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Top 8 des polluants et contaminants à surveiller dans nos maisons.
Moisissures, radon, produits chimiques, COV… En rappel, Écohabitation dévoile les principaux risques pour la santé chez soi et comment agir pour les contrer.
Sachant que l’on passe en moyenne 75 % de notre temps entre quatre murs, vivre dans un environnement sain va de soi. Asthme, allergies, maux de tête, toux chronique, cancer… Les problèmes d’humidité au sous-sol, de moisissures dans la salle de bain, la présence de contaminants dans l’air ambiant, la mauvaise circulation de l’air, les émanations nocives de produits ménagers et matériaux de construction, etc., peuvent avoir un impact sur la santé des occupants. Parmi toutes les causes de ces problématiques, difficile de départager les mythes des dangers réels pour la santé.
Sofa Cara, par Interversion. (Sofas sans retardateurs de flamme, produits au Québec). © Interversion4. Retardateurs de flammes – nocifs et inutiles
Ces composés chimiques anti-feu se retrouvent dans pratiquement tous vos meubles et matériaux. En plus d’être peu efficaces, les retardateurs sont préoccupants pour la santé et pour l’environnement. Ils relâchent des particules pendant toute leur durée de vie et contaminent l’air, le sol, l’eau et vous! Appelés biopersistants parce qu’ils s’accumulent dans les chairs, ces produits peuvent occasionner à court terme des effets cutanés et des troubles hépatiques et entraîner à plus long terme des problèmes neurologiques sur les enfants à naître, des effets sur la thyroïde, des déficits d’attention et de motricité et des retards de développement.
Que faire ? Opter pour des matériaux, produits d’isolation et tissus naturellement ignifuges, comme la laine, le coton et le jute, ou préférer ceux à base de bore, moins nocifs. Éviter les meubles et coussins rembourrés si on ne connait pas la composition du rembourrage. Pour en savoir plus : ecohabitation.com/actualite/nouvelles/retardateurs-flamme-nocifs-inutiles-presents-partout
5. Combustibles – les évacuer
Le monoxyde de carbone (CO) et le dioxyde d’azote (NO2) sont des gaz incolores et inodores qui proviennent de la combustion incomplète de diverses sources — gaz d’échappement, charbon, bois, cuisinière au gaz naturel, butane, propane, fumée de tabac. Ils viennent aussi de certaines chaudières en mauvais état, ou de conduits de cheminées (foyers ouverts) mal entretenus.
Lorsque vous les inhalez, ces puissants irritants se substituent à l’oxygène transporté par votre sang et peuvent causer des intoxications importantes. Une exposition chronique à ces particules peut engendrer des problèmes respiratoires, des nausées, des pertes de conscience et même la mort.
Que faire?
- Éviter de construire un garage attenant à la maison et l’isoler adéquatement si vous en possédez un.
- Prévoir un apport d’air extérieur si l’appareil de chauffage fonctionne avec du combustible.
- Poser des détecteurs de CO à chaque étage.
- Faire l’entretien régulier des appareils de chauffage et des conduits de fumée.
- Installer une hotte dans la cuisine.
- Éviter les foyers ornementaux.
- Éviter de fumer à l’intérieur des maisons.
6. Produits ménagers – bien les choisir
Nos armoires sont remplies de produits chimiques. En moyenne, une famille canadienne utilise entre 20 et 40 litres de nettoyants par année. Au Canada, 54 000 tonnes de substances nocives pour la santé sont ainsi introduites dans l’air annuellement, pour que vous puissiez inhaler leur délicieuse odeur de sapin-citron-pluie-fraîche-des-montagnes en grande quantité! Pas idéal…
Une autre idée : faire ses propres produits ménagers! © Camille Ouellette, ÉcohabitationQue faire ?
- Rechercher les produits certifiés EcoLogo ou Green Seal.
- Éviter à tout prix les décapants à four, produits antirouille, eau de Javel et vaporisateurs.
- Nettoyer avec des produits maisons à base de vinaigre blanc et bicarbonate de soude. Voici notre recette de savon à lessive écologique maison!
7. Plastifiants – difficile de s’en passer
Polychlorure de vinyle (PVC), phtalates, bisphénol A (BPA), polystyrène, polyuréthanes et polyéthylènes… Les ingrédients chimiques du plastique se retrouvent partout : bouteilles et plats de plastique, papier cellophane, cannes, batteries de cuisine, tapis, linge, divan et sofas, appareils électroniques, literie, époxy, matériaux de construction, rideaux de douche, papier peint… Bref, vraiment partout!
Ils sont aussi des biopersistants qui s’accumulent dans votre organisme et peuvent causer des troubles reproductifs, neurologiques, ainsi que des troubles de comportement, d’attention et de développement chez l’enfant.
Que faire ? Alors qu’il paraît illusoire de considérer le retrait absolu de ces produits ubiquitaires dans notre quotidien, on peut minimalement éviter les colles, peintures et finis à base d’époxy, les éléments en PVC et les produits de plastique malléable. On remplace l’eau embouteillée pour un bon St-Laurent frappé, on privilégie les plats en vitre et surtout, on ne réchauffe pas de nourriture au four à micro-ondes dans des plats de plastique : le transfert des contaminants est multiplié par la chaleur ! À lire : Comment éviter les plastifiants, additifs et produits synthétiques dans les plastiques.
8. Particules volatiles et pesticides – de nombreuses sources d’allergènes possibles
CC, RageZLes particules volatiles sont présentes dans la poussière ou entrent dans la maison via nos chaussures. Elles représentent des sources d’allergènes respiratoires et nuisent à la santé en général. Parmi les plus courantes, on retrouve les acariens, les animaux de compagnies et les pesticides. Les conséquences d’une exposition prolongée aux pesticides sont préoccupantes : maux de tête, irritation et allergies, malformation du fœtus, perturbation du système hormonal et affaiblissement du système immunitaire… Même les abeilles en souffrent! Saviez-vous qu’un règlement de la ville de Montréal interdit l’utilisation des pesticides à l’extérieur des bâtiments? Consultez ce carnet horticole et botanique préparé par l’Espace pour la vie pour connaître des alternatives à moindre impact.
Que faire ?
- Installer un bon système de ventilation.
- Nettoyer régulièrement la literie, tapis et autres tissus.
- Soumettre ses animaux de compagnie à une bonne hygiène corporelle.
- Prévoir un espace clos à l’entrée pour y laisser ses bottes et chaussures.
- Éviter l’utilisation des pesticides, spécialement l’exposition de jeunes enfants ou femmes enceintes.
- Préférer les produits de jardins écologiques et biologiques.
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Top 8 des polluants et contaminants à surveiller dans nos maisons.
Moisissures, radon, produits chimiques, COV… En rappel, Écohabitation dévoile les principaux risques pour la santé chez soi et comment agir pour les contrer.
Sachant que l’on passe en moyenne 75 % de notre temps entre quatre murs, vivre dans un environnement sain va de soi. Asthme, allergies, maux de tête, toux chronique, cancer… Les problèmes d’humidité au sous-sol, de moisissures dans la salle de bain, la présence de contaminants dans l’air ambiant, la mauvaise circulation de l’air, les émanations nocives de produits ménagers et matériaux de construction, etc., peuvent avoir un impact sur la santé des occupants. Parmi toutes les causes de ces problématiques, difficile de départager les mythes des dangers réels pour la santé.
Sofa Cara, par Interversion. (Sofas sans retardateurs de flamme, produits au Québec). © Interversion4. Retardateurs de flammes – nocifs et inutiles
Ces composés chimiques anti-feu se retrouvent dans pratiquement tous vos meubles et matériaux. En plus d’être peu efficaces, les retardateurs sont préoccupants pour la santé et pour l’environnement. Ils relâchent des particules pendant toute leur durée de vie et contaminent l’air, le sol, l’eau et vous! Appelés biopersistants parce qu’ils s’accumulent dans les chairs, ces produits peuvent occasionner à court terme des effets cutanés et des troubles hépatiques et entraîner à plus long terme des problèmes neurologiques sur les enfants à naître, des effets sur la thyroïde, des déficits d’attention et de motricité et des retards de développement.
Que faire ? Opter pour des matériaux, produits d’isolation et tissus naturellement ignifuges, comme la laine, le coton et le jute, ou préférer ceux à base de bore, moins nocifs. Éviter les meubles et coussins rembourrés si on ne connait pas la composition du rembourrage. Pour en savoir plus : ecohabitation.com/actualite/nouvelles/retardateurs-flamme-nocifs-inutiles-presents-partout
5. Combustibles – les évacuer
Le monoxyde de carbone (CO) et le dioxyde d’azote (NO2) sont des gaz incolores et inodores qui proviennent de la combustion incomplète de diverses sources — gaz d’échappement, charbon, bois, cuisinière au gaz naturel, butane, propane, fumée de tabac. Ils viennent aussi de certaines chaudières en mauvais état, ou de conduits de cheminées (foyers ouverts) mal entretenus.
Lorsque vous les inhalez, ces puissants irritants se substituent à l’oxygène transporté par votre sang et peuvent causer des intoxications importantes. Une exposition chronique à ces particules peut engendrer des problèmes respiratoires, des nausées, des pertes de conscience et même la mort.
Que faire?
- Éviter de construire un garage attenant à la maison et l’isoler adéquatement si vous en possédez un.
- Prévoir un apport d’air extérieur si l’appareil de chauffage fonctionne avec du combustible.
- Poser des détecteurs de CO à chaque étage.
- Faire l’entretien régulier des appareils de chauffage et des conduits de fumée.
- Installer une hotte dans la cuisine.
- Éviter les foyers ornementaux.
- Éviter de fumer à l’intérieur des maisons.
6. Produits ménagers – bien les choisir
Nos armoires sont remplies de produits chimiques. En moyenne, une famille canadienne utilise entre 20 et 40 litres de nettoyants par année. Au Canada, 54 000 tonnes de substances nocives pour la santé sont ainsi introduites dans l’air annuellement, pour que vous puissiez inhaler leur délicieuse odeur de sapin-citron-pluie-fraîche-des-montagnes en grande quantité! Pas idéal…
Une autre idée : faire ses propres produits ménagers! © Camille Ouellette, ÉcohabitationQue faire ?
- Rechercher les produits certifiés EcoLogo ou Green Seal.
- Éviter à tout prix les décapants à four, produits antirouille, eau de Javel et vaporisateurs.
- Nettoyer avec des produits maisons à base de vinaigre blanc et bicarbonate de soude. Voici notre recette de savon à lessive écologique maison!
7. Plastifiants – difficile de s’en passer
Polychlorure de vinyle (PVC), phtalates, bisphénol A (BPA), polystyrène, polyuréthanes et polyéthylènes… Les ingrédients chimiques du plastique se retrouvent partout : bouteilles et plats de plastique, papier cellophane, cannes, batteries de cuisine, tapis, linge, divan et sofas, appareils électroniques, literie, époxy, matériaux de construction, rideaux de douche, papier peint… Bref, vraiment partout!
Ils sont aussi des biopersistants qui s’accumulent dans votre organisme et peuvent causer des troubles reproductifs, neurologiques, ainsi que des troubles de comportement, d’attention et de développement chez l’enfant.
Que faire ? Alors qu’il paraît illusoire de considérer le retrait absolu de ces produits ubiquitaires dans notre quotidien, on peut minimalement éviter les colles, peintures et finis à base d’époxy, les éléments en PVC et les produits de plastique malléable. On remplace l’eau embouteillée pour un bon St-Laurent frappé, on privilégie les plats en vitre et surtout, on ne réchauffe pas de nourriture au four à micro-ondes dans des plats de plastique : le transfert des contaminants est multiplié par la chaleur ! À lire : Comment éviter les plastifiants, additifs et produits synthétiques dans les plastiques.
8. Particules volatiles et pesticides – de nombreuses sources d’allergènes possibles
CC, RageZLes particules volatiles sont présentes dans la poussière ou entrent dans la maison via nos chaussures. Elles représentent des sources d’allergènes respiratoires et nuisent à la santé en général. Parmi les plus courantes, on retrouve les acariens, les animaux de compagnies et les pesticides. Les conséquences d’une exposition prolongée aux pesticides sont préoccupantes : maux de tête, irritation et allergies, malformation du fœtus, perturbation du système hormonal et affaiblissement du système immunitaire… Même les abeilles en souffrent! Saviez-vous qu’un règlement de la ville de Montréal interdit l’utilisation des pesticides à l’extérieur des bâtiments? Consultez ce carnet horticole et botanique préparé par l’Espace pour la vie pour connaître des alternatives à moindre impact.
Que faire ?
- Installer un bon système de ventilation.
- Nettoyer régulièrement la literie, tapis et autres tissus.
- Soumettre ses animaux de compagnie à une bonne hygiène corporelle.
- Prévoir un espace clos à l’entrée pour y laisser ses bottes et chaussures.
- Éviter l’utilisation des pesticides, spécialement l’exposition de jeunes enfants ou femmes enceintes.
- Préférer les produits de jardins écologiques et biologiques.
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Hugelkultur : découvrez cette épatante butte de culture autofertile.
Hugelkul-quoi? Des troncs, des branches, des feuilles mortes, des déchets de cuisine… Des matières organiques empilées et recouvertes de terre pour former une butte de culture parfaitement adaptée au climat sec. En rappel, découvrez ce processus naturel de production agricole qui n’a pas besoin d’arrosage!
© www.bibliotecapleyades.netEn ce joli printemps tirant vers l’été, Écohabitation a décidé de republier à la Une ce court article ayant obtenu beaucoup de succès en mai 2015.
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Hugelkultur : découvrez cette épatante butte de culture autofertile.
Hugelkul-quoi? Des troncs, des branches, des feuilles mortes, des déchets de cuisine… Des matières organiques empilées et recouvertes de terre pour former une butte de culture parfaitement adaptée au climat sec. En rappel, découvrez ce processus naturel de production agricole qui n’a pas besoin d’arrosage!
© www.bibliotecapleyades.netEn ce joli printemps tirant vers l’été, Écohabitation a décidé de republier à la Une ce court article ayant obtenu beaucoup de succès en mai 2015.
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Colloque Matériaux et produits du CBDCa
Les nouvelles exigences de la construction durables, le lundi 13 juin à Montréal.
Date:Lundi, 13 Juin, 2016 – 08:30
Planétarium
4801 avenue Pierre-de-Coubertin, Montréal, Quebec, Canada, H1V 3N4Voir la carte: Google MapsProfessionnels du bâtiment durable, êtes-vous prêts pour LEED v4? Joignez-vous à la Section Québec du Conseil du bâtiment durable du Canada pour la deuxième édition du Colloque Matériaux et produits, un rendez-vous pour les architectes, les ingénieurs, les spécificateurs et surtout les manufacturiers et les fournisseurs de matériaux en bâtiment.