Avantages

Abordant cette influence aussi comme un bénéfice à exploiter et non comme uniquement une lutte à mener, la Ze House se développe sur son terrain comme une plante : en quête de lumière, se protégeant des vents dominants et des grosses chaleurs, favorisant les apports en eau.

1. Choix structurels
Rien n’est laissé au hasard, ni à l’inutilité. Par exemples, les murs de la Ze House n’ont pas pour vocation de soutenir la maison. Ce rôle est attribué à son ossature en acier. Les murs de la Ze House ont un rôle exclusivement thermique assurant ainsi la meilleure performance possible.

2. Choix techniques
Chaque matériau est choisi pour sa qualité et pour constituer un complexe isolant bien plus utile qu’un isolant unique. La mutualisation des matériaux additionne différentes propriétés thermiques et renforce leurs effets. En effet, un isolant doit… isoler, mais pas seulement : il doit aussi permettre à l’habitation de respirer, il doit être capable d’emmagasiner selon les saisons de la chaleur ou de la fraîcheur avant de les restituer en un temps donné.

3. Choix organiques
Cette addition d’isolants constituent un « complexe isolant ». Ce complexe-isolant est un choix organique. Il joue le même rôle qu’une peau sur un corps, hiver comme été. La peau de la Ze House remplace donc les murs des constructions conventionnelles. Elle enveloppe totalement l’ossature de la Ze House y compris sol et plafond. D’où la mention « cocon » spécifique aux Ze House.

1. Fiabilité
Chaque étape de la construction de la Ze House est rigoureusement réfléchie pour une fiabilité sans faille au moment de sa mise en oeuvre. La conception de départ est donc essentielle : elle garantit un gain de temps tout au long du chantier et surtout évite d’en perdre par des gestes inutiles, des écueils non anticipés et des erreurs. La meilleure économie reste les dépenses évitées. Le temps coûte très cher, autant ne pas le gaspiller.

2. Facilité
Lors de la conception de la Ze House, l’architecture et les choix des matériaux ont été pensés pour que chaque assemblage soit le plus simple possible. Si l’ouvrage final révèle une certaine complexité d’agencement, chaque étape ressemble au mieux à un puzzle pour enfant. Cette stratégie facilite énormément le travail des monteurs, diminue les risques d’accident et d’erreur, augmente la vitesse d’exécution sans la moindre précipitation.

3. Rapidité
Certains choix structurels économisent une quantité importante de temps. Par exemple, la Ze House propose l’absence de vide sanitaire remplacé par un ensemble de pilotis. Le gain de temps d’ouvrage est considérable. La pose de l’ossature acier et du complexe isolant est beaucoup plus rapide que le choix des parpaings, celle du toit mono-pente est deux fois moins lente qu’un toit à deux pans, quatre fois moins qu’un toit à quatre pans.

4. Efficacité
Lors de sa conception, la Ze House est pensée pour une efficacité maximale quelque soit l’élément étudié : architecture, déplacements, terrassement, stockage, organes, modules, matériaux, techniques d’assemblage, opérations annexes, pièces. L’inutile est strictement chassé car considéré comme une réduction de la performance et du confort, et une augmentation du prix de vente. C’est une condition nécessaire pour concilier habitat de qualité et prix abordable.

Les principes de base de la maison passive sont d’une part la diminution des déperditions thermiques, et d’autre part les apports directs de l’énergie solaire. Ces principes sont réalisables en respectant les règles suivantes :

1. Choix d’un corps de bâtiment compact

2. Orientation du bâtiment vers le sud

3. Eviter l’exposition au vent (auvent et ombrage)

4. L’enveloppe étanche du bâtiment

Pour minimiser les déperditions thermiques par transmission, la maison passive nécessite une enveloppe de bâtiment extrêmement étanche qui capte et retient l’énergie solaire. L’énergie solaire est ensuite exploitée pour générer de la chaleur.
Pour les éléments de construction non transparents tels que la paroi, le plafond et le sol, on vise à atteindre un coefficient de transmission de chaleur U<0,15W/m²K. le coefficient U vitrage est inférieur ou égal à 0,8W/m²K le degré de transmission du rayonnement solaire des fenêtres est de 50 à 60% Pour y parvenir, les fenêtres doivent être très bien isolées et présenter un coefficient U vitrage inférieur à 0,8W/m²K, le facteur de transmission du rayonnement solaire étant supérieur à 50%. [/toggle] [toggle title="5. Limitation des ponts thermiques"] Les ponts thermiques constituent le maillon faible dans la construction. Ce sont des zones où le comportement des flux de chaleur est dérangé. Par conséquent, la chaleur est perdue plus facilement à ces endroits. L'objectif est de supprimer les pont thermiques pour éviter d'une part des pertes de chaleur importantes et d'autre part un taux d'humidité trop élevé à l'intérieur de la maison. La maison passive est très sensible aux ponts thermiques car la moindre faille dans la construction peut occasionner un besoin calorifique trop élevé pour chauffer la maison. Pour éviter cela, les constructions sont isolées de manière rotative et symétrique. [/toggle] [toggle title="6. L'étanchéité à l'air"] L'enveloppe du bâtiment est à construire de façon à garantir l'étanchéité à l'air afin d'éviter les déperditions thermiques par ventilation. Par conséquent, le taux de renouvellement d'air ne doit pas dépasser 0,6 h-1 pour une différence de pression de 50 Pa. [/toggle] [/tab] [tab title="Les avantages de la maison passive"] Indépendance concernant les énergies fossiles

Plus grand confort :
– Températures équilibrées
– Pas de surchauffe en été grâce au haut standard d’isolation
– Beaucoup de lumière entre par les grandes surfaces vitrées orientées sud
– Pas de nuisance sonore si l’on garde les fenêtres fermées
– Un habitat sain grâce à une bonne régulation de température
– Température de surface élevées et bien-être garanti
– Pas d’utilisation de radiateur

Haute qualité de l’air :
– Pas de poussières engendrées par les radiateurs
– Filtres d’air de haute qualité (personnes allergiques)
– Régulation du taux de CO² et d’humidité
– Pas de courant d’air à cause des fenêtres ouvertes
– Pas d’humidité et de moisissures

Conception et construction de haute qualité

Valeur immobilière très élevées.

Cependant la façade sud assure des gains de chaleur plus importants. La maison est conçue vers le sud de façon à ce que la façade vitrée soit toujours exposée au soleil. L’efficacité énergétique et l’application minimale d’un chauffage ne signifient pas qu’on doit renoncer au style et au confort d’une maison, au contraire, avec les nouvelles technologies on arrive à concilier toutes les exigences.

L’isolation couvre entièrement les fenêtres et les châssis, empêchant ainsi la formation de pont thermique sur les bords de fenêtre.

Il est conseillé de choisir un vitrage avec un coefficient g élevé afin de garantir des gains solaires importants. Le danger du sur-échauffement du bâtiment est risqué en particulier au printemps et en automne. En s’approchant de l’été, le besoin en énergie diminue, pourtant le soleil reste bas et les rayons entrent directement dans le bâtiment.

L’installation d’un débord de toiture ou de balcons en saillie est une possibilité pour éviter le sur-échauffement. 

Les déperditions de chaleur par ventilation à travers les fenêtres et les jointures étaient plutôt insignifiantes par rapport à la consommation excessive d’énergie. Grâce aux nouveaux matériaux de construction qui ont une conductivité thermique plus faible, ces déperditions thermiques diminuent énormément.

Une maison à basse consommation énergétique ne consomme plus qu’un quart de ce que consomment les immeubles anciens en terme de chauffage.

Le choix du chauffage approprié dépend du rapport surface/volume, mais également de la volonté écologique du maître d’ouvrage. Le recours systématique au chauffage électrique direct va nous permettre de réduire les émissions de CO² dans le bâtiment contrairement au chauffage au mazout par exemple. Il est important de savoir comment l’électricité a été produite. Une installation photovoltaïque est très écologique alors qu’une centrale électrique au charbon nécessite trois fois plus d’énergie primaire pour la production d’électricité. Tout cela est à considérer dans le bilan énergétique.

Un chauffage additionnel serait idéal dans une maison passive (par exemple une chaudière à condensation), cependant il n’est pas indispensable, contrairement au système de ventilation. D’un point de vue énergétique et architectural ainsi que pour garantir le bien-être, une maison passive ne fonctionne pas sans système de ventilation.

Par rapport à la construction conventionnelle, qui comprend les immeubles anciens, les maisons conformes au règlement sur l’économie d’énergie ou encore les maisons à basse consommation énergétique, la maison passive se différencie sur trois points quant à sa consommation d’énergie pour le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire :
1. son faible besoin annuel en chauffage
2. ses besoins très élevés en eau chaude sanitaire
3. ses faibles déperditions thermiques.

Températures 

Dans la maison passive, les températures de la surface intérieure des murs sont presque égales à la température ambiante. En supposant une température d’air frais de – 10°C, une température intérieure de 20°C et des fenêtres à 17°C, les murs extérieurs atteignent une température de 19°C. La maison passive n’a pas besoin de radiateurs car le besoin en chauffage est comblé par le réchauffement de l’air frais.

Ventilation

Le système de ventilation constitue le cœur de la maison passive. Sans un système de ventilation, la conception est impossible. En premier lieu, elle assure la bonne qualité de l’air ambiant. Selon le DIN 1946-6, le débit volumique d’air sortant et les débits volumiques d’air entrant sont relatifs à l’hygiène, aux émissions polluantes ainsi qu’ au bien-être. De plus, la ventilation doit assurer une bonne performance de récupération de chaleur pour maintenir le faible besoin en chauffage. Pour cela, le standard maison passive exige l’installation d’un puits provençal.

Les économies faites grâce à une maison passive sont énormes. Dans une maison conventionnelle, on paye des frais supplémentaire toute l’année, tels que le gaz, la maintenance du chauffage et le ramonage. Toutes ces dépenses n’existent pas dans une maison passive. D’autant plus que les coûts énergétiques étant constamment en hausse, il est judicieux de construire des maisons innovantes et efficaces. De plus en plus de promoteurs ont pour objectif de construire en conciliant le confort, le bien-être et l’efficacité énergétique.

Il est important d’avoir une vue plus large lors de la conception de la maison. Il n’est pas suffisant de considérer seulement les coûts d’investissement, c’est-à-dire uniquement les dépenses pour la construction de la maison. L’achat d’une maison est un investissement pour la vie et requiert une considération de tous les facteurs coût.

Pour l’analyse à long terme, il faut considérer les facteurs suivants :
– la consommation énergétique,
– les coûts de réinvestissement,
– la durée de vie de tous les composants (installations techniques, éléments de construction),
– le besoin additionnel en chauffage,
– les taxes de bases et charges,
– les subventions publiques,
– l’augmentation des coûts énergétiques,
– le financement.