Veille

  • Visitez et découvrez des maisons écologiques avec nos ateliers-visites de l’été

    Au programme : cinq maisons écolos à visiter, dont deux nouveautés. Solaire passif, isolation en paille, autonomie énergétique, certification LEED platine, enveloppe hyper-performante… Inspirant !

    Visitez et découvrez des maisons écologiques avec nos ateliers-visites de l’été
    © John Morgan, CC

    Avec les ateliers-visites Écohabitation, heureuse combinaison entre une formation pertinente et une chouette visite de maison écolo, tout apprendre sur l’habitation écologique n’aura jamais été aussi amusant. Cet été, deux nouveautés s’ajoutent à notre offre de populaires ateliers !

    Au programme !

    Projet Jasmine – samedi 2 août (Cowansville, Montérégie)

    Visitez et découvrez des maisons écologiques avec nos ateliers-visites de l’été
    © Jean-Philippe Vézina

    Relever le défi de la construction verte, c’est le projet que Brigitte et Jean-Philippe ont choisi d’entreprendre. Pour offrir un meilleur environnement à ses enfants, ce jeune couple a décidé de se bâtir en répondant aux critères de la certification LEED en construction résidentielle.

    Cet atelier s’adresse aux particuliers qui souhaitent construire une habitation neuve (en autoconstruction ou non) de façon écologique ou ceux qui souhaitent en savoir plus sur le processus de certification LEED Canada pour les habitations.

    Projet Jasmine, samedi 2 août. Pour plus de détails cliquez sur le lien : http://www.ecohabitation.com/formations/cours/atelier-visite-projet-jasmine

     

     

     

    Maison autonome (Jardins de l’Écoumène) – dimanche 17 août (St-Damien, Lanaudière)

    Visitez et découvrez des maisons écologiques avec nos ateliers-visites de l’été
    © Céline Lecomte, Écohabitation

    Maison autonome… ? Un qualificatif qui intrigue et qui attise la curiosité. Oui, vivre dans une maison qui n’est reliée à aucun poteau électrique, c’est possible, et c’est aux jardins de l’Écoumène que vous pourrez le constater !

    Durant l’atelier-visite, qui se déroule sur un site fantastique, vous apprendrez quels sont les équipements et les systèmes nécessaires à l’autoproduction d’électricité (photovoltaïque, solaire thermique) et les principes de construction qui favorisent les économies d’énergie. Pendant toute une journée, vous partagez la réalité d’un complexe d’habitations et d’une entreprise horticole autonomes en énergie et en eau inspirée des principes de la permaculture. Le propriétaire, Jean-François Lévêque, vous fait faire le tour de chacune de ses installations, vous communique son expérience et vous fait découvrir les nombreux aspects écologiques de son site.

    Maison autonome, dimanche 17 août. Pour plus de détails cliquez sur le lien : http://www.ecohabitation.com/formations/cours/maison-autonome

     

     

     

    Nouveauté ! Maison durable Portneuf – samedi 23 août (Portneuf, Capitale-Nationale)

    Visitez et découvrez des maisons écologiques avec nos ateliers-visites de l’été
    © Kate Alvo

    Offert une première fois à la fin juin, cet atelier-visite dans une maison écologique hors du commun, de design solaire passif et avec un bilan d’énergie net-zéro, permettra de démystifier la construction en paille et de démontrer les avantages et techniques du design solaire passif. Il permettra aussi d’exposer les aspects les plus importants de la construction écologique, incluant les systèmes de chauffage à la biomasse et l’énergie solaire.

    Maison durable Portneuf, samedi 23 août. Pour plus de détails cliquez sur le lien : http://www.ecohabitation.com/formations/cours/atelier-visite-maison-durable-portneuf

    Maison Tournesol – samedi 13 septembre (Waterville, Estrie) 

    Visitez et découvrez des maisons écologiques avec nos ateliers-visites de l’été
    © Étienne Ricard

    Un atelier pour découvrir les principes de la maison saine et écologique, sur place, dans une maison certifiée LEED platine, construite en pièces sur pièces, axée sur la récupération de matériaux, les économies d’énergie et des finitions saines. Puisque ce projet est certifié LEED Platine, le cours fera le point sur les différents critères liés à cette certification. De plus, l’atelier permettra de faire un survol des concepts clés qui régissent la construction d’une maison écologique et il abordera les façons d’appréhender comment ces concepts peuvent s’appliquer à un projet réel.

    Maison Tournesol, samedi 13 septembre. Pour plus de détails cliquez sur le lien :
    http://www.ecohabitation.com/formations/cours/maison-tournesol

     

     

    Nouveauté ! Maison bien enveloppée de St-Camille – samedi 27 septembre (Saint-Camille, Estrie)

    Visitez et découvrez des maisons écologiques avec nos ateliers-visites de l’été
    © Jean-Sébastien Busque, intérieur de la maison 

    Avec cette nouveauté, on se permet d’étirer la programmation estivale jusqu’en octobre ! Un atelier-visite pour découvrir les principes de la maison saine et écologique, sur place, dans une maison écologique axée sur une enveloppe hyperperformante, le solaire passif et des finitions saines.

    Visitez et découvrez des maisons écologiques avec nos ateliers-visites de l’été
    © Jean-Sébastien Busque

    La formation permettra aux participants de visiter un projet de maison écologique et d’en apprendre directement du propriétaire auto-constructeur, de faire un survol des concepts clés de la maison (solaire passif, enveloppe, fenestration, ventilation naturelle, serre adossée sur la maison, etc.) et de découvrir les avantages et défis de divers type de finition intérieur (crépi à la chaux, crépi avec fibre de lin, peinture à la chaux, peinture lait végétal, peinture sans COV, plancher de béton avec teinture…).

    Maison bien enveloppée de St-Camille – samedi 27 septembre. Pour plus de détails, cliquez sur le lien :
    http://www.ecohabitation.com/formations/cours/maison-bien-enveloppee-saint-camille

     

     

     

    Chacun des ateliers-visites accorde du temps aux participants afin qu’ils aient l’occasion d’échanger avec le formateur-propriétaire et de poser les questions qui leur permettront de mieux appréhender leurs futurs projets de construction ou rénovation écologique.

    Pour toute question ou pour vous inscrire, communiquez avec nous au 514-985-0004 poste 612. Ne manquez pas d’aller voir nos offres spéciales ! 


    Compensation carbone :
    1 inscription = 1 arbre !

    Visitez et découvrez des maisons écologiques avec nos ateliers-visites de l’été
    © Arbre-Évolution

    Écohabitation tient à remercier Arbre-Évolution, partenaire compensation carbone pour la saison 2014 des formations. Afin de réduire l’empreinte de nos activités sur l’environnement,un arbre sera planté par Arbre-Évolution pour chaque participant inscrit à une formation.

    lire la suite

    Lire l’article

  • Transports actifs : été comme hiver, lâchez vos freins !

    Au fil des saisons, les débats autour des transports actifs reviennent toujours sur la table : sécurité cycliste, survie du BIXI à Montréal, utilité du vélo communautaire en région, restrictions automobiles… Écohabitation démystifie tous ces a priori et préoccupations pour vous permettre de lâcher vos freins et vos idées !

    Transports actifs : été comme hiver, lâchez vos freins !
    © Mikael Colville-Andersen, Creative Commons
    Définition : Le transport actif est un concept désignant tous les modes de transport requérant une activité physique comme la marche et le vélo.

    Enfin, l’automobile dévoile une autre forme de problème qui est celui de l’exclusion sociale. Certains ménages se retrouvent marginalisés à cause du manque de transports collectifs à proximité de leur lieu de résidence. Par conséquent, ils n’ont d’autre choix que d’être dépendants à l’automobile. L’explication est bien simple : le fait d’habiter loin des réseaux de transport crée le besoin de posséder une voiture, puisqu’elle représente le seul mode de déplacement flexible et accessible sur le marché.

    En plus de contrer ces effets négatifs, les transports actifs possèdent plusieurs avantages, autant en ce qui concerne la santé que le portefeuille, l’environnement et le temps ! Pourquoi ne pas les adopter ?

    Quelques bonnes raisons de laisser sa voiture de côté 

    Transports actifs : été comme hiver, lâchez vos freins !

    © Émilie Piaguet, Écohabitation

    Printemps, été et automne : mettez-vous aux transports actifs !

    Certaines municipalités hésitent encore à se mettre au transport actif, notamment par crainte qu’un volume modeste d’usagers sur les voies piétonnes et cyclables engendre des coûts importants. En effet, il ne sert à rien pour la municipalité d’investir dans la construction de telles infrastructures si personne ne les emprunte. Il est donc clair qu’il faut se pencher sur la question au préalable, à travers une étude de faisabilité.

    Par ailleurs, un plan de communication solide couplé à de bonnes mesures incitatives et des infrastructures sécuritaires adaptées au contexte sont les clés du succès de l’implantation des transports actifs.

    En effet, il est très important de penser à la sécurité et au confort du cycliste, surtout lorsque les autres usagers de la route ne sont pas habitués à sa présence. La peur des accrochages avec les voitures ou les piétons est une des raisons les plus dissuasives de prendre son vélo. Des infrastructures pour transports actifs simples, sécuritaires et bien intégrées peuvent résoudre la majeure partie de ces accidents, qui sont pour la plupart directement liés à la qualité des infrastructures en question.

    La création d’infrastructures dédiées aux transports actifs est d’autant plus importante dans les zones à faible densité. Certaines municipalités ou MRC ne peuvent pas développer de réseaux de transports collectifs à chaque coin de rue, puisque ces derniers ne seraient pas rentables dans un contexte où la clientèle potentielle est bien moins importante qu’en milieu urbain dense. Pourtant, tel que mentionné ci-dessus, les déplacements automobiles ont bon nombre d’aspects négatifs, il est donc impératif d’opter pour des déplacements plus intelligents et plus durables.

    Généralement, la mise en œuvre des transports actifs requiert peu de moyens financiers en comparaison aux bienfaits qu’ils peuvent apporter.  Un réseau de transport actif adapté peut parfois être plus efficace que l’automobile en temps de congestion et pour le stationnement. Mentionnons que la marche et le vélo sont des transports flexibles au porte-à-porte, moins chers (achat, entretien, assurances du vélo) et qui mettent en forme !

    Ils sont aussi une bonne solution pour compléter un réseau de  transport collectif déjà en place, sans trop dépenser. Les réseaux de transport en commun ruraux comme les taxi-bus, qui ne desservent qu’une très faible partie du territoire, auraient avantage à améliorer l’offre de départ et la rendre plus viable. Un réseau cyclable et piéton permettrait de desservir plus de population en plus de relier les zones d’intérêts (hôtels de ville, écoles, épiceries, parcs, route verte du Québec, etc.) avec les zones résidentielles. C’est également une bonne manière d’attirer le tourisme.


    Et l’hiver… Quelle solution ?

    La question des transports actifs d’hiver se pose plus pour le vélo que la marche, mais beaucoup de données et d’initiatives démontrent qu’il est tout à fait possible d’adapter le vélo pour une pratique quatre saisons. Selon Vélo Québec, la province offre déjà un grand potentiel de développement de pistes hivernales, puisque 1 480 000 de Québécois utilisent le vélo à des fins de transport et 50 000 d’entre eux en font toute l’année.

    À cet effet, certaines villes canadiennes et québécoises ont déjà dit oui au vélo d’hiver, tout comme Montréal qui a planifié son réseau blanc (pistes cyclables déneigées) depuis 2008.

    On pourrait penser que ce ne sont que les chevronnés du bicycle qui prennent leur vélo en hiver, mais étudions un peu la question.

    Raisons qui incitent au vélo d’hiver

     

    1. Rapidité du mode de transport
    2. Autonomie
    3. Désir d’exercice physique
     

    Raisons qui dissuadent le vélo d’hiver

     

    1. Accumulation de neige sur la piste
    2. Piste cyclable glacée
    3. Fortes précipitations

    D’après ce sondage mené par un étudiant en urbanisme de l’Université de Montréal, la température hivernale n’est finalement pas la première raison qui dissuade les cyclistes (elle ne vient qu’en 5e position), mais bien l’entretien des pistes en hiver. Vélo Québec nous rappelle que la chaussée cyclable québécoise est réellement praticable huit mois par année, alors qu’attendons-nous ?

    Il est possible pour des petites municipalités de réaliser des pistes cyclables ouvertes à l’année. Prenons l’exemple de Whitehorse, au Yukon. Cette ville encourage sans cesse la pratique du vélo, si bien qu’elle est une des villes canadiennes reconnues pour la pratique du vélo, même à très basse température.

    Enfin, le sujet du vélo d’hiver est devenu si populaire que, depuis deux ans, une centaine de professionnels provenant de pays hivernaux (Canada, pays scandinaves, Russie, etc.) se rassemblent annuellement au Winter Cycling Congress pour traiter de planification, de design et même de mécanique des infratsructures. On y démontre les nombreuses possibilités du vélo en hiver pour les grandes comme les petites villes, mais aussi des mesures incitatives judicieuses pour la population résidente.


    Quelques outils pour guider les démarches municipales :

    Pour vous éclairer, voici notre sélection d’outils-conseil sur l’aménagement des transports actifs et leurs enjeux développés par différents organismes québécois.


    À voir aussi :

    Land Transport Authority. (2011). Passenger Transport Mode Shares in World Cities.
    Société de l’assurance automobile au Québec : Bilan routier partiel 2013
    Winter Cycling Congress 2014 à Winnipeg
    Pour d’autres conseils, consultez : http://www.equiterre.org/fiche/transport-actif

    lire la suite

    Lire l’article

  • De nouvelles armes municipales pour lutter contre les changements climatiques

    Les GES sont souvent évoqués en termes de lutte. Pas étonnant, puisqu’il s’agit de mener une action de prévention et de défense contre des ennemis désignés, dont le dioxyde de carbone et le méthane. Municipalités, outillez-vous!

    De nouvelles armes municipales pour lutter contre les changements climatiques
    © Peter Kaminski, Creative Commons

    Ma municipalité efficace, une trousse à outils municipale, dévoile son nouveau chapitre sur la gestion et réduction des émissions des gaz à effet de serre (GES). Issu d’une étroite collaboration entre plusieurs experts du domaine, des municipalités et l’Association québécoise pour la maîtrise de l’énergie (AQME), ce chapitre offre des pistes de solutions aux municipalités sur :

     

    3) PRÊCHEZ PAR L’EXEMPLE : UN AUDIT ÉNERGÉTIQUE OPTIMISERA VOS BÂTIMENTS

    De nouvelles armes municipales pour lutter contre les changements climatiques
    © SCHL – CMHC

    L’évaluation systématique des bâtiments (recommissioning) permet de déceler les faiblesses de l’enveloppe thermique et les failles des systèmes mécaniques. À la clé : réduire les frais engagés pour le chauffage et la climatisation de vos bâtiments.

    Écohabitation vous propose un service multidisciplinaire qui abordera les questions financières, techniques, sociales et de mise en œuvre. Nous possédons les accréditations et l’expertise nécessaires pour vous assister tout au long du processus de l’audit énergétique d’un bâtiment : analyse de factures, étude de faisabilité, solutions d’amélioration énergétique, analyses de rentabilité, demandes de subventions. Nous vous garantissons les meilleures solutions d’efficacité énergétique adaptées à votre bâtiment.

     

    4) FINALEMENT, LE NERF DE LA GUERRE : LE FINANCEMENT

    Cet automne, le gouvernement dévoilera le Plan Climat Municipalités 2. Selon le MDDELCC (Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques), ce plan devrait désormais financer les actions concrètes de réduction des émissions de gaz à effet de serre (et non plus seulement les inventaires de GES). Une bonne nouvelle pour les municipalités !

    Ce financement couvrira donc probablement la conception de projets d’aménagement durable, le développement d’outils de planification de l’aménagement ainsi que l’élaboration de projets immobiliers ou d’aménagement.

    Ces mesures de financement se veulent complémentaires à celles proposées par le Fonds municipal Vert de la Fédération Canadienne des Municipalités, bien pensé et très généreux.

    Ajoutez à ceux-là le programme de soutien aux projets de Développement Urbain Durable (1) et le programme Bâtiments (2) d’Hydro-Québec, ainsi que Rénovation Québec de la Société d’habitation du Québec (3), et les GES devront forcément hisser le drapeau blanc.

     

    Pour une liste complète des aides financières municipales visant la réduction de l’émission des GES, consultez la page qui y est consacrée sur Ma Municipalité Efficace.ca.

     

    (1) DUD d’Hydro Québec : programme de favorisation d’aménagement d’écoquartiers qui offre une aide financière aux promoteurs et constructeurs ou aux municipalités qui entreprennent des projets de développement urbain durable générant des économies d’électricité

    (2) Le programme Bâtiments offre un appui financier pour la mise en œuvre de mesures d’efficacité énergétique lors de la réalisation de projets dans des bâtiments commerciaux ou institutionnels. Il se décline en 3 volets : sur mesure, prescriptif et éclairage public à DEL.

    (3) Rénovation Québec de la SHQ : programme-cadre qui appuie financièrement les municipalités qui se dotent d’un programme visant à améliorer les logements dans des secteurs résidentiels dégradés

    lire la suite

    Lire l’article

  • Série quartiers écolos/1.2 : Dans les coulisses de Benny Farm – la suite !

    Écohabitation enquête sur les controverses liées au projet et explique les défis de l’habitat social écologique au Québec.

    Série quartiers écolos/1.2 : Dans les coulisses de Benny Farm - la suite !
    © Holcim Foundation, Nikkol Rot

    Malgré son succès, le concept écologique du projet Benny Farm, présenté dans l’article Benny Farm, un modèle écologique québécois pour le développement social, premier volet de notre série sur les quartiers écologiques, a causé certaines désillusions depuis déjà quelques années.

    Un succès seulement sur papier ?

    Du côté de son concept, Benny Farm est une réussite et un grand pas vers l’avenir. Le projet a su accroître la considération sociale en rapport à la rénovation de vieux bâtiments en habitations durables. Ce projet démontre que l’habitation écologique est possible pour une multitude de bâtiments et de revenus.

    De plus, même si la passation de la gestion aux citoyens a connu des ratés, il faut reconnaître que le système de gouvernance québécois s’est largement décloisonné pour permettre ce genre de processus. Un tel projet n’aurait jamais pu voir le jour il y a quelques dizaines d’années, à cause de la prédominance du pouvoir municipal dans les projets urbains.

    Comme les mauvais coups et échecs font souvent plus parler que les réussites, il nous paraît donc important de mentionner que Benny Farm est un projet pilote de grande envergure et nous soulignons ses atouts et les avancées qu’il a permises. À la lumière du contexte des dernières années, il permet également de recenser d’intéressants défis liés à l’habitat social écologique, auxquels les professionnels et la communauté devront porter une attention particulière.

     


    Le point de vue d’Écohabitation avec Benjamin Zizi et Denis Boyer

    Lorsqu’on construit un bâtiment durable, il faut tout d’abord penser à son enveloppe, c’est-à-dire à l’isolation et l’assemblage des murs du bâtiment (murs extérieurs, toit, dalle, murs de sous-sol, portes et fenêtres). Mais attention, isoler un mur ne signifie pas emprisonner l’humidité !

    Il faut que l’enveloppe puisse évacuer l’humidité qui pourrait se retrouver piégée dans le mur à la suite d’éventuels problèmes de condensation, qui sont souvent la cause de l’apparition des moisissures. L’eau restant prise à l’intérieur du mur, la moisissure se développe à cause de l’humidité.

    Une habitation saine et durable doit donc être dotée d’une enveloppe performante (isolation thermique et contrôle de l’humidité), couplée à une ventilation croisée qui régule les taux d’humidité intérieure. Dans le cas de Benny Farm, nous remarquons que les murs des logements en demi-sous-sol sont recouverts de béton à l’extérieur et équipés d’un pare-vapeur sous le gypse. Il est fort probable que le béton ait absorbé l’eau extérieure (pluie, neige, humidité). Cette eau se retrouve alors bloquée par le pare-vapeur qui empêche le séchage à l’intérieur, d’autant plus que l’absence de ventilation croisée n’a sûrement pas avantagé l’évaporation de cette humidité. Voici certains exemples pour améliorer ces types de sous-sol. 

    Il faut également savoir que les dégâts d’eau sont assez courants en construction. C’est pourquoi les ingénieurs doivent prévoir le maximum de scénarios, même les plus insignifiants. Il est aussi probable qu’une personne oublie de fermer son robinet d’eau qu’un refoulement d’égoût jaillisse des sanitaires.

    Une des erreurs du projet Benny Farm a peut-être été de centraliser la plupart des équipements mécaniques éco-énergétiques (ventilation, chauffage). Certes, le regroupement des systèmes simplifie les choses, mais en cas d’imprévus, tout est affecté. Nous avons pu le constater avec le cas de la coopérative ZOO, qui a dû arrêter son système de chauffage alors que l’incident n’avait au départ que touché la ventilation.

    Par ailleurs, il est important de mentionner que plus il y a de systèmes mécaniques installés (chauffage, électricité), plus on rencontre des problèmes techniques liés à ces équipements. En somme, la simplicité d’utilisation et la performance énergétique sont les maîtres-mots d’un habitat écologique durable et fonctionnel. En privilégiant des systèmes simples et décentralisés pour chaque logement, on limite les frais d’entretien et l’envergure des problèmes qui peuvent subvenir. Il devient par contre important d’avoir une bonne gestion de la mise en place des différents systèmes (commissioning).

    Les défis de l’habitat social écologique à grande échelle sont nombreux, c’est pourquoi il faut tenir compte de chaque détail. Heureusement, certaines municipalités ont suivi le mouvement initié par Benny Farm et ont abouti à de remarquables performances, comme le projet Bord-de-l’Eau à Longueuil. Les dés sont maintenant lancés, à qui le prochain tour ?

    lire la suite

    Lire l’article

  • Fabrication d’une pompe à bélier hydraulique


    Date: 

    Samedi, 5 Juillet, 2014 – 10:00

    sur les terrains de TerraVie


    200, Duncan Sud
    , Montcalm, Quebec, Canada, J0T 2V0

    Voir la carte: Google Maps

    Lieu

    sur les terrains de TerraVie


    200, Duncan Sud
    , Montcalm, Quebec, Canada, J0T 2V0
    45° 57′ 35.0316″ N, 74° 32′ 55.4388″ W

    Voir la carte: Google Maps

    lire la suite

    Lire l’article

    Aucun Tweet.
Appelez-nous au
06 11 04 70 24
";