Veille

  • 10 trucs et astuces pour une terrasse plus durable

    Avec l’arrivée de l’été, les questions fusent dans notre système assistance : Quel bois choisir? Quels produits utiliser? Quelle stratégie adopter pour une base bien solide? Ecohome, notre petit frère anglo, explique comment construire une belle terrasse durable.

    10 trucs et astuces pour une terrasse plus durable
    Construction d’une terrasse en cèdre. ©deckottawa.com

    L’arrivée de l’été est pour plusieurs synonyme de BBQ, apéro et… Terrasses! Les questions sur les terrasses abondent dans le service assistance d’Écohabitation. « Que choisir entre du bois et un matériau composite pour faire le plancher de ma terrasse? Est-ce que la terrasse de bois traité risque de durer plus longtemps? Le mélèze est-il un choix adéquat pour la construction d’une terrasse durable? La pruche est-elle aussi écologique que le pin blanc? ».

    PERMIS

    La première étape dans la construction d’une terrasse est de ne pas se mettre la loi ou les voisins à dos! Déterminez d’abord où se trouvent les limites exactes de votre terrain. Ensuite, selon la municipalité, un permis pourrait être nécessaire; preuves des limites du terrain et schéma de la terrasse à l’appui. Lâchez donc un petit coup de fil à votre municipalité pour connaître leurs exigences, cela pourrait vous éviter bien des tracas.

    UNE BASE SOLIDE

    Il est important de comprendre ce qui explique pourquoi les terrasses bougent. Vous pourrez ainsi construire en conséquence et éviter, par exemple, un soulèvement par le gel. C’est pourquoi il est recommandé d’enfouir la base à plus de 4 ou 5 pieds. Ainsi, le gel n’affectera pas les pilons. Cette étape peut être réalisée soi-même plutôt facilement.

    10 trucs et astuces pour une terrasse plus durable
    Sonotube © ourhomeatlast.blogspot

    Attention si vous construisez sur un sol à forte teneur en argile. L’argile a tendance à se dilater et se rétrécir en fonction de sa teneur en humidité. La terrasse ne sera ainsi pas seulement susceptible au gel, mais également aux fortes pluies et aux longues périodes de sécheresse.

    Lits rocheux : Si vous tombez sur un lit de substrat rocheux pendant le creusage, c’est une bonne chose. Prenez garde : un gros cailloux n’est pas nécessairement un lit de substrat, quoique si vous frappez dessus et qu’il semble vraiment très solide, le fond de celui-ci est probablement sous la ligne de gel, auquel cas vous pourrez ériger la terrasse dessus.

     

    10 trucs et astuces pour une terrasse plus durable
    Pieux vissés © Techno Pieux

    Pieux vissés : Les pieux sont vissés dans le sol, encore sous la ligne de gel, et servent de structure. Ils sont vraiment très efficaces pour construire une terrasse. Il suffit de veiller à ce qu’ils soient bien au niveau. N’étant pas aussi larges que les sonotubes, la marge de manœuvre est plus limitée. On peut s’en procurer dans tout magasin de rénovation à grande surface et ils possèdent normalement un trou qui permet d’utiliser un 2×4 comme levier.

    Si votre sol est très rocailleux, il est préférable de faire appel à un professionnel, qui en fera la pose sous les 200$ du pieux dans la plupart des régions
     

    10 trucs et astuces pour une terrasse plus durableDECK BLOCKS (ou pattes d’éléphants) : Au lieu d’être enfoncée sous la ligne de gel, la structure est ici « flottante », soit déposée directement sur le sol. C’est un moyen plus simple de construire la terrasse, mais il peut être plus exigeant de garder le tout parfaitement au niveau et demander plus d’entretien au fil du temps (à moins de posséder un sol très consistant sous l’ensemble de la terrasse) et le risque de tassement est élévé. L’avantage des terrasses flottantes est l’économie de coûts et de temps à la construction, et le fait qu’elle ne fera aucun dommage à la maison en cas de déplacement (puisqu’elle n’est pas fixée à cette dernière).

    Pour plus de durabilité, on peut isoler les blocs contre le gel. Il suffit de poser un panneau rigide (laine de roche ou mousse de polystyrène) sous la terrasse et autour des fondations. On mettra par dessus des panneaux des pierres concassées afin de les protéger. En gros, mieux vaut mettre des sonotubes ou des pieux vissés sous le niveau du gel. 
     

    CHOISIR SON BOIS
     

    Le bois traité est aujourd’hui moins toxique qu’il ne l’a déjà été, mais son impact environnemental est tout de même moins bénin que celui du bois naturel. Son traitement ne pénètre pas profondément dans le bois et les bouts coupés laissent une surface non-protégée. Il est préférable d’utiliser des produits parmi les suivants, tant pour l’impact environnemental que pour la durée de vie. 

    10 trucs et astuces pour une terrasse plus durable
    Terrasse en construction © Deckottawa.com

    Le cèdre rouge possède des caractéristiques naturelles anti-pourritures, mais son prix est élevé. Dans l’est canadien, il est préférable d’opter pour le cèdre blanc plané, disponible dans les scieries spécialisées. Puisque le cèdre n’est pas pour la structure, la pruche est un excellent choix sous le revêtement de cèdre : très fort et très durable lorsque protégé de l’humidité. Ce type de terrasse, bien réalisé et entretenu, pourrait bien durer plus de 20 ans!

    Le cèdre est de loin le matériel non traité le plus commun. Il vient généralement en planches de 1,25″ d’épaisseur. Il peut être laissé brute, mais une légère coloration augmentera sa durabilité tout en réduisant ses chances de devenir gris sous l’exposition des rayons UV.

     

    10 trucs et astuces pour une terrasse plus durable
    Terrasse et table en bois composite © Produits Replast

    Les PLANCHES EN MATÉRIAUX COMPOSITES sont faites de plastique recyclé et ont une vague allure de bois (oui, elles sont très facilement différenciables). Elles viennent en différentes couleurs, nécessitent peu d’entretien et leur durée de vie est beaucoup plus élevée que celle du bois, car l’eau ne les endommage pas. Cependant, le bois de la structure sous les planches en composites est sensible à l’eau*. Les mesures de durabilité présentées ci-dessous sont donc à appliquer dans ce cas-ci également (et avec plus de soin) si vous ne voulez pas une belle terrasse sur une structure pourrie! Aux mesures de durabilité présentées, on peut ajouter l’option de la sous-structure galvanisée et l’utilisation de vis en acier inoxydable (elles ne rouilleront pas).

    Oh! Nous allions oublier l’entretien… Pour enlever les égratignures et moisissures, un lavage à haute pression devrait suffir. Les matériaux composites sont pour cette raison une excellente alternative au bois utilisé sur les terrasses (pour les boîtes de jardinage, les tables ou les bancs, par exemple).

    Voir également la section Bois synthétique de notre annuaire.

    *Les planches en matériau composite ne peuvent être utilisées pour la structure… Et elles sont beaucoup plus chères!

    Les BOIS TROPICAUX sont très durables (ex : bois d’Ipé), mais le marché pour ce type de bois participe à la destruction des forêts tropicales. Écohabitation recommande de les éviter et de s’en tenir au bois canadien.
     

    10 TRUCS ET ASTUCES D’ECOHOME POUR AUGMENTER LA DURABILITÉ

    10 trucs et astuces pour une terrasse plus durable
    Membrane sur solives © Ecohome

    1) COUVREZ VOS SOLIVES : un bois mouillé n’est pas un problème… En autant qu’il puisse sécher! La chose importante est donc d’éviter l’eau stagnante. C’est pourquoi nous sommes de grands amateurs des larmiers – en métal, élastomère ou de type pare-intempérie (membrane pare-air collée) – posés sur les solives avant d’installer la plateforme. Ils permettront à l’eau qui atteint le dessus des solives de s’égoutter. Attention au choix de couleur, les membranes seront légèrement visibles entre les planches.

    2) ESPACEMENTS : ils sont nécessaires entre les planches à des fins de drainage, mais également pour éviter l’accumulation de débris. Certains constructeurs installent les planches de manière très serrée pour l’effet esthétique, ayant comme hypothèse que les planches rétréciront avec le temps, ce qui n’est pas toujours le cas. Au contraire, si vos planches sont très sèches, elles pourraient même prendre de l’expansion sous l’exposition de la pluie et de l’humidité. Avec un écart trop restreint, la saleté mélangée à l’eau risque d’obstruer les espaces et ainsi retenir l’humidité. On conseille donc d’espacer convenablement les planches dès le départ : un espacement de la largeur d’une tête de vis à terrasse devrait suffire.

    3) VIS : si vous enfoncez trop les vis, des minuscules réservoirs d’eau pourraient être créés. Mieux vaut laisser la tête de la vis au ras du bois.

    10 trucs et astuces pour une terrasse plus durable
    Des vis invisibles, sous terrasse © Home Skills

    4) VISSAGE PAR LE DESSOUS AVEC COINS EN FER BLANC : cette procédure exige un effort supplémentaire, mais les résultats sont visuellement intéressants, les vis étant cachées sous les planches. Un support en métal est vissé sur le côté de la solive et sous la planche. Attention, cela ne permet pas d’éviter les problèmes d’eau stagnante au niveau des vis et pour avoir assez de chair pour la vis, il faut utiliser des planches en 2×4 ou 2×6 au plancher (sans quoi vous pourriez passer au travers la planche!).

    5) SOLIVES DOUBLES AUX JONCTIONS : il y aura toujours un léger écart là où les planches se rencontrent, permettant ainsi à l’eau de s’écouler et atteindre le dessus des solives. Une manière d’éviter ce problème est de construire une base à deux solives, avec un écart entre ces dernières. Cela prendra plus de planification puisque vous devrez déterminer à l’avance l’endroit où se trouveront les jonctions, mais cette méthode augmentera considérablement la durabilité de la structure.

    10 trucs et astuces pour une terrasse plus durable
    Solives doubles au jonction, pour drainage efficace © Ecohome

    N.B. Le bout des planches est beaucoup plus vulnérable à l’absorption de l’eau… Les jonctions sur les vieilles terrasses sont toujours les endroits à refaire en premier.

    10 trucs et astuces pour une terrasse plus durable
    Treillis métallique sous la terrasse © Ecohome

    6) TREILLIS MÉTALLIQUE POUR STUC: ils garderont les nuisibles (ratons laveurs, mouffettes et la plupart des animaux) à distance.

    7) TRAVAUX AUTOMNAUX : selon la saison, il est important de vérifier la météo. Le temps de séchage varie pour l’application des teintures et produits de protection, et d’ordre général, la température ne peut descendre sous zéro lors de l’application. Il faut vérifier sur l’étiquette les recommandations en termes de températures et de délai.

    8) GRAIN DU BOIS : si les anneaux de croissance du bois sur le dessus de la planche ont une forme convexe plutôt que concave, le grain pourra en théorie repousser l’eau de la surface du bois. Rappelons-nous qu’éviter une eau stagnante est une clé pour la durabilité!

    9) CONNEXION DES TERRASSES AUX MURS DE LA MAISON : c’est ici que la plupart des travaux tournent au vinaigre. Soit on érige une terrasse qui est complètement indépendante du bâtiment (avec des sonotubes près de la paroi) ou l’on prend des mesures appropriées afin d’éviter les trous béants dans l’enveloppe… Trous qui pourraient accueillir eau, air et fourmis charpentières.

    Une fois le revêtement de mur extérieur coupé, il faudra poser un larmier de métal sous le revêtement qui transportera l’eau loin des solives de rive boulonnées au mur. Des carrés de membrane élastomère étanche peuvent être placés derrière la solive en contact avec la paroi, ce qui empêchera l’eau de pénétrer dans le trou créé par le boulon.

    10) PENTE : ne jamais oublier l’importante pente de 2% afin de drainer l’eau dans la bonne direction (loin des fondations de la maison). La structure déterminera la pente et le platelage suivra simplement l’angle créé.

    Nous espérons finalement puiser dans les cerveaux collectifs de tous les constructeurs de patios, amateurs ou professionnels : partagez vos conseils, essais et erreurs en bas de page dans la section commentaires !

     

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  • 10 trucs et astuces pour une terrasse plus durable

    Avec l’arrivée de l’été, les questions fusent dans notre système assistance : Quel bois choisir? Quels produits utiliser? Quelle stratégie adopter pour une base bien solide? Ecohome, notre petit frère anglo, explique comment construire une belle terrasse durable.

    10 trucs et astuces pour une terrasse plus durable
    Construction d’une terrasse en cèdre. ©deckottawa.com

    L’arrivée de l’été est pour plusieurs synonyme de BBQ, apéro et… Terrasses! Les questions sur les terrasses abondent dans le service assistance d’Écohabitation. « Que choisir entre du bois et un matériau composite pour faire le plancher de ma terrasse? Est-ce que la terrasse de bois traité risque de durer plus longtemps? Le mélèze est-il un choix adéquat pour la construction d’une terrasse durable? La pruche est-elle aussi écologique que le pin blanc? ».

    PERMIS

    La première étape dans la construction d’une terrasse est de ne pas se mettre la loi ou les voisins à dos! Déterminez d’abord où se trouvent les limites exactes de votre terrain. Ensuite, selon la municipalité, un permis pourrait être nécessaire; preuves des limites du terrain et schéma de la terrasse à l’appui. Lâchez donc un petit coup de fil à votre municipalité pour connaître leurs exigences, cela pourrait vous éviter bien des tracas.

    UNE BASE SOLIDE

    Il est important de comprendre ce qui explique pourquoi les terrasses bougent. Vous pourrez ainsi construire en conséquence et éviter, par exemple, un soulèvement par le gel. C’est pourquoi il est recommandé d’enfouir la base à plus de 4 ou 5 pieds. Ainsi, le gel n’affectera pas les pilons. Cette étape peut être réalisée soi-même plutôt facilement.

    10 trucs et astuces pour une terrasse plus durable
    Sonotube © ourhomeatlast.blogspot

    Attention si vous construisez sur un sol à forte teneur en argile. L’argile a tendance à se dilater et se rétrécir en fonction de sa teneur en humidité. La terrasse ne sera ainsi pas seulement susceptible au gel, mais également aux fortes pluies et aux longues périodes de sécheresse.

    Lits rocheux : Si vous tombez sur un lit de substrat rocheux pendant le creusage, c’est une bonne chose. Prenez garde : un gros cailloux n’est pas nécessairement un lit de substrat, quoique si vous frappez dessus et qu’il semble vraiment très solide, le fond de celui-ci est probablement sous la ligne de gel, auquel cas vous pourrez ériger la terrasse dessus.

     

    10 trucs et astuces pour une terrasse plus durable
    Pieux vissés © Techno Pieux

    Pieux vissés : Les pieux sont vissés dans le sol, encore sous la ligne de gel, et servent de structure. Ils sont vraiment très efficaces pour construire une terrasse. Il suffit de veiller à ce qu’ils soient bien au niveau. N’étant pas aussi larges que les sonotubes, la marge de manœuvre est plus limitée. On peut s’en procurer dans tout magasin de rénovation à grande surface et ils possèdent normalement un trou qui permet d’utiliser un 2×4 comme levier.

    Si votre sol est très rocailleux, il est préférable de faire appel à un professionnel, qui en fera la pose sous les 200$ du pieux dans la plupart des régions
     

    10 trucs et astuces pour une terrasse plus durableDECK BLOCKS (ou pattes d’éléphants) : Au lieu d’être enfoncée sous la ligne de gel, la structure est ici « flottante », soit déposée directement sur le sol. C’est un moyen plus simple de construire la terrasse, mais il peut être plus exigeant de garder le tout parfaitement au niveau et demander plus d’entretien au fil du temps (à moins de posséder un sol très consistant sous l’ensemble de la terrasse) et le risque de tassement est élévé. L’avantage des terrasses flottantes est l’économie de coûts et de temps à la construction, et le fait qu’elle ne fera aucun dommage à la maison en cas de déplacement (puisqu’elle n’est pas fixée à cette dernière).

    Pour plus de durabilité, on peut isoler les blocs contre le gel. Il suffit de poser un panneau rigide (laine de roche ou mousse de polystyrène) sous la terrasse et autour des fondations. On mettra par dessus des panneaux des pierres concassées afin de les protéger. En gros, mieux vaut mettre des sonotubes ou des pieux vissés sous le niveau du gel. 
     

    CHOISIR SON BOIS
     

    Le bois traité est aujourd’hui moins toxique qu’il ne l’a déjà été, mais son impact environnemental est tout de même moins bénin que celui du bois naturel. Son traitement ne pénètre pas profondément dans le bois et les bouts coupés laissent une surface non-protégée. Il est préférable d’utiliser des produits parmi les suivants, tant pour l’impact environnemental que pour la durée de vie. 

    10 trucs et astuces pour une terrasse plus durable
    Terrasse en construction © Deckottawa.com

    Le cèdre rouge possède des caractéristiques naturelles anti-pourritures, mais son prix est élevé. Dans l’est canadien, il est préférable d’opter pour le cèdre blanc plané, disponible dans les scieries spécialisées. Puisque le cèdre n’est pas pour la structure, la pruche est un excellent choix sous le revêtement de cèdre : très fort et très durable lorsque protégé de l’humidité. Ce type de terrasse, bien réalisé et entretenu, pourrait bien durer plus de 20 ans!

    Le cèdre est de loin le matériel non traité le plus commun. Il vient généralement en planches de 1,25″ d’épaisseur. Il peut être laissé brute, mais une légère coloration augmentera sa durabilité tout en réduisant ses chances de devenir gris sous l’exposition des rayons UV.

     

    10 trucs et astuces pour une terrasse plus durable
    Terrasse et table en bois composite © Produits Replast

    Les PLANCHES EN MATÉRIAUX COMPOSITES sont faites de plastique recyclé et ont une vague allure de bois (oui, elles sont très facilement différenciables). Elles viennent en différentes couleurs, nécessitent peu d’entretien et leur durée de vie est beaucoup plus élevée que celle du bois, car l’eau ne les endommage pas. Cependant, le bois de la structure sous les planches en composites est sensible à l’eau*. Les mesures de durabilité présentées ci-dessous sont donc à appliquer dans ce cas-ci également (et avec plus de soin) si vous ne voulez pas une belle terrasse sur une structure pourrie! Aux mesures de durabilité présentées, on peut ajouter l’option de la sous-structure galvanisée et l’utilisation de vis en acier inoxydable (elles ne rouilleront pas).

    Oh! Nous allions oublier l’entretien… Pour enlever les égratignures et moisissures, un lavage à haute pression devrait suffir. Les matériaux composites sont pour cette raison une excellente alternative au bois utilisé sur les terrasses (pour les boîtes de jardinage, les tables ou les bancs, par exemple).

    Voir également la section Bois synthétique de notre annuaire.

    *Les planches en matériau composite ne peuvent être utilisées pour la structure… Et elles sont beaucoup plus chères!

    Les BOIS TROPICAUX sont très durables (ex : bois d’Ipé), mais le marché pour ce type de bois participe à la destruction des forêts tropicales. Écohabitation recommande de les éviter et de s’en tenir au bois canadien.
     

    10 TRUCS ET ASTUCES D’ECOHOME POUR AUGMENTER LA DURABILITÉ

    10 trucs et astuces pour une terrasse plus durable
    Membrane sur solives © Ecohome

    1) COUVREZ VOS SOLIVES : un bois mouillé n’est pas un problème… En autant qu’il puisse sécher! La chose importante est donc d’éviter l’eau stagnante. C’est pourquoi nous sommes de grands amateurs des larmiers – en métal, élastomère ou de type pare-intempérie (membrane pare-air collée) – posés sur les solives avant d’installer la plateforme. Ils permettront à l’eau qui atteint le dessus des solives de s’égoutter. Attention au choix de couleur, les membranes seront légèrement visibles entre les planches.

    2) ESPACEMENTS : ils sont nécessaires entre les planches à des fins de drainage, mais également pour éviter l’accumulation de débris. Certains constructeurs installent les planches de manière très serrée pour l’effet esthétique, ayant comme hypothèse que les planches rétréciront avec le temps, ce qui n’est pas toujours le cas. Au contraire, si vos planches sont très sèches, elles pourraient même prendre de l’expansion sous l’exposition de la pluie et de l’humidité. Avec un écart trop restreint, la saleté mélangée à l’eau risque d’obstruer les espaces et ainsi retenir l’humidité. On conseille donc d’espacer convenablement les planches dès le départ : un espacement de la largeur d’une tête de vis à terrasse devrait suffire.

    3) VIS : si vous enfoncez trop les vis, des minuscules réservoirs d’eau pourraient être créés. Mieux vaut laisser la tête de la vis au ras du bois.

    10 trucs et astuces pour une terrasse plus durable
    Des vis invisibles, sous terrasse © Home Skills

    4) VISSAGE PAR LE DESSOUS AVEC COINS EN FER BLANC : cette procédure exige un effort supplémentaire, mais les résultats sont visuellement intéressants, les vis étant cachées sous les planches. Un support en métal est vissé sur le côté de la solive et sous la planche. Attention, cela ne permet pas d’éviter les problèmes d’eau stagnante au niveau des vis et pour avoir assez de chair pour la vis, il faut utiliser des planches en 2×4 ou 2×6 au plancher (sans quoi vous pourriez passer au travers la planche!).

    5) SOLIVES DOUBLES AUX JONCTIONS : il y aura toujours un léger écart là où les planches se rencontrent, permettant ainsi à l’eau de s’écouler et atteindre le dessus des solives. Une manière d’éviter ce problème est de construire une base à deux solives, avec un écart entre ces dernières. Cela prendra plus de planification puisque vous devrez déterminer à l’avance l’endroit où se trouveront les jonctions, mais cette méthode augmentera considérablement la durabilité de la structure.

    10 trucs et astuces pour une terrasse plus durable
    Solives doubles au jonction, pour drainage efficace © Ecohome

    N.B. Le bout des planches est beaucoup plus vulnérable à l’absorption de l’eau… Les jonctions sur les vieilles terrasses sont toujours les endroits à refaire en premier.

    10 trucs et astuces pour une terrasse plus durable
    Treillis métallique sous la terrasse © Ecohome

    6) TREILLIS MÉTALLIQUE POUR STUC: ils garderont les nuisibles (ratons laveurs, mouffettes et la plupart des animaux) à distance.

    7) TRAVAUX AUTOMNAUX : selon la saison, il est important de vérifier la météo. Le temps de séchage varie pour l’application des teintures et produits de protection, et d’ordre général, la température ne peut descendre sous zéro lors de l’application. Il faut vérifier sur l’étiquette les recommandations en termes de températures et de délai.

    8) GRAIN DU BOIS : si les anneaux de croissance du bois sur le dessus de la planche ont une forme convexe plutôt que concave, le grain pourra en théorie repousser l’eau de la surface du bois. Rappelons-nous qu’éviter une eau stagnante est une clé pour la durabilité!

    9) CONNEXION DES TERRASSES AUX MURS DE LA MAISON : c’est ici que la plupart des travaux tournent au vinaigre. Soit on érige une terrasse qui est complètement indépendante du bâtiment (avec des sonotubes près de la paroi) ou l’on prend des mesures appropriées afin d’éviter les trous béants dans l’enveloppe… Trous qui pourraient accueillir eau, air et fourmis charpentières.

    Une fois le revêtement de mur extérieur coupé, il faudra poser un larmier de métal sous le revêtement qui transportera l’eau loin des solives de rive boulonnées au mur. Des carrés de membrane élastomère étanche peuvent être placés derrière la solive en contact avec la paroi, ce qui empêchera l’eau de pénétrer dans le trou créé par le boulon.

    10) PENTE : ne jamais oublier l’importante pente de 2% afin de drainer l’eau dans la bonne direction (loin des fondations de la maison). La structure déterminera la pente et le platelage suivra simplement l’angle créé.

    Nous espérons finalement puiser dans les cerveaux collectifs de tous les constructeurs de patios, amateurs ou professionnels : partagez vos conseils, essais et erreurs en bas de page dans la section commentaires !

     

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  • Performance d’étanchéité record pour un projet au Québec?

    Une maison construite à l’Isle-aux-Coudres vient d’atteindre une performance en étanchéité à l’air exceptionnelle de 0,15 CAH@50 Pa!

    Performance d’étanchéité record pour un projet au Québec?
    Maison passive de l’Isle-aux-Coudres. Photo © Benjamin Zizi.

    Depuis 2014, Yvon Boulianne s’est attelé à l’autoconstruction d’une résidence secondaire à l’Isle-aux-Coudres, avec l’aide de son fils Vincent 1. Après plusieurs constructions et rénovations, ces deux architectes se sont lancés le défi un peu fou de viser la certification Passivhaus pour cette résidence, et ils ont l’air bien partis pour y arriver.

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    Performance d’étanchéité record pour un projet au Québec?
    Maison passive de l’Isle-aux-Coudres. Photo © Benjamin Zizi.

    Depuis 2014, Yvon Boulianne s’est attelé à l’autoconstruction d’une résidence secondaire à l’Isle-aux-Coudres, avec l’aide de son fils Vincent 1. Après plusieurs constructions et rénovations, ces deux architectes se sont lancés le défi un peu fou de viser la certification Passivhaus pour cette résidence, et ils ont l’air bien partis pour y arriver.

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  • Top 8 des polluants et contaminants à surveiller dans nos maisons.

    Moisissures, radon, produits chimiques, COV… En rappel, Écohabitation dévoile les principaux risques pour la santé chez soi et comment agir pour les contrer.

    Top 8 des polluants et contaminants à surveiller dans nos maisons.
    © Écohabitation

    Sachant que l’on passe en moyenne 75 % de notre temps entre quatre murs, vivre dans un environnement sain va de soi. Asthme, allergies, maux de tête, toux chronique, cancer… Les problèmes d’humidité au sous-sol, de moisissures dans la salle de bain, la présence de contaminants dans l’air ambiant, la mauvaise circulation de l’air, les émanations nocives de produits ménagers et matériaux de construction, etc., peuvent avoir un impact sur la santé des occupants. Parmi toutes les causes de ces problématiques, difficile de départager les mythes des dangers réels pour la santé.

    Top 8 des polluants et contaminants à surveiller dans nos maisons.
    Sofa Cara, par Interversion. (Sofas sans retardateurs de flamme, produits au Québec). © Interversion

    4. Retardateurs de flammes – nocifs et inutiles

    Ces composés chimiques anti-feu se retrouvent dans pratiquement tous vos meubles et matériaux. En plus d’être peu efficaces, les retardateurs sont préoccupants pour la santé et pour l’environnement. Ils relâchent des particules pendant toute leur durée de vie et contaminent l’air, le sol, l’eau et vous! Appelés biopersistants parce qu’ils s’accumulent dans les chairs, ces produits peuvent occasionner à court terme des effets cutanés et des troubles hépatiques et entraîner à plus long terme des problèmes neurologiques sur les enfants à naître, des effets sur la thyroïde, des déficits d’attention et de motricité et des retards de développement.

    Que faire ? Opter pour des matériaux, produits d’isolation et tissus naturellement ignifuges, comme la laine, le coton et le jute, ou préférer ceux à base de bore, moins nocifs. Éviter les meubles et coussins rembourrés si on ne connait pas la composition du rembourrage. Pour en savoir plus : ecohabitation.com/actualite/nouvelles/retardateurs-flamme-nocifs-inutiles-presents-partout

     

    5.  Combustibles – les évacuer

    Le monoxyde de carbone (CO) et le dioxyde d’azote (NO2) sont des gaz incolores et inodores qui proviennent de la combustion incomplète de diverses sources — gaz d’échappement, charbon, bois, cuisinière au gaz naturel, butane, propane, fumée de tabac. Ils viennent aussi de certaines chaudières en mauvais état, ou de conduits de cheminées (foyers ouverts) mal entretenus.

    Lorsque vous les inhalez, ces puissants irritants se substituent à l’oxygène transporté par votre sang et peuvent causer des intoxications importantes. Une exposition chronique à ces particules peut engendrer des problèmes respiratoires, des nausées, des pertes de conscience et même la mort. 

    Que faire? 

    • Éviter de construire un garage attenant à la maison et l’isoler adéquatement si vous en possédez un.
    • Prévoir un apport d’air extérieur si l’appareil de chauffage fonctionne avec du combustible.
    • Poser des détecteurs de CO à chaque étage.
    • Faire l’entretien régulier des appareils de chauffage et des conduits de fumée.
    • Installer une hotte dans la cuisine.
    • Éviter les foyers ornementaux.
    • Éviter de fumer à l’intérieur des maisons.

     

    6. Produits ménagers – bien les choisir

    Nos armoires sont remplies de produits chimiques. En moyenne, une famille canadienne utilise entre 20 et 40 litres de nettoyants par année. Au Canada, 54 000 tonnes de substances nocives pour la santé sont ainsi introduites dans l’air annuellement, pour que vous puissiez inhaler leur délicieuse odeur de sapin-citron-pluie-fraîche-des-montagnes en grande quantité! Pas idéal…

    Top 8 des polluants et contaminants à surveiller dans nos maisons.
    Une autre idée : faire ses propres produits ménagers! © Camille Ouellette, Écohabitation

    Que faire ?

    • Rechercher les produits certifiés EcoLogo ou Green Seal.
    • Éviter à tout prix les décapants à four, produits antirouille, eau de Javel et vaporisateurs.
    • Nettoyer avec des produits maisons à base de vinaigre blanc et bicarbonate de soude. Voici notre recette de savon à lessive écologique maison!

     

    7. Plastifiants – difficile de s’en passer

    Polychlorure de vinyle (PVC), phtalates, bisphénol A (BPA), polystyrène, polyuréthanes et polyéthylènes… Les ingrédients chimiques du plastique se retrouvent partout : bouteilles et plats de plastique, papier cellophane, cannes, batteries de cuisine, tapis, linge, divan et sofas, appareils électroniques, literie, époxy, matériaux de construction, rideaux de douche, papier peint… Bref, vraiment partout!

    Ils sont aussi des biopersistants qui s’accumulent dans votre organisme et peuvent causer des troubles reproductifs, neurologiques, ainsi que des troubles de comportement, d’attention et de développement chez l’enfant.

    Que faire ? Alors qu’il paraît illusoire de considérer le retrait absolu de ces produits ubiquitaires dans notre quotidien, on peut minimalement éviter les colles, peintures et finis à base d’époxy, les éléments en PVC et les produits de plastique malléable. On remplace l’eau embouteillée pour un bon St-Laurent frappé, on privilégie les plats en vitre et surtout, on ne réchauffe pas de nourriture au four à micro-ondes dans des plats de plastique : le transfert des contaminants est multiplié par la chaleur ! À lire : Comment éviter les plastifiants, additifs et produits synthétiques dans les plastiques

     

    8. Particules volatiles et pesticides – de nombreuses sources d’allergènes possibles

    Top 8 des polluants et contaminants à surveiller dans nos maisons.
    CC, RageZ

    Les particules volatiles sont présentes dans la poussière ou entrent dans la maison via nos chaussures. Elles représentent des sources d’allergènes respiratoires et nuisent à la santé en général. Parmi les plus courantes, on retrouve les acariens, les animaux de compagnies et les pesticides. Les conséquences d’une exposition prolongée aux pesticides sont préoccupantes : maux de tête, irritation et allergies, malformation du fœtus, perturbation du système hormonal et affaiblissement du système immunitaire… Même les abeilles en souffrent! Saviez-vous qu’un règlement de la ville de Montréal interdit l’utilisation des pesticides à l’extérieur des bâtiments? Consultez ce carnet horticole et botanique préparé par l’Espace pour la vie pour connaître des alternatives à moindre impact.

    Que faire ?

    • Installer un bon système de ventilation.
    • Nettoyer régulièrement la literie, tapis et autres tissus.
    • Soumettre ses animaux de compagnie à une bonne hygiène corporelle.
    • Prévoir un espace clos à l’entrée pour y laisser ses bottes et chaussures.
    • Éviter l’utilisation des pesticides, spécialement l’exposition de jeunes enfants ou femmes enceintes.
    • Préférer les produits de jardins écologiques et biologiques.

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