrication a débuté vers 2011.

    E. D’où provient le bois utilisé? Est-ce certifié FSC?

    A.H. Tout le bois utilisé est de l’épinette noir du nord du Québec. Oui notre production est en majorité certifiée FSC.

    E. Quelle est, selon vous, la taille minimale d’un bâtiment résidentiel pour qu’il soit rentable de le construire en CLT?

    A.H. Le CLT remplace avantageusement le béton dans tous les types et grandeurs de bâtiments. Étant donné que nous retrouvons du béton dans les bâtiments de plus de 4 étages, c’est dans ce type de bâtiments que le CLT est surtout utilisé.

    E. Est-ce que le Québec est votre premier marché?

    A.H. Le Québec est le marché où ce type de construction s’est développé le plus ces dernières années. Cependant le marché américain prend de plus en plus de place.

    E. Pensez-vous que le rythme des nouvelles constructions en CLT va s’accélérer?

    A.H. La demande est en forte croissance et s’accompagne de services techniques spécialisés.

     

    CLT Outaouais

    Les seuls producteurs Nord-Américains à fabriquer des murs allant jusqu’à 13’ de haut et 34’ de long et des panneaux de bois de CLT en bois feuillus. Entrevue avec Michel-Arnauld d’Abbadie d’Arrast (M.A.), président.  

    E. Comment se distinguent vos produits de bois massifs de ceux des concurrents?

    M.A. Nous sommes les seuls producteurs à utiliser des panneaux monoplis collés sur chant qui procurent une meilleure stabilité dimensionelle et un meilleur fini architectural. Nous fabriquons aussi des panneaux dérivés composés de parois de CLT avec une âme constituée de membrures lamellé collées et d’isolant permettant de très grande portées à des prix économiques, et qui permettent ainsi de contribuer à même la structure à atteindre des standards passif.

    E. D’où provient le bois utilisé, et est-ce certifié FSC?

    M.A. Présentement, nous fabriquons une partie de nos panneaux et nous utilisons aussi des panneaux européens en attendant la construction d’une usine locale, prévue pour 2017. Nous utilisons des bois certifiés FSC et PEFC.

    E. Est-ce que le Québec est votre premier marché?

    M.A. Notre marché primaire est le Québec et l’Ontario. Nos commençons à travailler sur la côte est des USA. Nous avons aussi eu quelques projets d’exportation hors continent.

    E. Pensez-vous que le CLT peut se développer y compris dans le marché de la maison unifamiliale? Si non quelle est la taille critique selon vous?

    M.A. Le CLT est un excellent produit pour le résidentiel, le multifamilial et le commercial. Pour fins de comparaisons, il faut cependant le voir en équivalence de qualité. Comparativement à l’ossature légère, il ne peut y avoir des structures de bois massif bas de gamme. Par ailleurs, il ne faut pas concevoir le CLT seul dans la composition d’un système constructif bois, il gagne à être utilisé avec une panoplie d’autres produits (lamellé-collé, caissons isolés ou non etc.) pour assurer le meilleur rapport qualité/prix.

    Il existe présentement une inadéquation entre une demande très forte et l’offre, particulièrement à cause d’une mauvaise préconception des bâtiments en bois massif. Cela découle en grande partie de l’inexpérience des professionnels avec ce type de système. Nous sommes (le marché) en courbe d’apprentissage. Bientôt, le marché du CLT se développera rapidement, comme en Europe et ailleurs au monde, soit de façon exponentielle. 

    Bois massif à l’horizon dans la construction québécoise!
    @Oregon State University, sous licence CC

     

    Pourquoi le CLT? Petit retour sur les avantages du bois massif

    Bois massif à l’horizon dans la construction québécoise!
    @ FPInnovations

    Le bois lamellé croisé est un bois d’ingénierie fabriqué à partir de multiples éléments jointés, superposés puis reliés ensemble (généralement avec une colle sans formaldéhyde ou des goujons). Chaque morceau est posé dans le sens inverse du précédent (perpendiculairement), ce qui donne des panneaux et des poutres de très, très grande résistance. Le nombre de couches varie de 3 à 9, selon la résistance, ou la portée voulue (jusqu’à 15 pouces d’épaisseur, 19,5 mètres de longs et 2,4 mètres de large). Au Québec l’épinette noire représente environ 90% de l’essence de bois utilisée pour le CLT.

    Définition de la RBQ : Bois lamellé-croisé (cross-laminated timber, CLT) : bois d’ingénierie structural préfabriqué conformément à la norme ANSI/APA PRG 320, à partir d’au moins 3 couches orthogonales de bois de sciage ou de bois de charpente composite, laminées à partir du collage des couches longitudinales et transversales à l’aide d’un adhésif structural afin de former un élément structural de forme rectangulaire, droit et plane destiné à des applications de toit, de plancher ou de mur.

    Parce qu’il occasionne moins de gaz à effet de serre (GES)

    Habituellement, c’est le béton qui est utilisé pour fabriquer les planchers et les poteaux qui forment la structure de bâtiments à étages. Le béton, c’est durable mais ça demande aussi beaucoup d’énergie de production. Sans compter que le bois jour le rôle de puis de carbone, y avoir recours fait une grande différence en termes d’émissions de CO2. Cette différence est de plus de 1000 tonnes de GES pour un bâtiment de 6 étages à 720 m2 construit en bois versus sa version identique en béton.

    Sur le terrain des plus petits bâtiments, mentionnons que le CLT a une énergie grise plus élevée, puisqu’il a subit plus de transformation.

    Même se le bois massif est généralement plus résistant et permet d’atteindre de grandes dimensions sans avoir recours à de très grands bois (utilisation de longueurs de bois sous-utilisées, ou de petits arbres). Ça évite de couper des arbres de grande dimension en provenance de forêts anciennes et rend la provenance locale beaucoup plus facile!

    Et le prix dans tout ça?

    Puisqu’il a subit des plus grandes transformations, le CLT est plus cher que le bois standard. Mais l’avenir du bois lamellé-croisé est dans les bâtiments de plus de 4 étages. Selon M. Lamothe, ingénieur conseiller technique chez CecoBois, si on considère le gain de temps dû à l’utilisation d’éléments préfabriqués en bois, la réduction de la taille des fondations de béton grâce à un poids 5 fois inférieur et le fait que le béton nécessite un temps de séchage assez long, l’utilisation du bois pourrait permettre de réduire d’environ 50% le temps de fabrication du bâtiment! La concurrence pourrait devenir sérieuse!

    Résumé des avantages et inconvénients :

    Avantages

    - Beauté (utilisation des éléments dans leur état brute)

    - Non Polluant

    - Puits de carbone

    - Sans ponts thermiques

    - Rapidité d’érection du bâtiment (la préfabrication permet bonne économie de temps en chantier

    - Durable

    - Bonne résistance aux séismes

    - Disponible avec la certification FSC

    - Plus léger que l’acier ou le béton, économies possible au niveau des fondations des grands édifices

    - Flexible

    - Bonne stabilité globale

    - Moins de déchets en chantiers

    - Réduction des éléments de finition (tels que les panneaux de gypse, les peintures, les plafonds suspendus ou autres)

    - Bonne masse thermique

    - Peut être intégré à d’autres matériaux

    - Permet de créer des ouvertures surdimensionnées

    - Possède les mêmes caractéristiques de résistance structurale que le béton et l’acier

    - R1,2 par pouce

    - Sain (généralement collé avec des produits sans formaldéhyde)

    - Renouvelable et recyclable

    Autre avantage : la résistance au feu! Les poutres massives qui forment la structure sont encore plus résistantes aux incendies que l’acier. Les lignes directrices du guide de la RBQ permet de maîtriser les risques d’incendie, par exemple en le proscrivant pour les cages d’escalier qui sont souvent des noyaux importants dans la structure du bâtiment. 

    Inconvénients

    • Retrait ou tassement (des techniques éprouvées permettent de pallier à ce problème)
    • Plus de panneaux de contreventement nécessaires
    • Transmission des vibrations plus facile
    • Contraintes légales, culturelles et réglementaires
    • Contraintes architecturales? (confirmer avec Ben)
    • Contraintes supplémentaires sur chantier : nécessite des techniques éprouvées (confirmer avec Ben)

    La Régie du bâtiment du Québec (RBQ) a émis des directives et publié un guide explicatif pour encadrer la construction des bâtiments en bois massif d’au plus 12 étages. Selon la RBQ, un bâtiment de construction massive en bois d’au plus 12 étages conçu et construit en respectant ces conditions est présumé atteindre les objectifs de la réglementation.

     

    Pour en savoir plus sur le CLT : consultez notre premier article

    Construire en lamellé-croisé, les outils

     

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